Se faufiler au Paradis?

Un de mes pires souvenirs, je crois, date du collège, quand je devais participer à des courses de 800 mètres aux meetings d’athlétisme.

Je jetais le poids bien que je sois assez chétif. L’entraîneur exigeait que tous ceux qui étaient présents aux rencontres fassent au moins une course de 800 mètres.

Ma théorie, c’est qu’on ne court pas, sauf si c’est après un ballon, et encore, seulement si quelqu’un d’autre essaie de te le prendre (ou si c’est toi qui essaie de lui prendre.)

Mais l’entraîneur, c’est l’entraîneur et, à chaque rencontre, on voyait une demi-douzaine de Frelons de Mineral Springs courir tranquillement en queue de peloton. On aurait pu nous chronométrer avec un calendrier, plutôt qu’avec un chronomètre.

Notre but, c’était d’éviter d’arriver tout dernier. Il y avait un petit gars un peu joufflu qui courait toujours avec nous et qu’on arrivait toujours à battre, alors tout allait bien.

Un jour, mon copain Bobby m’a dit : « Je vais me donner à fond, aujourd’hui, et voir si je peux arriver dans les premiers. » Le pistolet a retenti et, à ma grande surprise, j’ai vu mon copain Bobby courir coude à coude avec les meneurs au début.

Finalement, son sprint s’est transformé en course beaucoup plus lente. Il était rouge et à bout de souffle quand je l’ai dépassé. Il est allé jusqu’à la ligne d’arrivée, mais même le petit gars joufflu l’a battu, ce jour-là. J’ai admiré le fait qu’il n’abandonne pas, mais il vaut mieux s’entraîner un peu si tu veux pouvoir franchir la ligne d’arrivée avec style plutôt que bon dernier.

La ligne d’arrivée de Dieu

Pierre nous dit ce que nous devons faire pour franchir la ligne d’arrivée de la vie éternelle avec style, quand nous entrerons dans le royaume de Dieu. Veux-tu arriver aux portes avec un vieux vélo dont la roue frotte sur le garde-boue ? Ou désires-tu arriver dans une Porche rouge, avec des lunettes de soleil en faisant retentir ton klaxon ?

Bon, cette dernière comparaison est peut-être un peu excessive pour des gens aussi modestes que toi et moi (sourire), mais tu ne veux pas avoir besoin de t’y faufiler, n’est-ce pas ?

Pendant longtemps, je me suis dit (humblement) qu’entrer au Paradis serait suffisant. Oubliez les récompenses ! Comme ce chant qui dit : « Donne-moi juste une petite cabane dans un coin du pays de la Gloire. »

J’ai changé d’avis. Pierre nous dit comment y arriver toutes voiles dehors, le drapeau flottant au vent. Avec style ! Pas arrogant, mais heureux, reconnaissant et victorieux, notre victoire glorifiant le Dieu qui nous l’a accordée.

Des récompenses nous attendent dans le Ciel. Mais si je lis bien, certains d’entre nous vont y arriver en boitillant, avec quelques marques de brûlé laissées lors du passage au-travers du feu de Dieu.

« L’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15). C’est effrayant Tu te dis : « David, ça fait un peu peur, quand même ! » C’est censé faire peur.

Nous sommes les serviteurs de Dieu. Nous devons être sérieux quand nous accomplissons ce qu’Il nous a confiés sur cette Terre. «  Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,  sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur » (Colossiens 3:23-24).

Alors, comment puis-je faire une grande entrée plutôt que de devoir me faufiler en douce ? Pierre dit que la clé, c’est de toujours mieux connaître Jésus, chaque jour de notre vie (2 Pierre 1:2, 3). Construis intentionnellement ta foi sur le Seigneur Jésus qui t’a sauvé.

« A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,  à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.  Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:5-11).Voilà tes devoirs : arrête-toi et réfléchis à chacune de ces qualités. Lis différentes versions de la Bible pour voir comment elles sont traduites depuis le grec afin de mieux les comprendre. Est-ce que tu grandis continuellement dans chacun de ces domaines ? Si ce n’est pas le cas, demande de l’aide à Dieu. Il dit : « appliquez-vous d’autant plus. » Nous devons être sérieux à ce sujet, parce que, si nous le sommes, nous ne broncherons jamais. « En faisant cela, vous ne broncherez jamais. » Es-tu prêt ? « que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

As-tu bien compris ? « Pleinement accordée » ! Tu entreras avec style, sans avoir à te faufiler. Tu n’auras probablement pas de Porche et de lunettes de soleil, mais le Seigneur trouvera quelque chose d’encore mieux. Je te le garantis ! Tu seras éternellement content d’avoir été sérieux dans ton service pour le Seigneur.

Étude des dons de l’Esprit

Dieu en Action (Dons de l’Esprit)

Citation de Philippe Bouvard—« Les progrès dus à l’intelligence de l’homme sont-ils de nature à décourager les interventions de Dieu ? »  Il réagissait au propos du Docteur Theuillier, responsable du bureau médical de Notre-Dame de Lourdes, qui impute aux avancés de la science, le recul du nombre de miracles constatés annuellement à Lourdes.

Nous avons toujours un peu de doute sur de tels miracles (d’origine Mariale). Mais chez nous, où sont passés les miracles ?  Combien de chrétiens dans nos églises n’ont jamais vu un miracle ?  En Amérique, la majorité des membres des Assemblées de Dieu dans l’église de Pentecôte, n’est pas baptisée du Saint Esprit.

Asaph exprimait bien nos sentiments, « le Très-Haut n’agit plus comme autrefois… » mais il savait au fond de lui-même « Car tu es le Dieu de miracles » (Ps. 77 : 11, 15).

Les dons de l’Esprit deviennent-ils les dinosaures des églises de Pentecôte ?  Nous allons à la librairie chrétienne pour acheter des livres qui racontent les miracles que Dieu a faits autrefois ou ailleurs.  Les ossements ne sont pas aussi beaux ou redoutables que le dinosaure lui-même.

Aujourd’hui,  il y a même des « tests » pour vous aider à décider quels sont vos dons spirituels.  Mais j’ai plutôt la tendance à croire qu’ils mesurent les capacités et les tendances que Dieu a mises en nous dès notre naissance, plus que les dons de l’Esprit.

I.

a) Qu’est qu’un don de l’Esprit ?

Une intervention surnaturelle dans un chrétien pour l’aider dans l’évangélisation ou pour que l’Eglise soit édifiée.  La Bible parle des « manifestations » de l’Esprit (grec : Phaneros = manifester)

  • Par ces dons, il est manifesté, soit en parole soit en action, que Jésus est Seigneur (1 Cor. 12 :3). 
  • Ce sont les païens qui « se laissent entraîner aveuglement » (v.2).  Je crois que le surnaturel va toujours sembler bizarre à celui qui ne connaît pas Dieu, et va toujours interpeller l’Eglise.  Mais ce n’est pourtant pas nécessaire de nous laisser « entraîner ».  C’est le Saint Esprit qui partage ses dons et l’attention doit se porter seulement vers Jésus.  Il y aura des moments de débordements  mais ce n’est pas dans toutes les réunions.  Ce n’est pas nécessaire d’être en « transe » pour exercer un don de l’Esprit.  L’esprit des prophètes est sujet aux prophètes.
  • Une manifestation de l’Esprit est pour l’utilité commune et non pas pour l’élévation personnelle (v. 7). 
  • Les dons sont normalement éparpillés parmi tout le peuple de Dieu et non concentrés sur une personne (« à l’un est donné »—v. 8, 11). 
  • C’est l’Esprit qui décide qui aura tel don (11b) bien que nous ayons la liberté d’aspirer… 
  • Il y a peut-être certains dons et membres qui sont plus utiles ou plus en vue, mais chacun a une fonction importante, et sans ce don-là, le Corps en souffre (v. 22). 
  • Quand les membres et les dons fonctionnent comme il le faut, chaque membre souffre avec le membre qui souffre, et il se réjouit avec celui qui se réjouit (v. 25, 26). 
  • Les différentes personnes exercent différents dons

    (v. 28-30). 

  • Certains dons sont « meilleurs » et nous pouvons « aspirer » à ces dons (v. 31).  Lesquels ?  Je crois pour le chrétien « normal » c’est le don de prophétie (14 :1).
  • Sans amour ces dons et ministères ne font rien pour moi (13 :1-3).  Il faut remarquer que Paul n’a pas dit que « sans amour, le don n’est rien ».  C’est la personne qui les exerce.  Ah, oui.  Cela arrive que certains qui ont un cœur un peu louche, exercent pour un certain temps un don.  Le don est réel, mais eux, ils sont hypocrites, ou profiteur.  Normalement sans la repentance, le caractère pèse tellement sur le don que les résultats sont très mixtes à la long.
  • Le don ne valorise pas la personne à moins que cette personne ait l’amour de Christ dans le cœur (13 :4-8).  Cela nous semble bizarre que le don et la personne ne soient pas toujours le même.  Mais Dieu a parlé à Balaam par la bouche d’un âne.  Peut-être qu’il le fait toujours, de temps en temps.
  • Les dons disparaîtront quand le Seigneur reviendra (13 :10 ; 1 Cor. 1 :7).  Même avec ces merveilleux cadeaux, notre vision est tellement limitée.  Nous soupirons après la venue de notre Seigneur !

B)  J’insiste sur l’aspect surnaturel de ses dons.  Assez souvent, ils ont l’air tous naturel, mais c’est surnaturel.  Souvent, on a donné à ces dons une définition qui n’a rien à voir avec une intervention surnaturelle. 

– Par exemple, beaucoup disent que la prédication c’est le don de prophétie.  Elle peut être prophétique, mais normalement ce n’est pas cela.  Je crois que l’onction avec laquelle nous devrions prêcher est bien surnaturelle, mais en regardant le contexte de ce que Paul dit de la prophétie, je crois que c’est évident que c’est autre chose que la prédication et l’enseignement.

– D’autres disent que Dieu agit par la main des médecins pour opérer sa guérison.  Je glorifie Dieu pour les médecins.  J’y vais moi-même.  Je ne doute pas que la médecine vient du Seigneur et que Dieu agit avec les bons médecins.  Mais, ce ne sont pas les dons de guérison dont il est question dans la Bible. 

Nous essayons tellement de conformer la Parole de Dieu à notre expérience au lieu de chercher Dieu pour la vraie manifestation de son Esprit.

C)  Il y en a qui insiste tellement sur les dons et les miracles, qu’ils les banalisent.  On ne voit pas un miracle toutes les cinq minutes.  Autrement, l’impact est perdu. 

– D’autres sont toujours en train de nous casser les oreilles avec, « Où sont les miracles d’autrefois ?  Si nous avions la foi comme les gens d’autrefois nous entrerions dans l’hôpital, et nous guéririons tous les malades ».  Ils nous culpabilisent.  Mais eux non plus, ils ne voient pas grand chose.  Alors, peut-on critiquer si on est dans la même situation ?  A l’étang de Bethesda, Jésus n’a pas guéri tous les malades.  Il y a eu une seule guérison que le Père cherchait à ce moment-là.

d) Mais pourquoi Dieu a-t-Il donné les dons ?  (Prenons un  moment pour fouiller dans les Actes des apôtres.  Voir les actes surnaturels et quelle était la suite de chaque intervention de l’Esprit  1 :3/12 ; 2 :2-4/v, 7, 37, 41 ; 3 :7, 8/10b, 4 :4 ; 4 :8, 13 ; 4 :29-31/v.31-37 ; 5 :3/5, 11-16/v 14, 17 ; 5 :19, 6 :8/11, 7 :55, 59 ; 8 :6, 7, 12/v. 8, 8 :15, 17/19 ; 8 :39 ; 9 :3, 10, 18 ; 9 :34/35 ; 9 :40, 42 ; 10 :3, 11/44 ; 11 :28/29 ; 12 :7/11 ; 13 :2/3 ; 13 :11/12 ; 14 :1/1 ; 14 :3; 14 :9, 10/11, 19, 20 ;  16 :6-9/10 ;16 :18, 26/30 ; 18 :10/11 ;19 :5, 611, 12/10 ; 19 :15-20 ; 20 :9,10/12 ; 21 :11, 13 ; 23 :11 ; 27 :10, 22-25/44 ; 28 :5/7 ; 25 :8,9/10 ; 28 :25-28/30)  guérisons, visions, anges, prophéties, direction divine, etc.

