Étude des dons de l’Esprit

Dieu en Action (Dons de l’Esprit)

Citation de Philippe Bouvard—« Les progrès dus à l’intelligence de l’homme sont-ils de nature à décourager les interventions de Dieu ? »  Il réagissait au propos du Docteur Theuillier, responsable du bureau médical de Notre-Dame de Lourdes, qui impute aux avancés de la science, le recul du nombre de miracles constatés annuellement à Lourdes.

Nous avons toujours un peu de doute sur de tels miracles (d’origine Mariale). Mais chez nous, où sont passés les miracles ?  Combien de chrétiens dans nos églises n’ont jamais vu un miracle ?  En Amérique, la majorité des membres des Assemblées de Dieu dans l’église de Pentecôte, n’est pas baptisée du Saint Esprit.

Asaph exprimait bien nos sentiments, « le Très-Haut n’agit plus comme autrefois… » mais il savait au fond de lui-même « Car tu es le Dieu de miracles » (Ps. 77 : 11, 15).

Les dons de l’Esprit deviennent-ils les dinosaures des églises de Pentecôte ?  Nous allons à la librairie chrétienne pour acheter des livres qui racontent les miracles que Dieu a faits autrefois ou ailleurs.  Les ossements ne sont pas aussi beaux ou redoutables que le dinosaure lui-même.

Aujourd’hui,  il y a même des « tests » pour vous aider à décider quels sont vos dons spirituels.  Mais j’ai plutôt la tendance à croire qu’ils mesurent les capacités et les tendances que Dieu a mises en nous dès notre naissance, plus que les dons de l’Esprit.

I.

a) Qu’est qu’un don de l’Esprit ?

Une intervention surnaturelle dans un chrétien pour l’aider dans l’évangélisation ou pour que l’Eglise soit édifiée.  La Bible parle des « manifestations » de l’Esprit (grec : Phaneros = manifester)

  • Par ces dons, il est manifesté, soit en parole soit en action, que Jésus est Seigneur (1 Cor. 12 :3). 
  • Ce sont les païens qui « se laissent entraîner aveuglement » (v.2).  Je crois que le surnaturel va toujours sembler bizarre à celui qui ne connaît pas Dieu, et va toujours interpeller l’Eglise.  Mais ce n’est pourtant pas nécessaire de nous laisser « entraîner ».  C’est le Saint Esprit qui partage ses dons et l’attention doit se porter seulement vers Jésus.  Il y aura des moments de débordements  mais ce n’est pas dans toutes les réunions.  Ce n’est pas nécessaire d’être en « transe » pour exercer un don de l’Esprit.  L’esprit des prophètes est sujet aux prophètes.
  • Une manifestation de l’Esprit est pour l’utilité commune et non pas pour l’élévation personnelle (v. 7). 
  • Les dons sont normalement éparpillés parmi tout le peuple de Dieu et non concentrés sur une personne (« à l’un est donné »—v. 8, 11). 
  • C’est l’Esprit qui décide qui aura tel don (11b) bien que nous ayons la liberté d’aspirer… 
  • Il y a peut-être certains dons et membres qui sont plus utiles ou plus en vue, mais chacun a une fonction importante, et sans ce don-là, le Corps en souffre (v. 22). 
  • Quand les membres et les dons fonctionnent comme il le faut, chaque membre souffre avec le membre qui souffre, et il se réjouit avec celui qui se réjouit (v. 25, 26). 
  • Les différentes personnes exercent différents dons

    (v. 28-30). 

  • Certains dons sont « meilleurs » et nous pouvons « aspirer » à ces dons (v. 31).  Lesquels ?  Je crois pour le chrétien « normal » c’est le don de prophétie (14 :1).
  • Sans amour ces dons et ministères ne font rien pour moi (13 :1-3).  Il faut remarquer que Paul n’a pas dit que « sans amour, le don n’est rien ».  C’est la personne qui les exerce.  Ah, oui.  Cela arrive que certains qui ont un cœur un peu louche, exercent pour un certain temps un don.  Le don est réel, mais eux, ils sont hypocrites, ou profiteur.  Normalement sans la repentance, le caractère pèse tellement sur le don que les résultats sont très mixtes à la long.
  • Le don ne valorise pas la personne à moins que cette personne ait l’amour de Christ dans le cœur (13 :4-8).  Cela nous semble bizarre que le don et la personne ne soient pas toujours le même.  Mais Dieu a parlé à Balaam par la bouche d’un âne.  Peut-être qu’il le fait toujours, de temps en temps.
  • Les dons disparaîtront quand le Seigneur reviendra (13 :10 ; 1 Cor. 1 :7).  Même avec ces merveilleux cadeaux, notre vision est tellement limitée.  Nous soupirons après la venue de notre Seigneur !