  • révélation de Dieu/Sa louange
  • croissance de l’Eglise/salut des âmes
  • édification de l’Eglise et des membres individuellement

Ce sont des indications du ciel, les « petites révélations de Jésus ».  Jésus a promis que les apôtres rendront témoignage de Lui, mais aussi l’Esprit.  Quand la main de Dieu a agi comme ça, ses ennemis avaient mal à renier la vérité du Seigneur, surtout qu’eux n’avaient pas la même puissance.

e) Pourquoi ne nous les voyons pas si souvent ?

Dieu fait-il-la grève ?

– L’ambiance dans laquelle les dons se produisent.

Compassion/foi (la foi agit au travers l’amour)

– La science, nous aurait-elle enlevé la foi ?  Comparer par exemple notre société où l’idée est que tout s’explique par une réponse naturelle.  Si nous ne savons pas pourquoi quelque chose est arrivée, nous pensons qu’il doit exister une explication naturelle quelque part.  Si nous entendons un bruit que nous ne pouvons pas expliquer dans la nuit, nous ne disons pas que c’est un fantôme.  Dans beaucoup de sociétés du monde, il y a une croyance aux anges et aux démons, etc.… qui fait que le surnaturel ne surprend pas.  Quand nous disons que Jésus guérit, c’est dans leur « world view » qu’une telle chose est possible.  Mais dit cela à un européen….  Le « world view » (façon de voir et organiser la réalité dans notre esprit,) contribue-il, à ce que nous voyons les miracles ou non ?

– Y a-t-il un élément de désespoir dans la foi qui manque, parce que notre foi est beaucoup dans la science ?  Nous devrions être les « mendiants » dans la foi.  ‘Bénis soient les pauvres en esprit’ ceux qui réalisent qu’ils ne sont pas suffisants en eux-mêmes et qui cherchent Dieu de tout cœur pour une résolution.

f) Comment allons-nous faire pour qu’ils soient plus présents dans nos églises et nos vies ?

prêcher/étudier/désirer/oser/agir

II. 

Quels sont les dons ?

  1. dons de ministère (des personnes)  Eph. 4 :11.
  2. dons de l’Esprit.  (1 Cor. 12 :8-10).  Cette liste, inclut-elle tous les dons ?  Nous savons qu’au moins ces neuf sont de l’Esprit.
  3. les activités différentes.

  I Cor. 12 :4-6

Ces dons existent pour bâtir l’église et non pas pour augmenter l’importance de l’individu qui les manifeste (12 :7).  Si l’ennemi n’arrive pas à nous empêcher de croire pour que ces manifestations soient en évidence dans l’église, il a une autre manœuvre.  Il nous gonfle d’orgueil.

Après tout, c’est assez intoxicant de prier pour quelqu’un et que cette personne soit guérie, n’est-ce pas ?  C’est facile de croire à ce que l’ennemi murmure dans notre oreille lors d’une révélation que le Seigneur nous donne.  « Vous êtes vraiment fort dans le Seigneur, tu sais ? »  L’orgueil y croit—la jalousie et la division le suivent—et le diable rigole.

Ce n’est pas par hazard que le plus beau discours concernant l’amour dans toute la Bible se trouve au beau milieu de cet enseignement sur les dons de l’Esprit.  Cela nous étonne, mais ce ne sont pas les dons de l’Esprit qui rendent une personne spirituelle.  Ce sont les fruits de l’Esprit qui indiquent qu’un

Homme est mature (Gal. 5 :22, 23).  Ecoutez une description d’une personne spirituelle (1 Cor. 13 : 4 à 8).

Les Dons Spirituels

      Combien y en a-t-il ?  Certains comptent beaucoup,  mais il y en a au moins neuf ! 

Stanley Horton a noté, « Mais Paul ne dit pas de ces neuf dons, ‘Ce sont les dons de l’Esprit.’  Il donne simplement la liste disant, ‘voici un don donné par l’Esprit, puis un autre par le même Esprit.  L’insistance est sur le fait qu’ils viennent du Saint Esprit, pas en disant que tous les dons sont cités. » (« Ce que la Bible enseigne sur le Saint Esprit, » Horton, S. p. 209).

Dans cette étude nous nous limiterons pour la plupart à ses neuf dons.   

Il faut noter qu’il existe des idées différentes en ce qui concerne la définition de ses dons.  Je n’ai aucune notion que je sais tout et que ce que je dis est la dernière parole.  J’offre ces aperçus basés sur ma compréhension de la Parole de Dieu et de mon propre expérience.

Ces neuf se regroupent en triades :

dons d’expression, dons de puissance, dons de révélation.

A) les dons d’expression sont : le parler en langues, l’interprétation des langues et la prophétie.

  1.  le parler en langues (au moins 4 raisons pour que le Seigneur l’ait donné)  Divers sortes de langues : langues connues, inconnues, ou peut-être même le langage des anges (13 :1)
  • évidence initiale du Baptême du Saint Esprit.  En Actes, 3 fois (parmi les 5 instances où nous voyons les gens baptisés dans le Saint Esprit), il est dit clairement qu’ils parlaient en d’autres langues.  Les deux autres fois peuvent être inférées.  Certains argumentent qu’on ne peut pas établir la doctrine à partir des récits historiques comme Actes.  La question que je pose est simplement : Qui l’a dit ?  Si c’est une instance isolée et obscure, oui je comprends.  Si c’est quelque chose en conflit avec la révélation dans la Parole, je comprends.  Mais ici, Luc détaille comment c’était dans l’église primitive
    • (Actes montre la doctrine exprimée dans les épîtres en action).  Il était un compagnon de celui qui a écrit une grande partie des épîtres et nous a donné par l’Esprit une grande partie de notre doctrine.  Paul a sans doute lu ce que Luc a écrit.  Moi, je dirais plutôt que les Actes des Apôtres et les Evangiles nous montrent la doctrine en action.  Le problème qui se pose est que les gens cherchent le parler en langues au lieu de chercher d’être baptisés dans l’Esprit.  Le parler en langues est loin d’être le seul signe du baptême du S.E., et si c’étais le seul signe que j’avais, je me poserais des questions.
  • Une aide qui édifie le chrétien dans sa vie de prière.  « Il s’adresse à Dieu »  « Il parle des mystères » (peut-être Paul les compare aux paroles des adeptes des groupes secrets qui avaient certains mots que seulement les illuminés connaissaient.  Ce serait une autre façon de parler sans que quelqu’un de l’extérieur comprend), « il s’édifie lui-même » v. 4 ; l’apôtre désire que tout le monde parle en langues, v. 5 ;  quand je prie ainsi mon esprit est en prière, v. 14 ;   Le parler en langues sans interprétation n’est pas pour l’édification de l’église  « vous parlerez en l’air » v. 8. (ex. les deux pasteurs dans la vidéo qui se parlaient assez longtemps l’un à l’autre en d’autre langues. A mon avis, ce n’est pas biblique) ;  dans l’église, il y a des dons qui sont plus utiles que le parler en langues, v. 19 ; si tout le monde parle en langues très forts au même moment, un inconverti sera peut-être choqué par ce qu’il voit et par ce qu’il ne comprend pas du tout, v. 23 ; si on parle en langues (fort) dans l’assemblée il faut qu’il demande l’interprétation du Seigneur ou se désister et parler doucement à lui-même, v. 13, 28 ; le contenu du parler en langues sera quoi ?  Des bénédictions et des remerciements au Seigneur v. 16, 18.  Est-ce que l’Esprit peut lancer un appel aux inconvertis ou aux rétrogrades par un parler en langues et son interprétation ?  Peut-être.  Regardez le contenu de la prophétie au v. 24.  Certains disent que le parler en langues est toujours dirigé vers Dieu. Mais je crois qu’on peut faire un argument assez fort des versets 21 et 24. Dieu s’adresse à nous au travers de ses expressions.  Nous pouvons même chanter en langues au Seigneur dans notre vie de prière privée, v. 15.  Le chant en langues dans une réunion de l’église doit-il être interprété ?  J’ai la tendance à dire que ce serait mieux, mais c’est moins commun et je crois qu’il y a une puissance d’interpeller dans la musique même.  Je vous donne mon avis.  Cela ne devait pas être long, et je crois qu’il est surtout mieux s’il est interprété.  Et si tout le monde chante en langues en même temps ?  J’ai été présent quand cela est arrivé et je dois être franc, d’un point de vue personnel je croyais que c’étais très édifiant pour l’Assemblée.  C’était un moment quand tout le monde priait ensemble et cette façon de louer le Seigneur, marchait très bien dans le cadre.  Encore je donne mon avis personnel.  Je ne crois pas que Paul ait cité tous les cas possibles pour des expressions de l’Esprit et personnellement, je crois que ceci édifie.                

Ces langues sont une aide précieuse dans notre vie de prière. Le parler en langues, accompagné par l’interprétation a sa place dans le culte mais il doit être exercé en ordre (pas plus de deux ou à la limite trois, v. 27, 39, 40).

Quand Paul pose la question, « Tous parlent-ils en d’autres langues, » 1 Cor. 12 :30, il est évident qu’il parle d’une autre chose que le parler en langues dans la prière privée.  Il dit clairement qu’il désire que tous parlent en d’autres langues (14 :5).  Mais nous parlerons maintenant du parler en langues qui est pour toute l’église.

  • Par lui l’Esprit édifie l’Eglise, si cela est accompagné d’interprétation.  Il est possible que le parler en langues avec son don compagnon, l’interprétation des langues, porte une bénédiction qui équivaut à celle de la prophétie (v. 5b).   Normalement, il ne devrait pas être plus de deux ou au plus trois à parler en langues avec l’interprétation dans une réunion.  Si personne ne les interprète, il faut que celui qui parle reste silencieux.     
  • Le parler en langues est un signe qui interpelle les inconvertis.  V. 21, 22.  Je ne crois pas que le signe qui les interpelle est, celui de v. 23 quand tout le monde parle d’une haute voix ensemble en langues.  Les non-convertis ne sont pas forcement frappés non plus quand l’église passe une grande partie de la réunion en parlant en d’autres langues pendant que les autres attendent qu’ils terminent.  Le problème vis à vis des inconvertis ne semble pas être le fait que quelqu’un parle en d’autres langues.  Il y a une certaine valeur de « choque » qui risque de piquer leur attention.  Le problème était pour ceux qui ne faisaient que cela ou qui parlaient très fort pour très longtemps.  Nous pouvons contrôler notre esprit v. 32.  Nous ne devons pas nous laisser entraîner comme les païens de 12.2.  Dieu ne nous oblige pas, bien que parfois les sentiments et les émotions spirituels soient très forts.  Notre cœur doit être pur avec le désir de bénir l’église, non pas de montrer combien nous sommes spirituels.  Les parlers en langues sont surtout un signe quand les langues parlées sont connues par l’incroyant, comme au jour de la Pentecôte.
  • Le parler en langues peut nous aider dans les prières d’intercession.  Cela nous arrive de ne pas savoir comment prier et l’Esprit vient à notre secours, priant exactement selon la volonté de Dieu (Rom. 8 :26-28).  Il existe plusieurs témoignages des gens réveillés la nuit avec le fardeau de prier pour une autre personne.  Puisqu’ils ne savaient pas quoi prier, le Saint Esprit intercédait par leur cœur et leur bouche.  Je ne sais pas quel est cet effet dont Paul parle en Rom. 8 :26-28 lorsqu’il parle des soupirs inexprimables, mais c’est quand même une chose que l’Esprit fait parfois.

Cela peut être le parler en d’autres langues, mais peut-être il est autres choses. 

  • De mon expérience le parler en langues est un don qui nous aide à entrer dans la présence de Dieu et qui « met le feu » à nos prières personnelles.  Assez souvent, il nous semble que nos prières sont sèches ou vides.  L’Esprit vient dans le parler en langues pour la donner la vie à nos prières.

L’interprétation des langues est le don de rendre dans une langue connu de l’assemblée ce qui a été dit en d’autres langues. A mon avis, ce n’est pas forcément une traduction, mot par mot, mais une expression qui donne le sens de ce qui a été dit.  Celui qui parle,  peut donner l’interprétation ou bien cela peut être une autre personne de l’assemblée.  Celui qui parle en langues est invité de prier pour l’interprétation.  S’il n’y a personne dans l’assemblée qui interprète,  que celui qui parle se tait, au lieu de recommencer de parler en langues (14.13)

La prophétie.  Dans l’ancien testament Dieu communiquait à son peuple par l’intermédiaire des prophètes.  Ils étaient les porte-paroles du Seigneur.  C’était l’Esprit Saint qui parlait par eux (2 Pi. 1 :21).  Ce qu’ils disaient *annonçait l’avenir, *rappeler le peuple à l’ordre quand il dérivait (2 Rois 17 :13), et le *réconforter quand il était abattu et faible.  *Les gens consultaient les prophètes pour savoir ce que Dieu conseillait (2 Rois 3 :11).  Dieu *se révélait par les paroles de ses prophètes.  Le peuple de Dieu aurait été beaucoup plus pauvre sans les révélations du caractère de Dieu en Esaïe, par exemple.  Quand nous pensons aux prophètes, c’est surtout ce phénomène de la prédiction qui saute aux yeux.  Mais si vous analysez ce qu’ils ont dit, il n’y a pas beaucoup de versets qui annoncent l’avenir.  Il y en a bien sûr des centaines, mais par rapport au nombre total de versets, ce n’est pas énorme.                   

Le caractère de la prophétie dans le Nouveau Testament a changé en ceci : si le prophète était le porte-parole de Dieu, révélant ses voies dans l’Ancien Testament, nous avons une révélation encore plus éclatante, celle du Fils de Dieu lui-même (Héb. 1 :1)………………………….  La prophétie du Nouveau Testament est même encore moins axée sur la prédiction de l’avenir.  Cela existe, mais attention, il y a des profiteurs qui ne sont pas loin des « diseurs de bonne aventure ».  Tout de même, nous voyons Agabus qui annonce une disette à Jérusalem, ce qui s’est passé par la suite.  Nous le voyons plus tard annonçant à Paul ce qui lui arriverait à Jérusalem.  D’autres églises lui ont dit la même chose, (tout en ajoutant leurs propres conseils).  Je crois que cet aspect de prédiction est normalement dans le ministère d’un prophète, et cela sera assez rare, d’après moi, dans l’église typique.  Je ne crois pas que cela arrivera tous les dimanches.  ………………………………. .Nous voyons cette dimension de prédiction/ révélation dans la vie de Paul (1 Thessa. 4 par exemple), et Pierre (2 Pierre).  Le Seigneur Jésus lui-même dessine l’avenir (Mat. 25).                            *********************************************

Celui qui prophétise dans l’église n’est pas forcément un prophète.  A Ephèse, Paul a baptisé des nouveaux chrétiens (Acts 19).  Ils ont été tout de suite baptisés du Saint Esprit, parlant en langue et prophétisant.  Alors la prophétie n’est pas seulement à la portée des gens qui sont très avancés spirituellement.

Les prophéties du Nouveau Testament n’ont pas la même force que les prophéties écrites dans l’Ancien Testament.  Ce n’est pas la Parole de Dieu infaillible.  Dans l’Eglise, les prophéties doivent être « jugées » par d’autres gens spirituels (1 Cor. 14 :29).

« Juger» ici est le même mot qui est utilisé en 1 Cor. 6 :5 dans le sens de décider entre deux frères en dispute, et en 1 Cor. 11 :31 où nous sommes conseillés de nous juger nous même avant de prendre la Saint Cène.

« N’éteignez pas l’Esprit ; ne méprisez pas les prophéties, mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (1 Thessa. 5 :19-21).   

Est-ce qu’il est possible quand dans certaines « prophéties » il y ait quelque chose qui soit, disons, un peu moins inspiré ?  Probablement.  Mais il ne faut pas mépriser.  Il faut peser, penser, réfléchir et retenir ce qui vous édifie, même si cela fait un peu mal.

Il est possible  que le  sens du verbe « juger »  ait une meilleure traduction comme peut-être « peser », « considérer ».  Je crois que les deux sens sont vrais.  Tout prononcé de Dieu est en accord avec sa Parole écrite, la Bible.  Il faut considérer si ce qui est dit est en accord avec sa Parole.

Mais il faut aussi considérer ce qui a été dit, le peser, pour voir si par elle Dieu nous parle.  Si la réponse est « oui », il faut donc changer notre manière de vie en conséquence.

Contenu. 

  1. Edification (gc. Oikodom­­e)= l’acte de bâtir
    1. Exhortation (encourager-« français courant » « instruction et stimulation dans leur foi » version « Semeur »-v. 31)
    1. Consolation (gc. Paraklesis) aussi traduit comme « conforter ».  voir 2 Thessa. 2 :16, 17.  Le grec veut dire, « appelé aux cotés de quelqu’un ».  Cela vous rappelle-t-il un autre Consolateur ?  Jean. 14 :6
    1. Message aux inconvertis ou ceux qui ne sont pas instruits (1 Cor. 14 v. 24, 25),
    1. Un « signe » pour les croyants (v. 22).
    1. Un avertissement ou encouragement de l’avenir (il faut que cela s’accomplisse)

« Quand ? »  Nous pouvons « contrôler » l’impulsion prophétique.  Nous ne sommes pas maîtrisés par nos émotions mais pour vraiment donner le maximum à l’église, nous pouvons même « garder » l’inspiration pour le moment propice de donner la prophétie dans la réunion.  « Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes. » v.32.  La déclaration, « Je ne pouvais pas m’empêcher » est probablement fausse.  « Je ne voulais pas… » oui, « pouvait pas » non.

« Attitude » (respect pour les autres + ordre)  v. 29-33.

Les Dons de Révélation 

Parole (message)  de sagesse—Il me semble que cette parole ou ce message de sagesse sera une révélation de la pensée de Christ (qui est la sagesse de Dieu) pour une situation précise.  Ce ne sera pas toute la sagesse du monde et celui qui exerce ce don n’est pas forcement très sage normalement.  Ce sera un « flash » de sagesse pour une situation précise.

Cela peut aussi être une révélation de quelque chose que nous ayons en Christ Jésus ou une révélation d’un aspect de sa personnalité.  Vous saurez que ce don est de Dieu parce qu’il sera en accord avec

Jacques 3 :17.

  1. Le mot en grec est « sophia ».  Il veut dire, « sagesse, large et pleine intelligence. »
  2. Voilà d’autres endroits où ce même mot est employé—Rom. 11 :33 ; 1 Cor. 1 :17, 19 (dans ces versets il est question du contraste entre la sagesse du monde et la sagesse de Dieu.  Le Christ est la sagesse de Dieu, alors dans cette manifestation spirituelle il y aura une manifestation de Christ.  Nous devons la chercher.  Dieu L’a fait sagesse pour nous.  Cette parole ne sera pas en accord avec la sagesse de ce monde.  Le Christ en  sera sa source et le grand plan de Dieu par Jésus Christ sera son contexte.  Il sera exalté par ce qui est dit : Eph. 1 :17 ; 3 :10 ; Col. 1 :9 ; 1 :28 ; 2 :3 ; 3 :16 ; Jacques 1 :5 —si vous avez besoin de sa sagesse, demandez la à Dieu.  Il la donne librement.  3 :13 —la sagesse de Dieu est humble.  Voilà une description de sa sagesse (Jacques 3 :17)–. 
  3. Dans une assemblée générale, il y eut un débat assez vif.  Il y avait un message en langue avec interprétation. L’un était pour et un autre, contre.  Ces frères marchaient-ils dans la sagesse de Dieu ?
  4. Exemples :
    • Jacques à la conférence de Jérusalem (Actes 15 :19, 20, 28)
    • Paul étant arrêté par l’Esprit et dirigé à Philippes (Actes 16 :6-10)
    •  ?? Peut-être quand Paul faisant connaître la révélation de Jésus à Ephèse (Eph. 1 :17 ; Col. 2 :3)
    • Pierre  donnant l’ordre de baptiser des non-juifs

(Actes 10 :43)

  1. Pierre sachant qu’il fallait aller avec les serviteurs de Corneille (Actes 10 :20).
  2. Barnabas cherchant Saul pour l’aider (Actes 11 :24, 25). ??
  3. Jérémie prévenant le reste du peuple d’Israël qu’il ne devait pas descendre en Egypte.
  4.  Behatsleel, rempli de sagesse pour bâtir le tabernacle.
  1. Attention : Ce n’est pas le don de diriger ni d’appeler les autres au ministère.

Parole (ou message) de Connaissance

  1. Le mot en grec est « gnossis. »  Selon Robertson c’est « perspicacité, pénétration, clairvoyance. »
  2. C’est surnaturel.  Ce n’est pas tout connaître.  Il y a une connaissance, même sagesse spirituelle qui se développe en nous au fil des années suite à notre soif et à notre recherche spirituelle de Dieu et dans sa Parole.  Mais ce n’est pas cela.  C’est une parole, un « flash. » C’est une connaissance limitée par laquelle nous connaîtrons quelque chose du Seigneur que nous n’aurions pas connu naturellement.
  3. Je crois qu’il va de paire avec la parole de sagesse.  « Connaître » est de savoir quelque chose.  « Sagesse » est de savoir quoi faire avec la connaissance.
    1. « Pierre, quelqu’un est à la porte. »  Une révélation.  Une connaissance de quelque chose avant qu’il ne frappe à la porte.  « Va avec. »  La sagesse de Dieu (Actes 10).  Dieu a fait cela d’une manière surnaturelle pour que Pierre soit encouragé. C’était vraiment de Dieu, parce que le Seigneur allait planifier quelque chose qui allait exploser son petit monde « kascher. »
    1. Joseph savait quel était l’interprétation du  rêve du roi—connaissance.  Le conseil fut basé sur cette connaissance—sagesse.
    1. Croyants dans les églises, « Les liens t’attendent à Jérusalem, Paul. »  Connaissance (ou prophétie).  « N’y va pas. » Pas de sagesse parce que la volonté de Dieu pour Paul était d’y aller.
    1. Pierre a dit, « Tu mens, Ananias ! » Connaissance.  « Tu va mourir ! » Foi ou miracle.
  4. Il faut savoir que faire avec la révélation.  Très souvent c’est pour la prière et pas pour autre chose.  (La femme qui reçut la révélation que le  missionnaire était en danger, pria pour lui).  Vous pouvez faire du mal si vous agissez sans discrétion.  Je crois que vous pouvez même faire appel à des gens spirituels afin d’avoir la confirmation que cela vient de Dieu.  Cela peut être une aide merveilleuse dans la cure d’âme.  Des fois, la connaissance vient même dans un rêve.  Mais attention, il y a des rêves qui viennent parce que nous avons mangé une pizza pimentée à 22h du soir !
  5. Celui qui a la connaissance de Dieu jugera selon la réalité et non pas selon l’apparence (Es. 11 :2, 3).
  • D’autres voient en ce don une autre définition.  Quand ils regardent 1 Cor. 14 :6,  il semble que la parole de connaissance peut être considérée dans la famille de révélation, de prophétie et d’enseignement.  Dans ce cas, on pourrait avoir une révélation de la Parole qui révèle Jésus plus clairement—mais dans un éclair de perspicacité.  Cela doit être quelque chose qu’on serait capable de partager avec d’autres chrétiens pour l’édification.

Je crois que les deux définitions sont valables.  Il est peut-être plus important de savoir ce qui est possible d’après les exemples qu’on voit dans la Parole,  que de mettre un nom précis sur chaque manifestation.