B)  J’insiste sur l’aspect surnaturel de ses dons.  Assez souvent, ils ont l’air tous naturel, mais c’est surnaturel.  Souvent, on a donné à ces dons une définition qui n’a rien à voir avec une intervention surnaturelle. 

– Par exemple, beaucoup disent que la prédication c’est le don de prophétie.  Elle peut être prophétique, mais normalement ce n’est pas cela.  Je crois que l’onction avec laquelle nous devrions prêcher est bien surnaturelle, mais en regardant le contexte de ce que Paul dit de la prophétie, je crois que c’est évident que c’est autre chose que la prédication et l’enseignement.

– D’autres disent que Dieu agit par la main des médecins pour opérer sa guérison.  Je glorifie Dieu pour les médecins.  J’y vais moi-même.  Je ne doute pas que la médecine vient du Seigneur et que Dieu agit avec les bons médecins.  Mais, ce ne sont pas les dons de guérison dont il est question dans la Bible. 

Nous essayons tellement de conformer la Parole de Dieu à notre expérience au lieu de chercher Dieu pour la vraie manifestation de son Esprit.

C)  Il y en a qui insiste tellement sur les dons et les miracles, qu’ils les banalisent.  On ne voit pas un miracle toutes les cinq minutes.  Autrement, l’impact est perdu. 

– D’autres sont toujours en train de nous casser les oreilles avec, « Où sont les miracles d’autrefois ?  Si nous avions la foi comme les gens d’autrefois nous entrerions dans l’hôpital, et nous guéririons tous les malades ».  Ils nous culpabilisent.  Mais eux non plus, ils ne voient pas grand chose.  Alors, peut-on critiquer si on est dans la même situation ?  A l’étang de Bethesda, Jésus n’a pas guéri tous les malades.  Il y a eu une seule guérison que le Père cherchait à ce moment-là.

d) Mais pourquoi Dieu a-t-Il donné les dons ?  (Prenons un  moment pour fouiller dans les Actes des apôtres.  Voir les actes surnaturels et quelle était la suite de chaque intervention de l’Esprit  1 :3/12 ; 2 :2-4/v, 7, 37, 41 ; 3 :7, 8/10b, 4 :4 ; 4 :8, 13 ; 4 :29-31/v.31-37 ; 5 :3/5, 11-16/v 14, 17 ; 5 :19, 6 :8/11, 7 :55, 59 ; 8 :6, 7, 12/v. 8, 8 :15, 17/19 ; 8 :39 ; 9 :3, 10, 18 ; 9 :34/35 ; 9 :40, 42 ; 10 :3, 11/44 ; 11 :28/29 ; 12 :7/11 ; 13 :2/3 ; 13 :11/12 ; 14 :1/1 ; 14 :3; 14 :9, 10/11, 19, 20 ;  16 :6-9/10 ;16 :18, 26/30 ; 18 :10/11 ;19 :5, 611, 12/10 ; 19 :15-20 ; 20 :9,10/12 ; 21 :11, 13 ; 23 :11 ; 27 :10, 22-25/44 ; 28 :5/7 ; 25 :8,9/10 ; 28 :25-28/30)  guérisons, visions, anges, prophéties, direction divine, etc.

  • révélation de Dieu/Sa louange
  • croissance de l’Eglise/salut des âmes
  • édification de l’Eglise et des membres individuellement

Ce sont des indications du ciel, les « petites révélations de Jésus ».  Jésus a promis que les apôtres rendront témoignage de Lui, mais aussi l’Esprit.  Quand la main de Dieu a agi comme ça, ses ennemis avaient mal à renier la vérité du Seigneur, surtout qu’eux n’avaient pas la même puissance.

e) Pourquoi ne nous les voyons pas si souvent ?

Dieu fait-il-la grève ?

– L’ambiance dans laquelle les dons se produisent.

Compassion/foi (la foi agit au travers l’amour)

– La science, nous aurait-elle enlevé la foi ?  Comparer par exemple notre société où l’idée est que tout s’explique par une réponse naturelle.  Si nous ne savons pas pourquoi quelque chose est arrivée, nous pensons qu’il doit exister une explication naturelle quelque part.  Si nous entendons un bruit que nous ne pouvons pas expliquer dans la nuit, nous ne disons pas que c’est un fantôme.  Dans beaucoup de sociétés du monde, il y a une croyance aux anges et aux démons, etc.… qui fait que le surnaturel ne surprend pas.  Quand nous disons que Jésus guérit, c’est dans leur « world view » qu’une telle chose est possible.  Mais dit cela à un européen….  Le « world view » (façon de voir et organiser la réalité dans notre esprit,) contribue-il, à ce que nous voyons les miracles ou non ?