Le discernement des esprits

  1. C’est la capacité de savoir par quel esprit une personne est animée quand il parle ou agit.  Ce n’est pas le don de criticisme, mais une révélation de Dieu.
  2. Dans le monde spirituel, il y a au moins trois esprits qui parlent : l’Esprit de Dieu, l’esprit humain, et l’esprit du diable (ou des esprits démoniaques).  Parmi le peuple de Dieu c’est l’Esprit de Dieu qui parle et parfois l’esprit humain—ou un mélange des deux.  C’est pour cela que tout doit être pesé, jugé, et considéré.
  3. Parfois, il y a quelqu’un poussé par un démon qui se glisse dans l’assemblée pour perturber le peuple de Dieu.  Il donnera un message qui sème la confusion ou qui entrave l’action du Saint Esprit.  Celui qui aura le don du discernement des esprits, saura du Seigneur quand il peut l’exposer.  Quand le Seigneur montra à John que c’était un démon qui parlait et non pas l’Esprit Saint quand une personne semblait être baptisée du Saint Esprit.
  4. Attention.  Cela peut être quelqu’un qui n’est pas bien dans sa tête, mais pas forcément poussé par le diable.  Ai, yii, yii, yii, yiii.  Nous ne pouvons pas se servir de nos aprioris et nos préjugés pour attaquer quelqu’un en disant que c’est un mauvais esprit qui parle.  C’est une révélation et non pas une manière de gagner une dispute.  Il y a des doctrines inspirées par les démons, selon Paul.
  5.  Le message inspiré par le démon n’est pas forcement incorrect en ce qu’il dit.  La fille possédée par un esprit de divination, disait la vérité en ce qui concernait Paul et sa bande.  Les démons disaient aussi la vérité sur Jésus, mais le Seigneur leur a fermé la bouche.  On n’a pas besoin de témoins comme ceux-là.  Attention aux esprits qui veulent toujours vous flatter.  Peut-être la personne même se croit sincère mais ce n’est pas un encouragement aux œuvres bonnes.  C’est plutôt un encouragement vers l’orgueil.  L’encouragement est bon, mais quelqu’un qui nous flatte toujours est dangereux.  Le diable emploie cette tactique plus souvent que les blasphèmes contre le Seigneur Jésus.  Il aimerait blasphémer mais cela le révèlerait.  Ce sera trop évident.
  6. Il arrive parfois que le jeune chrétien dise quelque chose de lui-même.  Ce n’est pas un mauvais esprit mais un jeune qui n’a pas encore assez de foi ou un esprit humain orgueilleux.  Personnellement, j’éviterai de corriger quelqu’un qui est sincère devant toute l’assemblée, si c’est possible.  Je lui parlerai en privé.  Si c’est un démon qui parle, ça, c’est autre chose.
  7. A mon avis, ce don doit être en opération quand on chasse un démon pour savoir que c’est vraiment un démon et non pas un esprit humain malade.
  8. Si une église a des manifestations spirituelles, ce don est indispensable.  C’est le fusible qui saute pour que la maison ne brûle pas.
  9. La Bible nous avertit que les faux prophètes viendront.  Ce n’est pas, « ça se peut qu’ils viennent », mais ils viendront (1Jean 4 :1)
  10.  Exemples :
    1. Les prophètes qui parlaient à Achab.  Puis le vrai prophète parla.
    1. Les ennemis prophétiques de Jérémie.  Ils se sont servis du nom du Seigneur et de ses promesses dans leurs proclamations.  Mais c’était la parole de Jérémie qui s’est accomplie.
    1. La fille qui flattait Paul et ses compagnons.
    1. Siméon le magicien.

Mesure tout par la Parole de Dieu.  Même s’il n’y a pas de révélation précise, elle nous montre quand les gens se dérapent.

Les dons de puissance :   dons de guérison, don de foi,  don d’opérer des miracles. 

Ce sont des dons qui frappent l’oeil, qui peuvent porter une grande bénédiction dans l’édification et l’expansion de l’Eglise.  Ce sont des dons que les gens désirent souvent plus que les autres.  Ils ne sont pas si communs.  Il y eut des extrêmes dans l’enseignement de ses dons et voir des exagérations, comme pour tous les dons, d’ailleurs.

Je crois que les exagérations sont venues parce que nous pensions que ces dons se manifestaient systématiquement. Mais en réalité, Dieu les donnait ponctuellement.

Dieu envoie un ange et Pierre a été miraculeusement délivré de la prison.  Jacques a perdu la tête.  Etait-ce un manque de foi chez Jacques ?  L’église oubliait-t-elle à prier ?  Je ne crois pas.  Dans le premier cas,  Dieu avait besoin d’un miraculé, dans le deuxième, il avait besoin d’un martyr.  Il était glorifié et l’église avançait dans l’édification dans les deux cas (évidement nous préférons être à la place de Pierre que celle de Jacques dans ces cas-là).

La Bible dit que les paroles de connaissance sont partielles aussi bien que la prophétie.  On ne sait pas tout.  Dieu nous révèle une partie.  Je crois que tous les dons sont partiaux dans ce sens.  Malheureusement, ce n’est pas tous les malades qui sont guéris, pas toutes les montagnes qui tombent.  Il faut en escalader certaines.  Mais je suis sûr d’une chose : si le Seigneur n’accorde pas une intervention surnaturelle, il accordera une grâce surnaturelle.

L’écharde piquait Paul très fort.  Il criait au secours au Seigneur.  Le Seigneur répondait simplement, « non, ma grâce te suffit …car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.  Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi…en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »  2 Cor. 12 :9, 10.

Je crois qu’il y a deux erreurs qu’il faut éviter :

– La première est de ne pas attendre  grandes choses de Dieu.  Dieu fait des miracles, mais nous ne les voyons pas trop souvent.  Alors, débrouillons-nous tant bien que mal comme tout le monde.  Je crains que ce soit l’erreur dans laquelle la plupart des églises est tombée.

– L’erreur de l’autre extrême consiste en disant que Dieu fera un miracle seulement à chaque fois que  nous aurions  assez de foi.  Alors, si la guérison n’arrive pas ce n’est pas Dieu, mais un manque de foi de notre part. Cela peut être cruel.

Mais pour la plupart, ce n’est pas notre problème.  Ces dons ont été donnés pour l’édification de l’église et l’expansion de celle-ci.  Combien de membres de nos églises ont vu un miracle de leurs propres yeux ?  Ou une guérison immédiate.  Peu.

Cherchons la face du Seigneur et demandons-Lui, avec persistance, de nous accorder ces dons qui bâtissent l’église.

Des dons de guérison :

  1. Ce sont des dons surnaturels que Dieu a donnés pour rendre la santé aux malades. Ce n’est pas le boulot du médecin.  J’apprécie beaucoup les docteurs, mais leur science est naturelle et pas surnaturelle.  Ces dons sont surnaturels (les dons de l’Esprit de Dieu). Je crois que chaque fois que nous prions pour un malade, il faut attendre que cette personne soit guérie, tout en realisant que si le Seigneur a un autre projet dans cette situation Il est toujours Seigneur et Il fait selon sa sagesse.  Trois choses frappaient dans le ministère de Jésus : la puissance de sa prédication et de son enseignement ; le nombre de guérisons; et le nombre de démons chassés.
  2. Une chose qui saute aux yeux,  c’est que ce « don » est au pluriel.  « Des dons de guérisons ».  Cela indique qu’il y a plus d’une manière que ce don se manifeste.  Il y a des gens qui semblaient « doués » par Dieu dans ce domaine et Il se sert souvent d’eux comme ça.  Mais nous pouvons aussi appeler les anciens de l’église (Jacques 5 :14).  Quelquefois des gens sont guéris en écoutant la Parole, d’autres reçoivent une « parole de foi, » certains sont oints d’huile, et encore d’autres croient tout simplement à la Parole de Dieu.
  3. C’est un don qui montre la compassion de Christ.  Son ministère terrestre était marqué par ce don.  C’est juste ici que je lutte un peu.  En voyant le désir du Seigneur à guérir, suis-je correcte en disant que parfois ce n’est pas sa volonté de guérir ?  Honnêtement, cela reste une question ouverte pour moi.  Si le Seigneur ne guérit pas, ce n’est pas un manque de compassion mais pour d’autres raisons.
  4. C’est un don qui est très utile pour l’évangélisation pour un grand nombre de personnes.  Aimé Semple Macpherson était un évangéliste, il y a presque cent ans de cela.  Des foules sont venues pour être sauvées et guéries dans ces réunions.  Elle disait « Je ne prêche pas Jésus comme, ‘le Grand J’étais’, mais comme ‘le Grand Je Suis !’  Ces guérisons témoignaient  de sa résurrection et  de sa puissance.

Exemples :

  • plein dans le ministère de Jésus.
    • L’homme à la Porte du Temple appelée « La Belle »
    • L’homme impotent des pieds à Lystre
  • Certaines afflictions parmi les inconvertis semblaient d’avoir une origine démoniaque.  (fils atteint d’une épilepsie. Certains avaient un esprit de surdité.  Satan avait courbé une pauvre femme pendant des années.  Attention : ce ne sont pas  toutes les personnes atteintes de ces types de maladies qui sont affligées par un esprit.  Souvent Jésus n’a pas chassé un esprit.  Il les guérissait, tout simplement, et l’esprit devait partir.
  • Quelques-uns uns affirment que si la maladie part immédiatement, c’est un miracle.  Si elle part progressivement, c’est une guérison.

Le don d’opérer des miracles :

Un miracle serait l’intervention surnaturelle dans le monde naturel qui met à côté momentanément les lois de nature.  Nous avons banalisé les miracles en donnant le nom « miracle » à beaucoup de choses.

a) Exemples

  • Quand Jésus a calmé la tempête, c’était un miracle.
  • Quand Eli a appelé le feu du ciel, c’était un miracle.
  • Quand Pierre a ressuscité Tabitha par la puissance de Dieu c’était un miracle.
  • Quand Jésus a changé l’eau en vin, c’était un miracle.
  • Quand ton fils a réussi son examen de mathématiques c’était une réponse à la prière, mais pas forcément un miracle.

Ce don semble surtout avoir pour but d’interpeller les gens et les tourner vers le Seigneur.  Pour les chrétiens, cela augmente leur foi.  Regardez la joie d’Israël quand ils ont passé la Mer Rouge et que Dieu a détruit leurs ennemis.

b) Certains dons semblent plus présents dans le ministère de ceux qui ont  des de ministères accompagnés de dons dans l’église, c’est à dire, les apôtres, prophètes et évangélistes.

Le don de foi

Ce n’est pas la foi « ordinaire. »  C’est une foi puissante pour une situation précise.  C’est une foi qui déplace les montagnes.  Il semble qu’il y ait des chrétiens qui ont plus de foi que les autres.  C’est sûr que chacun a une mesure de foi.

Mais il arrive que nous ayons besoin de grandes choses.  Tout d’un coup, un membre de l’église est « saisi » par la foi.  Au moins deux fois, le Seigneur m’a saisi comme ça pour prier pour les personnes qui s’étaient éloignés de Dieu.  Dans les deux cas, il y eut des résultats assez extraordinaires.

Dieu nous donne de Lui demander des choses folles, et nous le croyons.

Écraser les héritages indésirables

Une vérité surprenante nous aide à vaincre le péché dans notre vie.

Les sans-abris Zsolt et Geza Peladi n’ont pas dû en croire leurs oreilles quand des travailleurs sociaux les ont trouvé et leur ont annoncé une nouvelle difficile à digérer. Ils avaient hérité de l’argent de leur grand-mère en Allemagne : environ cinq milliards de dollars !

A l’époque, les deux frères vivaient dans une grotte en Hongrie, couverts de haillons et fouillant dans les ordures pour survivre.

La semaine dernière, j’ai probablement énervé certains d’entre vous en parlant de malédiction et d’héritage. J’ai dit que « les malédictions familiales » dans notre vie étaient démolies par l’œuvre de Jésus au Calvaire et que nous entrions dans une bénédiction de mille générations.

« Cependant » ai-je dit d’une voix sinistre « parfois, nous recevons des héritages de la part de nos parents qui peuvent ressembler à une malédiction. » Cette semaine, j’allais vous parler de la façon de se débarrasser des ces « héritages » indésirables.

Alors… accrochez-vous !

Ce n’est plus à vous

Tout d’abord, il faut réaliser que cet héritage ne nous appartient plus.

« Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.

« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:13, 14).