– Y a-t-il un élément de désespoir dans la foi qui manque, parce que notre foi est beaucoup dans la science ?  Nous devrions être les « mendiants » dans la foi.  ‘Bénis soient les pauvres en esprit’ ceux qui réalisent qu’ils ne sont pas suffisants en eux-mêmes et qui cherchent Dieu de tout cœur pour une résolution.

f) Comment allons-nous faire pour qu’ils soient plus présents dans nos églises et nos vies ?

prêcher/étudier/désirer/oser/agir

II. 

Quels sont les dons ?

  1. dons de ministère (des personnes)  Eph. 4 :11.
  2. dons de l’Esprit.  (1 Cor. 12 :8-10).  Cette liste, inclut-elle tous les dons ?  Nous savons qu’au moins ces neuf sont de l’Esprit.
  3. les activités différentes.

  I Cor. 12 :4-6

Ces dons existent pour bâtir l’église et non pas pour augmenter l’importance de l’individu qui les manifeste (12 :7).  Si l’ennemi n’arrive pas à nous empêcher de croire pour que ces manifestations soient en évidence dans l’église, il a une autre manœuvre.  Il nous gonfle d’orgueil.

Après tout, c’est assez intoxicant de prier pour quelqu’un et que cette personne soit guérie, n’est-ce pas ?  C’est facile de croire à ce que l’ennemi murmure dans notre oreille lors d’une révélation que le Seigneur nous donne.  « Vous êtes vraiment fort dans le Seigneur, tu sais ? »  L’orgueil y croit—la jalousie et la division le suivent—et le diable rigole.

Ce n’est pas par hazard que le plus beau discours concernant l’amour dans toute la Bible se trouve au beau milieu de cet enseignement sur les dons de l’Esprit.  Cela nous étonne, mais ce ne sont pas les dons de l’Esprit qui rendent une personne spirituelle.  Ce sont les fruits de l’Esprit qui indiquent qu’un

Homme est mature (Gal. 5 :22, 23).  Ecoutez une description d’une personne spirituelle (1 Cor. 13 : 4 à 8).

Les Dons Spirituels

      Combien y en a-t-il ?  Certains comptent beaucoup,  mais il y en a au moins neuf ! 

Stanley Horton a noté, « Mais Paul ne dit pas de ces neuf dons, ‘Ce sont les dons de l’Esprit.’  Il donne simplement la liste disant, ‘voici un don donné par l’Esprit, puis un autre par le même Esprit.  L’insistance est sur le fait qu’ils viennent du Saint Esprit, pas en disant que tous les dons sont cités. » (« Ce que la Bible enseigne sur le Saint Esprit, » Horton, S. p. 209).

Dans cette étude nous nous limiterons pour la plupart à ses neuf dons.   

Il faut noter qu’il existe des idées différentes en ce qui concerne la définition de ses dons.  Je n’ai aucune notion que je sais tout et que ce que je dis est la dernière parole.  J’offre ces aperçus basés sur ma compréhension de la Parole de Dieu et de mon propre expérience.

Ces neuf se regroupent en triades :

dons d’expression, dons de puissance, dons de révélation.

A) les dons d’expression sont : le parler en langues, l’interprétation des langues et la prophétie.

  1.  le parler en langues (au moins 4 raisons pour que le Seigneur l’ait donné)  Divers sortes de langues : langues connues, inconnues, ou peut-être même le langage des anges (13 :1)
  • évidence initiale du Baptême du Saint Esprit.  En Actes, 3 fois (parmi les 5 instances où nous voyons les gens baptisés dans le Saint Esprit), il est dit clairement qu’ils parlaient en d’autres langues.  Les deux autres fois peuvent être inférées.  Certains argumentent qu’on ne peut pas établir la doctrine à partir des récits historiques comme Actes.  La question que je pose est simplement : Qui l’a dit ?  Si c’est une instance isolée et obscure, oui je comprends.  Si c’est quelque chose en conflit avec la révélation dans la Parole, je comprends.  Mais ici, Luc détaille comment c’était dans l’église primitive
    • (Actes montre la doctrine exprimée dans les épîtres en action).  Il était un compagnon de celui qui a écrit une grande partie des épîtres et nous a donné par l’Esprit une grande partie de notre doctrine.  Paul a sans doute lu ce que Luc a écrit.  Moi, je dirais plutôt que les Actes des Apôtres et les Evangiles nous montrent la doctrine en action.  Le problème qui se pose est que les gens cherchent le parler en langues au lieu de chercher d’être baptisés dans l’Esprit.  Le parler en langues est loin d’être le seul signe du baptême du S.E., et si c’étais le seul signe que j’avais, je me poserais des questions.
  • Une aide qui édifie le chrétien dans sa vie de prière.  « Il s’adresse à Dieu »  « Il parle des mystères » (peut-être Paul les compare aux paroles des adeptes des groupes secrets qui avaient certains mots que seulement les illuminés connaissaient.  Ce serait une autre façon de parler sans que quelqu’un de l’extérieur comprend), « il s’édifie lui-même » v. 4 ; l’apôtre désire que tout le monde parle en langues, v. 5 ;  quand je prie ainsi mon esprit est en prière, v. 14 ;   Le parler en langues sans interprétation n’est pas pour l’édification de l’église  « vous parlerez en l’air » v. 8. (ex. les deux pasteurs dans la vidéo qui se parlaient assez longtemps l’un à l’autre en d’autre langues. A mon avis, ce n’est pas biblique) ;  dans l’église, il y a des dons qui sont plus utiles que le parler en langues, v. 19 ; si tout le monde parle en langues très forts au même moment, un inconverti sera peut-être choqué par ce qu’il voit et par ce qu’il ne comprend pas du tout, v. 23 ; si on parle en langues (fort) dans l’assemblée il faut qu’il demande l’interprétation du Seigneur ou se désister et parler doucement à lui-même, v. 13, 28 ; le contenu du parler en langues sera quoi ?  Des bénédictions et des remerciements au Seigneur v. 16, 18.  Est-ce que l’Esprit peut lancer un appel aux inconvertis ou aux rétrogrades par un parler en langues et son interprétation ?  Peut-être.  Regardez le contenu de la prophétie au v. 24.  Certains disent que le parler en langues est toujours dirigé vers Dieu. Mais je crois qu’on peut faire un argument assez fort des versets 21 et 24. Dieu s’adresse à nous au travers de ses expressions.  Nous pouvons même chanter en langues au Seigneur dans notre vie de prière privée, v. 15.  Le chant en langues dans une réunion de l’église doit-il être interprété ?  J’ai la tendance à dire que ce serait mieux, mais c’est moins commun et je crois qu’il y a une puissance d’interpeller dans la musique même.  Je vous donne mon avis.  Cela ne devait pas être long, et je crois qu’il est surtout mieux s’il est interprété.  Et si tout le monde chante en langues en même temps ?  J’ai été présent quand cela est arrivé et je dois être franc, d’un point de vue personnel je croyais que c’étais très édifiant pour l’Assemblée.  C’était un moment quand tout le monde priait ensemble et cette façon de louer le Seigneur, marchait très bien dans le cadre.  Encore je donne mon avis personnel.  Je ne crois pas que Paul ait cité tous les cas possibles pour des expressions de l’Esprit et personnellement, je crois que ceci édifie.                

Ces langues sont une aide précieuse dans notre vie de prière. Le parler en langues, accompagné par l’interprétation a sa place dans le culte mais il doit être exercé en ordre (pas plus de deux ou à la limite trois, v. 27, 39, 40).

Quand Paul pose la question, « Tous parlent-ils en d’autres langues, » 1 Cor. 12 :30, il est évident qu’il parle d’une autre chose que le parler en langues dans la prière privée.  Il dit clairement qu’il désire que tous parlent en d’autres langues (14 :5).  Mais nous parlerons maintenant du parler en langues qui est pour toute l’église.

  • Par lui l’Esprit édifie l’Eglise, si cela est accompagné d’interprétation.  Il est possible que le parler en langues avec son don compagnon, l’interprétation des langues, porte une bénédiction qui équivaut à celle de la prophétie (v. 5b).   Normalement, il ne devrait pas être plus de deux ou au plus trois à parler en langues avec l’interprétation dans une réunion.  Si personne ne les interprète, il faut que celui qui parle reste silencieux.     
  • Le parler en langues est un signe qui interpelle les inconvertis.  V. 21, 22.  Je ne crois pas que le signe qui les interpelle est, celui de v. 23 quand tout le monde parle d’une haute voix ensemble en langues.  Les non-convertis ne sont pas forcement frappés non plus quand l’église passe une grande partie de la réunion en parlant en d’autres langues pendant que les autres attendent qu’ils terminent.  Le problème vis à vis des inconvertis ne semble pas être le fait que quelqu’un parle en d’autres langues.  Il y a une certaine valeur de « choque » qui risque de piquer leur attention.  Le problème était pour ceux qui ne faisaient que cela ou qui parlaient très fort pour très longtemps.  Nous pouvons contrôler notre esprit v. 32.  Nous ne devons pas nous laisser entraîner comme les païens de 12.2.  Dieu ne nous oblige pas, bien que parfois les sentiments et les émotions spirituels soient très forts.  Notre cœur doit être pur avec le désir de bénir l’église, non pas de montrer combien nous sommes spirituels.  Les parlers en langues sont surtout un signe quand les langues parlées sont connues par l’incroyant, comme au jour de la Pentecôte.
  • Le parler en langues peut nous aider dans les prières d’intercession.  Cela nous arrive de ne pas savoir comment prier et l’Esprit vient à notre secours, priant exactement selon la volonté de Dieu (Rom. 8 :26-28).  Il existe plusieurs témoignages des gens réveillés la nuit avec le fardeau de prier pour une autre personne.  Puisqu’ils ne savaient pas quoi prier, le Saint Esprit intercédait par leur cœur et leur bouche.  Je ne sais pas quel est cet effet dont Paul parle en Rom. 8 :26-28 lorsqu’il parle des soupirs inexprimables, mais c’est quand même une chose que l’Esprit fait parfois.