J’aime la façon dont la version le Message traduit cela : « Le péché ne peut pas vous dicter votre façon de vivre. »

Le comédien Flip Wilson avait l’habitude de dire : « Le diable m’a poussé à le faire. » Pour ceux qui n’ont pas de relation avec le Seigneur Jésus, c’est vrai. Nous étions sous la domination du péché. Le diable était notre maître (Éphésiens 2:1-3).

Mais plus maintenant. Nous changeons de royaume quand nous nous confions en Jésus. Nous avons un nouveau Roi. Le diable ne nous retient plus prisonniers.

Je devrais peut-être ajouter qu’il essaie. Il essaie vraiment ! Et nous sommes parfois réellement tentés.

Puisque je suis en train d’irriter certaines personnes, allons un peu plus loin. (Et vous êtes libres de ne pas être d’accord avec moi. Soyez simplement gentils dans votre désaccord.)

Une prière douteuse

Il y a une prière que j’ai entendue dans différentes églises. « Seigneur, nous ne sommes que des pécheurs sauvés par grâce. » Je ne suis pas d’accord avec ça. Soit nous sommes des pécheurs, soit nous sommes sauvés.

Soixante fois (60!) dans le Nouveau Testament, la Bible nous appelle « saints. » Il est parlé trente fois de pécheurs et ces gens ne font définitivement pas partie du peuple de Dieu. « Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs » a dit Jésus dans Luc 5:32.

Pourquoi ne pas prier : « Seigneur, nous sommes tous des saints, sauvés par grâce. » Et je dirai « Amen » du fond du cœur. Mais des pécheurs sauvés par grâce ?

Sommes-nous des pécheurs sauvés ? Non. Nous sommes l’un ou l’autre.

C’est comme si tu disais que tu étais un supporter de PSG/OM. Cette seule idée est suffisante pour qu’un supporter de l’une de ces deux équipes s’effondre au sol en se tenant la poitrine, foudroyé par une crise cardiaque.

Je sais que Paul a écrit : « C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j’ai obtenu miséricorde… » (1 Timothée 1:15-16). Paul parlait de sa vie d’avant. Nous ne croyons pas que Paul était toujours un blasphémateur, persécuteur de l’Église, n’est-ce pas ? Ça, c’était le Paul pécheur.

Nous ne pechons jamais?

Attends un peu. J’entends d’ici les engrenages de ton cerveau grincer. Je ne dis pas que nous ne péchons jamais. Nous péchons. Même des saints sauvés échouent, parfois. Ça a été une révélation pour moi quand j’ai réalisé que le pardon dont il est question (et qui est complètement nécessaire) dans Jean 1:9-2:1 est promis à des disciples de Christ !

Mais si nous nous considérons nous-mêmes comme des pécheurs par nature plutôt que comme des saints par nature, nous commençons la bataille contre l’héritage de péché que Satan veut nous donner en étant déjà vaincu. Nous disons par là que la foi en Christ n’a pas fait de nous de nouvelles créatures alors que la Parole de Dieu certifie que nous le sommes (2 Corinthiens 5:17).

Le « pécheur » a une conscience, mais le saint a davantage. Il a Jésus qui vit en lui et ça fait toute la différence ! La conscience nous pique un peu quand nous péchons, mais elle devient insensible au bout d’un moment, quand nous l’ignorons.

Pour nous croyants, l’Esprit de Dieu vit en nous et Il nous reprend encore et encore, sans jamais arrêter. Il peut même devenir vraiment sérieux si nous n’obéissons pas (1 Corinthiens 11:29-31).

Nous vivons intentionnellement la vie de l’Esprit par la puissance de l’Esprit en nous. « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses.

« Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (Gal.5:22-25).

Donc, la clé pour refuser l’héritage du diable et vivre la vie que Dieu a placée en nous, c’est de placer notre foi en l’œuvre de Jésus qui change la vie. Nous avons confiance en Son Esprit pour nous donner la puissance de vivre comme Lui. Toutes sortes de bons fruits découlent de ça.


David Porter combine 50 ans de ministère en Amérique du Nord et en Europe avec une vision de la vie humoristiquement sérieuse. Sa passion, c’est une spiritualité qui agit dans la vie quotidienne. Vous pouvez souscrire à ce blog ou faire un commentaire en envoyant un e-mail à davidscoffeestains@gmail.com

C’est pas Versailles ici !!

Christophe Marull


Cette pub que nous avons vu ces derniers temps, m’a ramené à mon enfance, et oui Papa utilisait cette phrase il y a déjà quelques temps.
Bien sûr je suis certain que pour beaucoup cette phrase résonne aussi.
Alors bien sur, Papa n’était pas soucieux de l’écologie, mais il faisait simplement attention au gaspillage.


Plus tard avec notre mariage, l’arrivée de mes deux cadeaux, j’ai moi même pratiqué l’écologie de l’argent, et oui nous n’étions pas à Versailles
Les enfants ont vite joué le jeu, comme une évidence, faut dire que leur
génération a pris conscience des enjeux pour notre belle terre.
Mais voilà un problème persiste au sein de mon château, le problème s’appelle Katia. Ma femme a cette tendance à laisser les lumières allumées quand elle quitte les pièces.

Dans la bible laisser sa lampe allumée est une bonne chose, voir la parabole des vierges sages. Mais voilà dans notre cas, nous sommes bien dans un problème de gaspillage, et d’écologie.
Mon problème c’est que moi avec mon enfance très empreinte d’écologie, je supporte très mal de trouver les lumières allumées.
Je suis passé par différents stades, apprentissage, pédagogie, jusqu’à la colère,
Mais voilà rien à faire, le problème persiste.
Dernièrement, et j’ai mis le temps, car nous affichons bientôt 28 ans de
mariage, j’ai commencé à réfléchir autrement, bien sûr j’ai compris depuis
quelques temps qu’elle ne le fait pas pour me défier ou mettre à mal ma
patience. J’ai cherché à l’aider, mais aussi pour ma quiétude.

Nous avons un sous-sol, et nous stockons les réserves alimentaires du quotidien : eau, lait, et d’autres aliments secs.
Katia descend plus que moi chercher les besoins de la journée et sur son chemin deux interrupteurs sont là pour la défier.
Un jour au KFC, j’ai pris une salade, et pour la sauce, un petit tube en verre servait de contenant, pas très écolo ceci dit. J’ai trouvé ce petit objet sympathique, et comme je suis souvent à la recherche d’une deuxième vie pour les emballages, je décidais de garder ce tube.

Une idée m’est venue dernièrement de un témoin mettre car notre sous-sol est souvent resté allumé, mais la configuration ne me permet pas de mettre un interrupteur avec un témoin lumineux.
J’ai eu l’idée de faire un petit trou dans une marche de notre escalier, et
d’enfoncer un petit tube de verre, et là, la lumière viens s’amplifier sur le
verre, et nous donne un magnifique témoin dans notre entrée, endroit où nous passons tout au long de la journée.
Ce petit témoin lumineux apporte deux choses chez nous, la paix pour ma part, et pour Katia un témoin qu’elle peut consulter à loisir sans avoir à redescendre au sous-sol.
Au combien cela est bon, mais je fais aussi un parallèle avec ma vie
chrétienne : combien de fois j’oublie de mettre le témoin pour que la lumière vienne m’informer de ma situation.

Je vous laisse ici une liste, non exhaustive de versets nous parlant de la
lumière.
1 Jean 1:7
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
Ésaïe 5:20
Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume!
Ésaïe 60:19-20
Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, Ni la lune qui t’éclairera de sa lueur; Mais l’Éternel sera ta lumière à toujours, Ton Dieu sera ta gloire. Ton soleil ne se couchera plus, Et ta lune ne s’obscurcira plus; Car l’Éternel sera ta lumière à toujours, Et les jours de ton deuil seront passés.
Jean 8.12
Jésus parle à la foule. Il dit : « La lumière du monde, c’est moi. Si quelqu’un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumière qui donne la vie. »
Psaumes 119.105
Ta parole est une lampe qui éclaire mes pas, une lumière sur ma route.
Lettre aux Éphésiens 5.14
« Réveille-toi, toi qui dors. Lève-toi du milieu des morts,et le Christ t’éclairera de sa lumière. »
1 Jean 2.8-10
Et pourtant, je vous écris un commandement nouveau, qui est vraiment nouveau en Jésus et doit l’être en vous. En effet, la nuit s’en va et la vraie lumière brille déjà. Si quelqu’un dit : « Je suis dans la lumière », mais s’il déteste son frère ou sa soeur, celui-là est encore dans la nuit. Celui qui aime son frère ou sa soeur reste dans la lumière, il ne risque pas de tomber dans le péché.

Ici c’es quelques versets nous parlent de purification, de changer l’amertume en douceur, de réveil, mais 1 Jean 2. 8-10 m’interpelle fortement sur mon comportement avec mes frères et soeur. Ici la bible déclare que sans amour, nous sommes encore dans la nuit.
Et bien décidons d’aimer nos frères et soeurs, même si parfois, la culture, le mode de vie, la voix, le style vestimentaire et beaucoup d’autres choses pourraient interférer, attachons nous à voir le témoin de la lumière dans nos frères et soeurs, car le verset nous dit que celui qui aime, ne risque pas de tomber dans le péché.

Vérifiez que le votre est bien allumé.
Petite mise à jour, j’ai cherché à cacher mon témoin à l’arrière car il
dépassait légèrement de la contre-marche, mais en définitif j’ai réalisé que plus il est exposé à la lumière de mon sous-sol et plus il témoigne ;
Alors exposons nous à Dieu.
Et je ne vous raconte même pas quand c’est la nuit.

Image par Denis Cheyrouze de Pixabay

Hummm, ce n’est pas comme ça que je voyais les choses.

Parfois, vouloir bien faire les choses cause plus de problèmes à court terme que de laisser les choses là où elles en étaient. En fait, c’est presque systématiquement le cas.

Est-ce que je suis en train de parler à quelqu’un qui a rassemblé son courage et qui a fait ce qu’il devait faire – mais les choses n’ont pas l’air de s’arranger pour le moment ? Ce n’est pas comme ça que tu avais prévu que ça se passe. Laisse-moi t’encourager.

Viens avec moi à une époque où les voisins d’Israël, les Philistins, les dominaient. Les méchants avaient construit une forteresse non loin du quartier général du premier roi d’Israël, Saül. Il n’y avait pas beaucoup de soldats dedans, mais tout le monde savait que si Israël attaquait cette petite forteresse, toute la puissance des Philistins risquait de leur tomber dessus avec la force d’un ours.

Quelqu’un a fini par agir

Le fils courageux de Saül, Jonathan, a pris mille hommes avec lui et a balayé ce petit poste avancé. Il en avait assez de voir leur ennemi leur faire mordre la poussière. C’était l’héritage que Dieu avait donné à Son peuple et leur ennemi s’y installait.

Son action a causé une réponse massive de la part des Philistins. Les pom-pom girls d’Israël l’ont acclamé, mais quand elles ont vu la contre-attaque, elles se sont cachées partout où elles pouvaient trouver un trou dans lequel disparaître.

Ne pas se laisser faire leur semblait être une bonne idée jusqu’à ce qu’elles voient l’ennemi qui se dressait devant elles.

As-tu déjà été fatigué de voir quelqu’un te bousculer et se dresser contre toi ? Et ça ne s’est pas terminé de la même façon qu’à la télévisions ? Tu avais de petits problèmes auparavant, et maintenant tu as de plus gros problèmes.

Si seulement tu avais laissé les choses suivre leur cours.

Un grand tremblement s’annonce

Six cents hommes mal équipés faisaient face à une armée de plusieurs milliers. Pour le coup, c’étaient les soldats de Saül et Jonathant qui tremblaient en imaginant leur tête décorer le mur de la cité des Philistins.

Que faire ?

Saül et 597 soldats tremblaient dans leur campement, mais deux gars sont partis sans rien dire – Jonathan et celui qui portait ses armes.

Quand nous cherchons à résoudre un problème et que nous prenons Dieu en compte, la réponse vient souvent sous la forme d’une idée. Elle a peut-être l’air un peu folle, mais en ajoutant Dieu à l’équation, comme Jonathan l’a fait, le résultat peut-être follement bon.

« Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre.
« Celui qui portait ses armes lui répondit : Fais tout ce que tu as dans le cœur, n’écoute que ton sentiment, me voici avec toi prêt à te suivre » (1 Samuel 14:6-7).

Deux guerriers un peu fous, unis par le cœur et unis par l’amour du Seigneur, sont réellement terrifiants pour le diable. Ils ont attaqué une petite partie de l’armée et ont remporté une victoire étonnante.

Tant de choses dans une bataille dépendent de facteurs spirituels et psychologiques. Soudain, la peur s’est répandue dans toute l’armée des Philistins comme des ronds dans l’eau.

Parier sa vie sur un « Peut-être »

« Commencer » démontre la foi. Jonathan a dit « Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre. »

« Peut-être ? » Cela semble être un pauvre indicateur de sa foi. Est-ce qu’il existe même un « peut-être » sur l’échelle de la foi ?

Souvent.

Jonathan et celui qui portait ses armes ont risqué leur vie sur ce « peut-être. » C’est faire preuve de davantage de foi que nombre d’entre nous qui disons les bons mots mais ne faisons rien et ne risquons rien.

Nous voulons une indication claire, une voix qui vient du ciel en coups de tonnerre et qui dit : « Vas là-bas… Fais ceci… Fais cela. » Ensuite, tout se résumerait alors à une question d’obéissance ou de désobéissance. Mais Dieu ajoute le problème d’entendre et de comprendre. Cela touche donc à qui nous sommes et à quel point nous entendons Dieu. Nous devons nous approcher de Lui pour entendre.

Un cœur préparé entend. Nous préparons notre cœur en connaissant la Parole de Dieu, en connaissant Dieu, en étant sensible à Son esprit et en réglant le bouton de l’obéissance constamment sur « oui » avant même de connaître la question (cela demande un peu de temps pour en arriver à ce point-là).

Parfois, nous devons avoir confiance en notre propre capacité à entendre la voix de Dieu. Cela vient à travers l’expérience, mais nous gagnons en expérience en nous lançant.

« Est-ce que j’ai vraiment entendu Dieu ? »

Bon, si les pompiers sont obligés de venir à ton secours cinq fois d’affilé, je dirais qu’il est probable que tu ne L’ais pas réellement entendu. Travaille ton écoute. Mais souvent, quand nous sautons, cela vient bien de Dieu et cette expérience nous donne le courage de sauter à nouveau. Ce n’est jamais facile. Il est vrai que parfois, la voix qui vient du ciel en coups de tonnerre dirige notre âme, mais c’est plus souvent « le murmure doux et léger » qui nous pousse, nous tire, nous conduit.

Cherche le conseil de quelqu’un qui marche réellement avec Dieu. Souvent, les gens qui sont réellement sages en Dieu ne te diront pas quoi faire, mais te poseront des questions et te présenteront les deux point de vue pour t’aider à y voir plus clair. Dieu place des gens qui ont une autorité spirituelle dans ta vie, qui peuvent souvent t’aider à trouver le chemin qui te permet d’avancer.

Ce n’est pas : « Voilà ce que dit le Seigneur, fais ceci ou cela », mais plutôt une sagesse qui vient du Seigneur pour t’aider à trouver la direction de Dieu dans ta vie.

Et parfois, tu n’as qu’un « peut-être Dieu… » céleste pour te lancer. Comment y réponds-tu ?

Hmmm …

« Pardonner n’est pas excuser… Pardonner, c’est aller de l’avant sans penser davantage à l’offense. Tu n’excuses pas, n’approuves pas, n’embrasses pas. Tu fais passer tes pensées au sujet de la personne à travers le ciel. Dans Romains 12:19, Dieu dit : « Je m’en occupe ! » Laisse-Le faire ! Max Lucado

Sourire

Une étude scientifique récente montre que sur 2 293 618 367 personnes, 94 % sont trop paresseuses pour lire réellement ce nombre.

Dieu t’a créé pour ça – ne passe pas à côté !

Les programmes télévisés et les films se terminent parfois avec un suspens haletant – le héros est suspendu par les mains au bord d’un précipice haut de deux-cents mètres. Et puis…

« La suite au prochain épisode. Même heure, même chaîne, pour voir si le Ranger Solitaire réussira à se sortir de cette situation ou s’il terminera en crêpe au fond du canyon. »

La semaine dernière, nous avons laissé Jonas, notre homme-qui-murmurait-à-l’oreille-des-poissons » coincé dans l’estomac d’un poisson au fond de l’océan.

Les prédicateurs utilisent souvent Jonas comme un bon exemple de mauvais exemple. Mais Jonas était le meilleur de son époque, pas le pire. Je me le représente souvent avec des sourcils froncés et une mine rébarbative, mais dans le deuxième chapitre, il me surprend en menant la louange et l’adoration.

Beaucoup de conducteurs de chants portent des jeans moulants, mais Jonas, lui, avait réellement la classe – il avait des algues enroulées autour de la tête (Jonas 2:5).

Une adoration pleine de foi depuis le ventre d’un poisson

Nous avons laissé Jonas suspendu au rebord de la falaise, la semaine dernière. On aurait pu croire que tout était joué, mais il a alors fait une prière qui aurait ému aux larmes le psalmiste David – honnête, ouverte, puissante, pleine de foi, très juste quant aux traits de caractère de Dieu.

Beaucoup ont un endroit spécial où ils aiment prier : « Dans mon fauteuil à bascule. J’aime m’y blottir avec une tasse de café, ma Bible et y prier. Le Seigneur me rencontre là. »

Super ! L’endroit spécial de Jonas n’avait pas l’air aussi confortable. Il était blotti à l’intérieur d’un poisson géant et malodorant. Cela n’a pas empêché sa prière d’être entendue.

Souvent, l’efficacité de notre prière est davantage influencée par notre situation que par lieu où nous nous trouvons. Je peux prier avec une efficacité surprenante quand je suis pourchassé par un ours. Nous prions souvent mieux avec des « algues » enroulées autour de notre tête.

Écoute-le : « Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a exaucé. » Souviens-toi qu’il est toujours dans le poisson. Il n’a pas encore été libéré. « Du sein du séjour des morts j’ai crié, Et tu as entendu ma voix. »

Quelle foi ! Souviens-toi que ce qu’il dit ne s’est pas encore produit. Il voit au-delà de sa situation présente et croit que sa délivrance est certaine. Voilà ce qu’il exprime.

On n’attendrait pas cela de la part de quelqu’un qui est en rébellion contre l’ordre de Dieu, de quelqu’un qui a dû se transformer en appât humain avant d’obéir. Une louange pleine de foi s’échappe d’un homme qui va plus tard espérer que Dieu détruise plus de cent mille hommes, femmes et enfants.

Du fond de l’abîme

Jeté au fond de l’océan (par Dieu), banni, balayé par de l’eau, presque mort, marinant dans les algues au fond de la mer.

Comme problème, on fait difficilement pire !

Mais Jonas croyait que des jours meilleurs allaient venir. « Mais tu m’as fait remonter vivant de la fosse, Éternel, mon Dieu ! » (2:6). Souviens-toi qu’il prie justement depuis « la fosse. »

Alors que sa vie s’enfuit, il crie vers Dieu.

Mesdames et messieurs, cela aurait pu se terminer d’une tout autre manière. Il aurait pu être tenté de laisser la mort l’emporter gentiment afin de mettre un terme à ses souffrances. Mais Jonas s’est battu.

Il fait lui reconnaître cela : il s’est tourné vers Dieu.

Comment un Dieu bon a-t-Il pu lui faire cela ?

Même si Dieu l’a donné à manger au poisson, il confesse que Dieu est un Dieu compatissant. « Ceux qui s’attachent à de vaines idoles éloignent d’eux la miséricorde. »

Comment a-t-il pu dire que Dieu l’aimait alors qu’Il avait laissé tout cela lui arriver ? Pourquoi ne pas poser la question directement à Jonas ? Il y était et il croyait ce qu’il disait.

Quand Jonas a été rebelle, il s’est comporté en idolâtre. Il s’est détourné de l’amour de Dieu. A présent, il se tournait à nouveau vers Dieu, qui désirait exercer Sa miséricorde envers lui.

La tempête et le poisson ont ramené Jonas dans les plans que Dieu avait pour sa vie. Dieu a organisé tout cela pour que le cœur de Jonas puisse expérimenter à nouveau Son amour.

Cree pour cela!

La vie de Jonas aurait été tellement plus pauvre s’il n’avait pas obéi ! Il avait été créé pour cela ! Malgré ce qu’il a fait, sa mauvaise attitude et sa désobéissance, il a finalement obéi.

Et plus de cent mille personnes ont été sauvées ! Évidemment, cela l’a mis en colère, au début, mais dans l’éternité, je peux imaginer les milliers d’habitants de Ninive venir voir Jonas et lui dire : « Merci ! »

Quand tu regarde l’obéissance depuis le point de vue éternel de Dieu, tout change. Depuis notre point de vue, l’obéissance semble difficile, pleine de sacrifices. Et c’est souvent le cas.

Mais quelles richesses apporte une vie obéissante ! Jésus a promis à ceux qui Le suivraient une vie abondante. Il est rare qu’une vie abondante soit une vie facile. Mais elle vaut définitivement le coup.

Un regard sur ces quarante dernières années

En juin 1979 ; à Fort Worth, au Texas, le Seigneur Jésus m’a mis au défi : « Iras-tu pour Moi ? » Je savais qu’Il voulait que je quitte notre foyer pour aller travailler dans un autre pays.

Quelle joie cette nuit où j’ai dit « oui » et où j’ai baigné dans Sa présence.

Mais la peur m’a rattrapé le matin suivant. « Qu’est-ce que j’ai dit au Seigneur ? » Et nous aurions pu faire demi-tour, retourner dans notre coin. Je ne pense pas que Dieu aurait tué mes enfants ou qu’il m’aurait fait avaler par une truite géante. (Qui sait ? Peut-être y avait-il un poisson quelque part avec mon nom écrit dessus.)

Mais quarante ans plus tard, je n’aurais pas su les trésors à côté desquels je serais passé.

Quarante ans de larmes, de triomphes, quelques personnes méchantes et une multitude de personnes précieuses qui ont ajouté de la richesse à notre vie. Le meilleur, c’est qu’une part du résultat de toutes ces années subsistera pour l’éternité.

Des sacrifices ? Essaye de quitter tes parents, puis tes enfants, puis tes petits-enfants. Mais Dieu nous a donné des parents, des enfants, des petits-enfants dans les endroits où Il nous a envoyés. (Et nous avions toujours les originaux, même si nous ne les voyions pas beaucoup.)

Non, Dieu n’était pas mesquin quand Il a donné Jonas au poisson. Il aurait été mesquin s’il avait permis au prophète de rester assis dans son coin sans jamais accomplir les choses pour lesquelles Il l’avait créé. Il aurait été mesquin s’Il n’avait pas essayé de changer la haine de Jonas pour les gens qui n’étaient pas comme lui.

Il y a des choses pires que mourir, même si c’est une mort par digestion dans le ventre d’un poisson.


Es-tu déjà allé à l’école sans pantalon ?

Je faisais ce cauchemar. Je rêvais que j’allais à l’école en oubliant de mettre mon pantalon. Un peu gênant, non ?

Même si ce n’était qu’un rêve, j’étais tout de même embarrassé et j’essayais, la plupart du temps sans succès, de trouver un pantalon. (L’un d’entre vous aurait-il des notions en psychologie pour me dire ce que ça signifie?)

Bon, je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais as-tu pensé à mettre un pantalon ce matin avant de quitter la maison ? Beaucoup de chrétiens ont oublié et ont dû choquer un certain nombre de gens, à l’heure qu’il est.

Et parfois, nous portons des trucs qui devraient nous faire rougir. Je ne parle pas des vêtements qu’on peut acheter dans un magasin, mais de vêtements spirituels.

Une garde-robe élégante

Voilà comment être bien habillé pour Dieu.