Cela peut être le parler en d’autres langues, mais peut-être il est autres choses. 

  • De mon expérience le parler en langues est un don qui nous aide à entrer dans la présence de Dieu et qui « met le feu » à nos prières personnelles.  Assez souvent, il nous semble que nos prières sont sèches ou vides.  L’Esprit vient dans le parler en langues pour la donner la vie à nos prières.

L’interprétation des langues est le don de rendre dans une langue connu de l’assemblée ce qui a été dit en d’autres langues. A mon avis, ce n’est pas forcément une traduction, mot par mot, mais une expression qui donne le sens de ce qui a été dit.  Celui qui parle,  peut donner l’interprétation ou bien cela peut être une autre personne de l’assemblée.  Celui qui parle en langues est invité de prier pour l’interprétation.  S’il n’y a personne dans l’assemblée qui interprète,  que celui qui parle se tait, au lieu de recommencer de parler en langues (14.13)

La prophétie.  Dans l’ancien testament Dieu communiquait à son peuple par l’intermédiaire des prophètes.  Ils étaient les porte-paroles du Seigneur.  C’était l’Esprit Saint qui parlait par eux (2 Pi. 1 :21).  Ce qu’ils disaient *annonçait l’avenir, *rappeler le peuple à l’ordre quand il dérivait (2 Rois 17 :13), et le *réconforter quand il était abattu et faible.  *Les gens consultaient les prophètes pour savoir ce que Dieu conseillait (2 Rois 3 :11).  Dieu *se révélait par les paroles de ses prophètes.  Le peuple de Dieu aurait été beaucoup plus pauvre sans les révélations du caractère de Dieu en Esaïe, par exemple.  Quand nous pensons aux prophètes, c’est surtout ce phénomène de la prédiction qui saute aux yeux.  Mais si vous analysez ce qu’ils ont dit, il n’y a pas beaucoup de versets qui annoncent l’avenir.  Il y en a bien sûr des centaines, mais par rapport au nombre total de versets, ce n’est pas énorme.                   

Le caractère de la prophétie dans le Nouveau Testament a changé en ceci : si le prophète était le porte-parole de Dieu, révélant ses voies dans l’Ancien Testament, nous avons une révélation encore plus éclatante, celle du Fils de Dieu lui-même (Héb. 1 :1)………………………….  La prophétie du Nouveau Testament est même encore moins axée sur la prédiction de l’avenir.  Cela existe, mais attention, il y a des profiteurs qui ne sont pas loin des « diseurs de bonne aventure ».  Tout de même, nous voyons Agabus qui annonce une disette à Jérusalem, ce qui s’est passé par la suite.  Nous le voyons plus tard annonçant à Paul ce qui lui arriverait à Jérusalem.  D’autres églises lui ont dit la même chose, (tout en ajoutant leurs propres conseils).  Je crois que cet aspect de prédiction est normalement dans le ministère d’un prophète, et cela sera assez rare, d’après moi, dans l’église typique.  Je ne crois pas que cela arrivera tous les dimanches.  ………………………………. .Nous voyons cette dimension de prédiction/ révélation dans la vie de Paul (1 Thessa. 4 par exemple), et Pierre (2 Pierre).  Le Seigneur Jésus lui-même dessine l’avenir (Mat. 25).                            *********************************************

Celui qui prophétise dans l’église n’est pas forcément un prophète.  A Ephèse, Paul a baptisé des nouveaux chrétiens (Acts 19).  Ils ont été tout de suite baptisés du Saint Esprit, parlant en langue et prophétisant.  Alors la prophétie n’est pas seulement à la portée des gens qui sont très avancés spirituellement.

Les prophéties du Nouveau Testament n’ont pas la même force que les prophéties écrites dans l’Ancien Testament.  Ce n’est pas la Parole de Dieu infaillible.  Dans l’Eglise, les prophéties doivent être « jugées » par d’autres gens spirituels (1 Cor. 14 :29).

« Juger» ici est le même mot qui est utilisé en 1 Cor. 6 :5 dans le sens de décider entre deux frères en dispute, et en 1 Cor. 11 :31 où nous sommes conseillés de nous juger nous même avant de prendre la Saint Cène.