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ… » (Colossiens 3:1). Quand tu t’es repenti de tes péchés et que tu as placé ta foi en Jésus, quelque chose s’est passé dans ta vie. Il a changé ce que tu es en profondeur. Tu as maintenant le pouvoir de vivre comme le Seigneur.

Être ressuscité avec Christ signifie avoir le potentiel de vaincre le péché et de servir le Seigneur. Mais si tu ne gardes pas à l’esprit le fait que tu as été ressuscité avec Christ et que tu n’en saisis pas toutes les ramifications pour ta vie, tu t’écrases et brûles.

Je l’ai fait – des centaines de fois.

Les clés de la croissance

La clé pour vivre une vie qui plaise à Dieu est ici. Il ne s’agit pas « d’essayer plus fort » mais de « regarder à Christ et à ce qu’Il a fait pour toi, réaliser ce que cela signifie et, par Sa force, devenir ce que tu es – une nouvelle créature en Christ. »

Comment cela doit-il se traduire dans ma vie quotidienne ? Colossiens 3 nous le dit :

  1. Tourne ton cœur et tes pensées vers les choses d’en haut (v. 1 et 2). Nous ajustons les choses en fonction du bon réglage. Mauvais réglage, pas de résultat. Bon réglage, bons résultats. Je trouve que c’est une pensée excitante : le « David ressuscité » est capable d’ajuster les réglages de son cœur et de ses pensées. Je ne suis pas le prisonnier de mes sentiments ou de mes passions. Je peux contrôler la façon dont je réagis à ce qui m’arrive, mais je dois le vouloir. Je dois prendre la décision d’être le maître de mon cœur et de mes pensées et non leur esclave. (Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Colossiens 3:3).

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3:1-3).

  1. « Faites donc mourir tout ce qui est terrestre en vous… » (Colossiens 3:5). Si tu laisses les saletés courir dans ton cœur et tes pensées, elles finiront par contrôler tes actions. « Faire mourir » fait mal. Ce n’est pas agréable, mais cela change la qualité de notre vie. C’est toi qui dois les faire mourir. TOI !
  2. Revêts le nouveau toi, qui est renouvelé (3:10). Nous sommes ressuscités avec Christ, nous sommes cachés en Christ, nous sommes constamment renouvelés. C’est un fait et un processus. Tout comme on met un pantalon tous les jours, nous avons besoin de revêtir des « pantalons » spirituels. Essaye ces vêtements : Colossiens 3:10-17).

John Bevere dit dans son livre, La vie que tu es censé vivre : « … la véritable sainteté demande un effort de notre part, que beaucoup ne sont pas près à fournir. Nous devons coopérer avec la grâce de Dieu pour produire le fruit de la sainteté dans notre vie et de nombreux prédicateurs vont oublier, soit inconsciemment, soit à dessin, de le prêcher afin de ne pas nuire à l’attrait de l’évangile. De nombreuses personnes préférerait avoir un évangile qui ne requiert aucun effort de leur part plutôt que le vrai évangile. »

Deux questions pour toi :

  • Comment mettre tout cela en pratique dans ta vie ? Nomme deux choses que tu dois constamment faire mourir. Que peux-tu faire aujourd’hui pour laisser Christ te renouveler dans ces domaines ?
  • Nomme deux « vêtements » que tu dois constamment penser à mettre ? (Exemple : la reconnaissance, la paix, la compassion, etc.)

Hmmm …

« Ces cinq dernières années, Dieu m’a fait comprendre une chose très clairement : Il va me demander davantage encore alors que je prends de l’âge, plutôt que de me demander moins. Flâner, se relâcher, voilà qui est hors de question. Si je veux que mon enseignement et mon ministère aient une onction croissante, par exemple, où qu’ils portent davantage de fruits, ou si je veux voir des victoires dans le Corps de Christ et de véritables merveilles de Dieu au sein de mon ministère, je vais devoir avancer davantage, creuser plus profondément dans Sa Parole, devenir plus audacieux… en amour, dans le service, dans la prière et devenir plus fort dans la bataille. Plus humble en esprit. » Beth Moore


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Des jeans moulants pour les pensées

Il y a cinquante ans, les femmes portaient des gaines. Un comédien a beaucoup fait rire avec des sketches hilarants où il imitait une dame en train d’essayer de se comprimer dans une gaine. Depuis, les femmes ont été libérées. Elles ne sont plus obligées de porter ces instruments de torture.

Maintenant, elles portent des jeans moulants.

Et, dans la mesure où la torture doit également respecter la parité, les hommes portent aussi ces choses ridicules. BEAUCOUP de gens qui portent des jeans moulants devraient également porter une gaine en dessous. Peut-être même deux gaines.

Maintenant, ça va peut-être te sembler étrange mais la bible nous dit vraiment (en quelque sorte) de mettre une gaine à nos pensées.
« C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus Christ apparaîtra.… » (1 Peter 1: 13, Segond)

Quand le Saint-Esprit a conduit Pierre à écrire cela, les hommes portaient de longues robes avec une ceinture (ou gaine) autour de la taille. Lorsqu’ils étaient pressés ou allaient au combat, ils rassemblaient la longue robe et la coinçait dans la ceinture pour pouvoir bouger rapidement. C’était un peu l’équivalent de notre actuel : « il a retroussé ses manches pour se mettre au travail. »

Qu’est-ce que Dieu essaye de dire ? La version Semeur l’exprime ainsi : « C’est pourquoi, tenez votre esprit en éveil et faites preuve de modération; mettez toute votre espérance dans la grâce qui vous sera accordée le jour où Jésus-Christ apparaîtra. »
Donc, une grande partie de la préparation de nos pensées avant l’action (le moment où l’on coince la robe dans la ceinture), consiste à placer notre espérance dans le salut qui va venir lorsque Jésus se révélera au monde.

Est-ce que ta réserve à espoir est pleine ?

« L’espérance », c’est anticiper une bonne chose et « la crainte », c’est l’opposé de l’espérance – c’est anticiper une mauvaise chose. Un jour, quand mon fils Charles avait quatre ans, il s’est assis sur mes genoux et a dit :
« Papa ? »
« Qu’est-ce que tu veux ? »
« Donne-moi quelque chose de bon. »
Alors, je lui ai fait un câlin.

Il savait que je l’aimais et comptait là-dessus. Je doute qu’un câlin soit ce qu’il attendait, cela dit.
L’espérance, qui jaillit de la foi, est ce qui nous pousse en avant jusqu’à ce que nous obtenions ce que nous espérons. (Hébreux 11:1).
En attendant
Nous avons vécu dans le petit pays du Luxembourg pendant de nombreuses années. Un vieil ami m’a dit que, pendant la seconde guerre mondiale, les nazis ont changé le nom de « l’Avenue de la Liberté » en « Adolph Hitler Straß. »

Un luxembourgeois, plein d’espoir, a écrit en français sous ce nouveau nom : « en attendant. » Il n’aimait pas ce qui se passait, mais il espérait que la rue redeviendrait un jour « l’Avenue de la liberté. »
Qu’est-ce que l’espérance ?
Espérer quelque chose, ce n’est pas pareil qu’espérer en Dieu. L’espérance humaine implique une certaine dose d’incertitude et les lois de la probabilité sont le seul moyen d’estimer si les choses vont marcher ou pas. Un pêcheur dit : « J’espère que je vais attraper du poisson aujourd’hui », mais…

Espérer en Dieu, c’est Lui demander ce qu’on désire et Le laisser maître du résultat en sachant qu’Il fait concourir toutes choses à notre bien. Espérer en Dieu signifie que nous Lui faisons confiance et que nous savons que l’issue sera bonne, dans tous les cas.
Comment raviver le feu de l’espérance en nous, quand les choses semblent désespérées ?

Six façons de raviver l’espérance

  1. Analyser ce qui se passe dans notre vie pour y voir la main de Dieu.
  2. Considérer comment Il a aidé d’autres personnes. Analyser leur expérience pour voir comment Dieu agit (même s’il est possible qu’Il agisse différemment avec toi, parce que tu es différent.)
  3. Chercher un enseignant – un livre, un cours, un ami qui puisse t’emmener plus loin sur le chemin.
  4. Craindre le Seigneur (Psaumes 33:18) et espérer en Son amour qui ne manque jamais. Le connaître, Le connaître, Le connaître ! Un gars a eu une vision de Jésus qui a bouleversé sa vie. Il a vu Jésus être révélé dans Sa Parole et a été l’un des hommes les plus efficaces pour amener les autres à croire en Jésus. Ce gars a écrit :
    « Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ … » (Phil. 3:8,)
    Mais il soupirait après davantage encore : « Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort… »
    Tu peux mieux Le connaître. Désire-le !
  5. Se concentrer sur les raisons d’espérer. Combattre les raisonnements décourageants. Remplacer le doute par l’espérance. C’est une bataille. Nos pensées sont souvent davantage semblables à des vautours qu’à des aigles. Il est plus facile de descendre en cercles et de manger des cadavres que de s’élever à 3000 mètres sur des ailes d’aigle.
    Mais on voit tellement mieux les choses de là-haut. Les yeux des aigles voient mieux que les nôtres. Cette nouvelle perspective nous permet de voir de nouvelles sources de nourriture (de force).
  6. Prier – « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints » (Romains 8: 26, 27)

Les choses ne vont peut-être pas se dérouler comme nous le voudrions. Soit nous obtiendrons ce que nous avons demandé, soit nous obtiendrons une chose qui formera en nous l’image du Fils de Dieu.
Alors, ceins-toi d’espérance. Ne laisse pas le diable te voler ton espérance.

Travail à la maison :
Qu’est-ce que tu espères de la part de Dieu ?
Quelle pensée essaye de chasser ton espérance ?
Comment vas-tu t’emparer de l’espoir dans ta situation ?


Hmmm …
« L’espérance est une chose à plumes
Qui se perche dans notre âme,
Chante un air sans paroles
Et ne s’arrête jamais. »
― Emily Dickinson

Sourire
Une étude récente à montrer que les femmes légèrement en surpoids vivaient plus longtemps que les hommes qui leur en faisaient la remarque.
Image: « Blue Jeans » by noricum–creative commons

Cette génération n’est pas en pleine dégringolade !

Le fait d’additionner les années semble modifier le cerveau. Je ne sais pas si ça l’améliore où le fait régresser, mais il est certain que les années le rendent plus confus. Voici un exemple d’une chose qui me laisse perplexe :

Dans les années 50, le chanteur Pat Boone chantait : « Un jour comme aujourd’hui, nous passons le temps à écrire des lettres d’amour dans le sable.»

Et puis, quand j’étais adolescent, les Marvellettes étaient tellement en colère contre leur petit ami qui ne leur avait pas écrit qu’elles chantaient au facteur :

« Vous êtes si souvent passé devant moi
Vous avez vu les larmes couler
Vous ne vous êtes jamais arrêter
Pour me donner une lettre qui apaiserais mon chagrin. »

Ma question est la suivante : Comment font les jeunes gens d’aujourd’hui pour exprimer leur amour éternel ? Plus personne n’écrit de lettre !

Si tu me réponds qu’ils tweetent, qu’ils envoient des sms ou des e-mails, il y a un problème : comment peut-on déclarer sa dévotion éternelle en moins de 150 caractères ? Dis-tu des choses stupides sur Snapchat en pensant qu’elles sont romantiques ? Tu veux vraiment que tout le monde voit ça ? Souviens-toi que ta maman peut y jeter un œil à tout moment.

Et pourtant, c’est bien là que nous en sommes.

Est-ce que les hommes des cavernes écrivaient des lettres ?

Mais attends un peu ! Comment les hommes des cavernes exprimaient-ils leur amour éternel ? Ils n’écrivaient pas de lettre. Peut-être gravaient-ils des mots doux sur le mur de leur caverne. Et les indiens d’Amérique, il y a deux mille ans ? Je suppose que de nombreuses personnes ont finalement trouvé un moyen d’être fleur bleue sans pour autant écrire de lettre.

Il y a plus d’une façon de séduire une fille.

Ce qui m’amène à une autre idée. Peut-être que ce qui m’étonne le plus dans les églises d’aujourd’hui n’est pas une question de bien et de mal. Il s’agit juste d’une autre génération, avec une autre façon de s’exprimer. Et si certaines choses que je vois ne sont pas très reluisantes, ma génération avait certainement aussi sa part de choses comme ça.