« N’éteignez pas l’Esprit ; ne méprisez pas les prophéties, mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (1 Thessa. 5 :19-21).   

Est-ce qu’il est possible quand dans certaines « prophéties » il y ait quelque chose qui soit, disons, un peu moins inspiré ?  Probablement.  Mais il ne faut pas mépriser.  Il faut peser, penser, réfléchir et retenir ce qui vous édifie, même si cela fait un peu mal.

Il est possible  que le  sens du verbe « juger »  ait une meilleure traduction comme peut-être « peser », « considérer ».  Je crois que les deux sens sont vrais.  Tout prononcé de Dieu est en accord avec sa Parole écrite, la Bible.  Il faut considérer si ce qui est dit est en accord avec sa Parole.

Mais il faut aussi considérer ce qui a été dit, le peser, pour voir si par elle Dieu nous parle.  Si la réponse est « oui », il faut donc changer notre manière de vie en conséquence.

Contenu. 

  1. Edification (gc. Oikodom­­e)= l’acte de bâtir
    1. Exhortation (encourager-« français courant » « instruction et stimulation dans leur foi » version « Semeur »-v. 31)
    1. Consolation (gc. Paraklesis) aussi traduit comme « conforter ».  voir 2 Thessa. 2 :16, 17.  Le grec veut dire, « appelé aux cotés de quelqu’un ».  Cela vous rappelle-t-il un autre Consolateur ?  Jean. 14 :6
    1. Message aux inconvertis ou ceux qui ne sont pas instruits (1 Cor. 14 v. 24, 25),
    1. Un « signe » pour les croyants (v. 22).
    1. Un avertissement ou encouragement de l’avenir (il faut que cela s’accomplisse)

« Quand ? »  Nous pouvons « contrôler » l’impulsion prophétique.  Nous ne sommes pas maîtrisés par nos émotions mais pour vraiment donner le maximum à l’église, nous pouvons même « garder » l’inspiration pour le moment propice de donner la prophétie dans la réunion.  « Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes. » v.32.  La déclaration, « Je ne pouvais pas m’empêcher » est probablement fausse.  « Je ne voulais pas… » oui, « pouvait pas » non.

« Attitude » (respect pour les autres + ordre)  v. 29-33.

Les Dons de Révélation 

Parole (message)  de sagesse—Il me semble que cette parole ou ce message de sagesse sera une révélation de la pensée de Christ (qui est la sagesse de Dieu) pour une situation précise.  Ce ne sera pas toute la sagesse du monde et celui qui exerce ce don n’est pas forcement très sage normalement.  Ce sera un « flash » de sagesse pour une situation précise.

Cela peut aussi être une révélation de quelque chose que nous ayons en Christ Jésus ou une révélation d’un aspect de sa personnalité.  Vous saurez que ce don est de Dieu parce qu’il sera en accord avec

Jacques 3 :17.

  1. Le mot en grec est « sophia ».  Il veut dire, « sagesse, large et pleine intelligence. »
  2. Voilà d’autres endroits où ce même mot est employé—Rom. 11 :33 ; 1 Cor. 1 :17, 19 (dans ces versets il est question du contraste entre la sagesse du monde et la sagesse de Dieu.  Le Christ est la sagesse de Dieu, alors dans cette manifestation spirituelle il y aura une manifestation de Christ.  Nous devons la chercher.  Dieu L’a fait sagesse pour nous.  Cette parole ne sera pas en accord avec la sagesse de ce monde.  Le Christ en  sera sa source et le grand plan de Dieu par Jésus Christ sera son contexte.  Il sera exalté par ce qui est dit : Eph. 1 :17 ; 3 :10 ; Col. 1 :9 ; 1 :28 ; 2 :3 ; 3 :16 ; Jacques 1 :5 —si vous avez besoin de sa sagesse, demandez la à Dieu.  Il la donne librement.  3 :13 —la sagesse de Dieu est humble.  Voilà une description de sa sagesse (Jacques 3 :17)–. 
  3. Dans une assemblée générale, il y eut un débat assez vif.  Il y avait un message en langue avec interprétation. L’un était pour et un autre, contre.  Ces frères marchaient-ils dans la sagesse de Dieu ?
  4. Exemples :
    • Jacques à la conférence de Jérusalem (Actes 15 :19, 20, 28)
    • Paul étant arrêté par l’Esprit et dirigé à Philippes (Actes 16 :6-10)
    •  ?? Peut-être quand Paul faisant connaître la révélation de Jésus à Ephèse (Eph. 1 :17 ; Col. 2 :3)
    • Pierre  donnant l’ordre de baptiser des non-juifs

(Actes 10 :43)

  1. Pierre sachant qu’il fallait aller avec les serviteurs de Corneille (Actes 10 :20).
  2. Barnabas cherchant Saul pour l’aider (Actes 11 :24, 25). ??
  3. Jérémie prévenant le reste du peuple d’Israël qu’il ne devait pas descendre en Egypte.
  4.  Behatsleel, rempli de sagesse pour bâtir le tabernacle.
  1. Attention : Ce n’est pas le don de diriger ni d’appeler les autres au ministère.

Parole (ou message) de Connaissance

  1. Le mot en grec est « gnossis. »  Selon Robertson c’est « perspicacité, pénétration, clairvoyance. »
  2. C’est surnaturel.  Ce n’est pas tout connaître.  Il y a une connaissance, même sagesse spirituelle qui se développe en nous au fil des années suite à notre soif et à notre recherche spirituelle de Dieu et dans sa Parole.  Mais ce n’est pas cela.  C’est une parole, un « flash. » C’est une connaissance limitée par laquelle nous connaîtrons quelque chose du Seigneur que nous n’aurions pas connu naturellement.
  3. Je crois qu’il va de paire avec la parole de sagesse.  « Connaître » est de savoir quelque chose.  « Sagesse » est de savoir quoi faire avec la connaissance.
    1. « Pierre, quelqu’un est à la porte. »  Une révélation.  Une connaissance de quelque chose avant qu’il ne frappe à la porte.  « Va avec. »  La sagesse de Dieu (Actes 10).  Dieu a fait cela d’une manière surnaturelle pour que Pierre soit encouragé. C’était vraiment de Dieu, parce que le Seigneur allait planifier quelque chose qui allait exploser son petit monde « kascher. »
    1. Joseph savait quel était l’interprétation du  rêve du roi—connaissance.  Le conseil fut basé sur cette connaissance—sagesse.
    1. Croyants dans les églises, « Les liens t’attendent à Jérusalem, Paul. »  Connaissance (ou prophétie).  « N’y va pas. » Pas de sagesse parce que la volonté de Dieu pour Paul était d’y aller.
    1. Pierre a dit, « Tu mens, Ananias ! » Connaissance.  « Tu va mourir ! » Foi ou miracle.
  4. Il faut savoir que faire avec la révélation.  Très souvent c’est pour la prière et pas pour autre chose.  (La femme qui reçut la révélation que le  missionnaire était en danger, pria pour lui).  Vous pouvez faire du mal si vous agissez sans discrétion.  Je crois que vous pouvez même faire appel à des gens spirituels afin d’avoir la confirmation que cela vient de Dieu.  Cela peut être une aide merveilleuse dans la cure d’âme.  Des fois, la connaissance vient même dans un rêve.  Mais attention, il y a des rêves qui viennent parce que nous avons mangé une pizza pimentée à 22h du soir !
  5. Celui qui a la connaissance de Dieu jugera selon la réalité et non pas selon l’apparence (Es. 11 :2, 3).
  • D’autres voient en ce don une autre définition.  Quand ils regardent 1 Cor. 14 :6,  il semble que la parole de connaissance peut être considérée dans la famille de révélation, de prophétie et d’enseignement.  Dans ce cas, on pourrait avoir une révélation de la Parole qui révèle Jésus plus clairement—mais dans un éclair de perspicacité.  Cela doit être quelque chose qu’on serait capable de partager avec d’autres chrétiens pour l’édification.

Je crois que les deux définitions sont valables.  Il est peut-être plus important de savoir ce qui est possible d’après les exemples qu’on voit dans la Parole,  que de mettre un nom précis sur chaque manifestation.