Je dois avouer avoir dit : « La moitié des membres des églises évangéliques seront sourds dans cinq ans, à cause du volume de la sono. » J’ai plaisanté à propos des chants qui répétaient indéfiniment la même phrase.

A notre époque, quand une phrase musicale était continuellement répétée, c’était parce que l’aiguille du phonographe était coincée à un endroit. Je suppose que certains conducteurs de chant ont besoin d’être décoincés.

Il est aussi possible que j’ai émis quelques plaintes au sujet des salles si sombres que l’on n’arrive même pas à trouver une place, des chants qui étaient pris dans une tonalité telle que personne sauf un professionnel ne pouvait les chanter et il est même possible que j’ai encore ajouter d’autres critiques (remarque : rien de tout cela n’est vrai dans mon église, au cas où mes pasteurs liraient ceci).

Je me suis aussi plaint du contenu ultra-allégé de certains chants… jusqu’à ce que je commence à regarder de plus près certains des vieux cantiques et que je réalise que les choses n’étaient pas forcément mieux au bon vieux temps. Imagine ma surprise quand j’ai réalisé que le vieux cantique du Sud que les gens aimaient tellement chanter, Souvenirs Précieux, ne mentionnait même pas Dieu !

Dieu devait être dans le verset qui a été laissé de côté.

Mais tu sais quoi ? J’ai décidé de faire avec ce que je n’aimais pas particulièrement, si ces chants peuvent toucher mes enfants et petits-enfants. Ils ne sont peut-être pas émus aux larmes par « Mon Jésus, je T’aime, je Te sais à moi… »

Mais chacun de nous peut être touché en chantant :

« Ce nom est si merveilleux
Ce nom est si merveilleux,
Le nom de Jésus Christ mon roi
Ce nom est si merveilleux
Sa beauté est sans pareille
Ce nom est si merveilleux
Le nom de Jésus. »

J’ai entendu un message un dimanche matin que je considère comme prophétique. Le pasteur a parlé de la génération de Caleb. Le nom de Caleb veut dire « chien », mais pas dans un sens péjoratif. Il peut aussi être traduit par fidèle, dévoué, entier, audacieux, brave.

Il était un chien de guerre, un chien féroce pour ceux qui se tenaient entre lui et que ce Dieu lui avait promis.

Caleb avait très envie d’aller combattre les géants quand Moïse a conduit le peuple aux portes du Pays Promis. Mais tout le monde, à l’exception de son copain Josué et de Moïse, tremblait devant ces monstres. Cette génération s’est détournée du Pays Promis et a erré pendant 40 ans dans le désert, jusqu’à ce que les couards soient tous morts et qu’une nouvelle génération de guerriers ait grandi. Caleb et Josué étaient devenus vieux, mais ils attendaient toujours de pouvoir se battre.

Le chien vaillant et le lion

Un des premiers héros de cette génération du désert était le petit frère de Caleb, Othniel. Son nom signifie « Lion de Dieu. » Sais-tu qui a été le mentor de ce lion ? Le « chien de guerre », Caleb.

Le pasteur a dit qu’il avait l’impression que la génération du Millénaire (ceux qui ont eviron entre 21 et 38 ans) allaient être les instruments d’une grande œuvre de Dieu, mais il a mis en garde les Baby Boomers (les vieux comme moi) : « Certains d’entre vous ont déposé leur témoin. Certains d’entre vous l’ont lâché. Vous devez le reprendre ! »

Il a mis au défi ces Baby Boomers, qui ont vu un grand mouvement de Dieu, d’aider la génération du millénaire, qui a entendu ce que Dieu a fait dans le passé mais n’en a pas été témoin. Caleb avait vu les miracles. Il a aidé « le Lion de Dieu » a vivre le merveilleux de Dieu dans sa génération et à abattre une cité pleine de géants.

Et le jeune homme l’a fait.

Peut-être que Dieu ne nous a pas appelés à montrer à la nouvelle génération comment mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ». Nous n’aimerons peut-être jamais leur musique (quoique, quand on diminue les basses et la batterie et qu’on éteint un peu les spots, finalement j’en aime une grande partie). Mais Il nous appelle à aimer la génération qui nous suit, à leur montrer comment prier, à leur montrer comment marcher dans la foi, remplis du Saint-Esprit. Dieu veut que nous les aidions à apprendre comment abattre les forteresses des géants.

Parce qu’il y a beaucoup de forteresses à abattre. Il y a un héritage à revendiquer !


Hmmm…

« J’en suis venu à comprendre que la définition de Dieu du mot « promotion », est en réalité un pas réalisé vers ton appel. Ne laisse jamais personne t’offrir une promotion qui t’éloigne de ton appel. Tous les trompettistes n’ont pas les capacités nécessaires pour diriger un orchestre. Si tu peux le faire, alors fais-le. Mais si tu ne peux pas, souffle dans ta trompette avec plaisir ! » (Dieu est avec toi tous les jours de Max Lucado)

Tes pensées ressemblent-elles à des chiens… ou à des chats ?

Espérer et se réjouir dans la souffrance (Lamentations, chapitre 3 à partir du verset 42).

Les chiens sont souvent des créatures sociables, promptes à te laver le visage à longs coups de langue baveux. Certains pensent qu’il s’agit de bisous mais c’est probablement plutôt une façon de te baver dessus sans être puni. Quand tu appelles un chien, tu as intérêt à être prêt : la cavalerie arrive !

Les chats, d’un autre côté, préfèrent choisir le moment où ils vont répondre à une sollicitation. Le « viens minou, minou ! » ne fonctionne que si tu as un bol de sa nourriture préférée devant les pieds. Mais si la seule récompense pour ton ami félin c’est ton toi, rempli d’amour, il risque fort de t’ignorer.

Quand il entend « viens petit minou », il semble dire : « Je n’entends rien. Je ne vois rien. »

Si tu insistes : « Viens minou, minou ! » ton appel n’est salué que par un détachement étudié. « VIENS MINOU ! »

Et, au bout du compte : « Viens ici, stupide chat ! »

Pensées de chien, pensées de chat

Mes pensées ressemblent plus souvent à des chats qu’à des chiens. Au lieu de courir vers moi avec leur langue pendante et un sourire canin plaqué sur le visage, elles regardent dans ma direction comme si j’étais un idiot, puis elles s’en vont là où leur cœur les conduit.

Une des clés de la joie dans les moments difficiles, pourtant, c’est notre façon de penser. Si mes pensées se baladent comme des chats en faisant ce qu’elles veulent, il est peu probable que je sois victorieux. Écoute un peu ces paroles d’un gars qui savait comment contrôler sa façon de penser :

« Sans cesse, je m’en souviens, et j’en suis abattu. Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même, la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance:… » (Lamentation 3:20, 21, Semeur)

Voyons un peu ce qu’a fait cet auteur (probablement Jérémie) : il était dans une situation horrible, son pays était ravagé par des ennemis. Il avait fidèlement rapporté la parole du Seigneur. Nombre de ses concitoyens le méprisait pour cela et travaillaient à sa perte.

J’aime cette phrase : « je me rappelle. » C’est comme si une pensée n’était pas présente et que ce gars l’appelait. La joie est juste là, attendant qu’on l’appelle. La joie nous saute dessus quand nous nous rappelons de certaines vérités.

« Viens foi ! Venez souvenirs de la fidélité de Dieu dans le passé. Venez promesses faites par Dieu dans Sa Parole. Viens connaissance de la nature de Dieu. Allez-vous-en doute, peur, égoïsme, auto-apitoiement. »

La joie est un sous-produit de la foi dans le Seigneur. Fais-Lui confiance et la joie viens te lécher la figure.

Se rappeler à quoi ressemble Dieu ?

« Non, les bontés de l’Éternel ne sont pas à leur terme

et ses tendresses ne sont pas épuisées.

Chaque matin, elles se renouvellent.

Oui, ta fidélité est grande !

J’ai dit : L’Éternel est mon bien,

c’est pourquoi je compte sur lui.

L’Éternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui,

pour ceux qui se tournent vers lui. » (Lamentations 3:22-25 NIV)

Si tu te rappelles constamment ces vérités, la foi grandit, puis l’espérance et la joie germent à partir de ta foi.

Quelles pensées appelles-tu ?

Quel genre de pensées et de souvenirs es-tu en train d’appeler ? L’amour de Dieu et sa fidélité ou bien ta faiblesse ? L’impression que cette situation est sans issue ou la puissance et le secours de Dieu ?

Allons, David ! Te souviens-tu de tes échecs ou des temps où Dieu t’a aidé à gagner ? Te représentes-tu sans cesse la défaite et ce qui pourrait arriver de terrible ou les promesses de Dieu remplissent-elles tes pensées ?

 Essayes-tu de mériter les bénédictions de Dieu ou te repens-tu de tes échecs en plaçant ton espérance dans Son pardon et en attendant que Dieu œuvre pour toi ?

Que mets-tu dans tes pensées ?

Quand on souffre, il est facile de se concentrer sur la douleur. Quand celui qui rugit comme un lion hurle, il est difficile de ne pas laisser ses hurlements résonner dans nos pensées.

 Mais nous pouvons rappeler des choses à notre esprit. Rappelons la foi ! Rappelons les souvenirs de sa fidélité pour nous. Rappelons notre connaissance de qui Il est, pas ce que Satan dit qu’Il est.  Confions-nous en Jésus. Même dans les temps difficiles. Surtout dans les temps difficiles.

« Car le Seigneur ne le rejettera pas pour toujours.

Mais s’il afflige, il aura aussi compassion selon son grand amour.

Ce n’est pas par plaisir qu’il humilie et qu’il afflige les humains. »

Armés de ces vérités, nous savons que :

« Il est bon d’attendre en silence la délivrance que l’Éternel opérera… » (3:35, 26)

« Attendre. » Nous n’aimons pas ce mot, n’est-ce pas ? Parfois, nous attendons quelques heures. Parfois nous attendons des années. Parfois notre prière est exaucée pendant la vie de nos enfants et pas pendant la nôtre. Mais nous attendons dans la confiance en sachant qu’Il est aux commandes.

Dans les moments difficiles, il est aussi important de regarder avec attention notre vie et de vérifier si nous n’avons pas une part de responsabilité dans ce qui nous arrive. Si la réponse est « oui », nous devons nous repentir et changer.

« Considérons notre conduite et examinons-la, puis revenons à l’Éternel.

Tournons notre cœur, élevons nos mains vers Dieu qui est au ciel.

Nous, nous avons péché et nous nous sommes révoltés. Tu ne nous as pas pardonné… »

Toutes les épreuves ne sont pas la conséquence de notre rébellion ou de notre péché, mais certaines le sont. Avons-nous été infidèles dans notre façon de gérer notre argent ? Sommes-nous en guerre contre quelqu’un ? Avons-nous manqué à nos promesses ? Avons-nous permis le péché dans notre vie ?

Repens-toi et Il pardonnera. Mais si nous persistons à suivre une voie qui n’est pas la Sienne, nous récoltons ce que nous avons semé.

Les gens chats… et les gens chiens

Dieu souligne à quel point il est important de venir quand Il nous appelle. Soyons comme des chiens et non comme des chats quand il s’agit de répondre à notre Père.

« Écoutez mes avertissements, voici: je répandrai sur vous mon Esprit et je vous ferai connaître mes paroles.

J’ai appelé et vous m’avez résisté, j’ai tendu la main et personne n’y a prêté attention.

Vous avez rejeté tous mes conseils et vous n’avez pas voulu de mes avertissements.

C’est pourquoi, lorsque le malheur fondra sur vous, je rirai, quand la terreur vous saisira, je me moquerai.

Quand l’épouvante, comme une tempête, viendra sur vous, que le malheur fondra sur vous comme un ouragan, et que la détresse et l’angoisse vous assailliront,

alors ils m’appelleront, mais je ne répondrai pas. Ils me chercheront, mais ne me trouveront pas… »

(Proverbes 28: 23-29) ble 1 Light Acc