Le discernement des esprits

  1. C’est la capacité de savoir par quel esprit une personne est animée quand il parle ou agit.  Ce n’est pas le don de criticisme, mais une révélation de Dieu.
  2. Dans le monde spirituel, il y a au moins trois esprits qui parlent : l’Esprit de Dieu, l’esprit humain, et l’esprit du diable (ou des esprits démoniaques).  Parmi le peuple de Dieu c’est l’Esprit de Dieu qui parle et parfois l’esprit humain—ou un mélange des deux.  C’est pour cela que tout doit être pesé, jugé, et considéré.
  3. Parfois, il y a quelqu’un poussé par un démon qui se glisse dans l’assemblée pour perturber le peuple de Dieu.  Il donnera un message qui sème la confusion ou qui entrave l’action du Saint Esprit.  Celui qui aura le don du discernement des esprits, saura du Seigneur quand il peut l’exposer.  Quand le Seigneur montra à John que c’était un démon qui parlait et non pas l’Esprit Saint quand une personne semblait être baptisée du Saint Esprit.
  4. Attention.  Cela peut être quelqu’un qui n’est pas bien dans sa tête, mais pas forcément poussé par le diable.  Ai, yii, yii, yii, yiii.  Nous ne pouvons pas se servir de nos aprioris et nos préjugés pour attaquer quelqu’un en disant que c’est un mauvais esprit qui parle.  C’est une révélation et non pas une manière de gagner une dispute.  Il y a des doctrines inspirées par les démons, selon Paul.
  5.  Le message inspiré par le démon n’est pas forcement incorrect en ce qu’il dit.  La fille possédée par un esprit de divination, disait la vérité en ce qui concernait Paul et sa bande.  Les démons disaient aussi la vérité sur Jésus, mais le Seigneur leur a fermé la bouche.  On n’a pas besoin de témoins comme ceux-là.  Attention aux esprits qui veulent toujours vous flatter.  Peut-être la personne même se croit sincère mais ce n’est pas un encouragement aux œuvres bonnes.  C’est plutôt un encouragement vers l’orgueil.  L’encouragement est bon, mais quelqu’un qui nous flatte toujours est dangereux.  Le diable emploie cette tactique plus souvent que les blasphèmes contre le Seigneur Jésus.  Il aimerait blasphémer mais cela le révèlerait.  Ce sera trop évident.
  6. Il arrive parfois que le jeune chrétien dise quelque chose de lui-même.  Ce n’est pas un mauvais esprit mais un jeune qui n’a pas encore assez de foi ou un esprit humain orgueilleux.  Personnellement, j’éviterai de corriger quelqu’un qui est sincère devant toute l’assemblée, si c’est possible.  Je lui parlerai en privé.  Si c’est un démon qui parle, ça, c’est autre chose.
  7. A mon avis, ce don doit être en opération quand on chasse un démon pour savoir que c’est vraiment un démon et non pas un esprit humain malade.
  8. Si une église a des manifestations spirituelles, ce don est indispensable.  C’est le fusible qui saute pour que la maison ne brûle pas.
  9. La Bible nous avertit que les faux prophètes viendront.  Ce n’est pas, « ça se peut qu’ils viennent », mais ils viendront (1Jean 4 :1)
  10.  Exemples :
    1. Les prophètes qui parlaient à Achab.  Puis le vrai prophète parla.
    1. Les ennemis prophétiques de Jérémie.  Ils se sont servis du nom du Seigneur et de ses promesses dans leurs proclamations.  Mais c’était la parole de Jérémie qui s’est accomplie.
    1. La fille qui flattait Paul et ses compagnons.
    1. Siméon le magicien.

Mesure tout par la Parole de Dieu.  Même s’il n’y a pas de révélation précise, elle nous montre quand les gens se dérapent.

Les dons de puissance :   dons de guérison, don de foi,  don d’opérer des miracles. 

Ce sont des dons qui frappent l’oeil, qui peuvent porter une grande bénédiction dans l’édification et l’expansion de l’Eglise.  Ce sont des dons que les gens désirent souvent plus que les autres.  Ils ne sont pas si communs.  Il y eut des extrêmes dans l’enseignement de ses dons et voir des exagérations, comme pour tous les dons, d’ailleurs.

Je crois que les exagérations sont venues parce que nous pensions que ces dons se manifestaient systématiquement. Mais en réalité, Dieu les donnait ponctuellement.

Dieu envoie un ange et Pierre a été miraculeusement délivré de la prison.  Jacques a perdu la tête.  Etait-ce un manque de foi chez Jacques ?  L’église oubliait-t-elle à prier ?  Je ne crois pas.  Dans le premier cas,  Dieu avait besoin d’un miraculé, dans le deuxième, il avait besoin d’un martyr.  Il était glorifié et l’église avançait dans l’édification dans les deux cas (évidement nous préférons être à la place de Pierre que celle de Jacques dans ces cas-là).

La Bible dit que les paroles de connaissance sont partielles aussi bien que la prophétie.  On ne sait pas tout.  Dieu nous révèle une partie.  Je crois que tous les dons sont partiaux dans ce sens.  Malheureusement, ce n’est pas tous les malades qui sont guéris, pas toutes les montagnes qui tombent.  Il faut en escalader certaines.  Mais je suis sûr d’une chose : si le Seigneur n’accorde pas une intervention surnaturelle, il accordera une grâce surnaturelle.

L’écharde piquait Paul très fort.  Il criait au secours au Seigneur.  Le Seigneur répondait simplement, « non, ma grâce te suffit …car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.  Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi…en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »  2 Cor. 12 :9, 10.

Je crois qu’il y a deux erreurs qu’il faut éviter :

– La première est de ne pas attendre  grandes choses de Dieu.  Dieu fait des miracles, mais nous ne les voyons pas trop souvent.  Alors, débrouillons-nous tant bien que mal comme tout le monde.  Je crains que ce soit l’erreur dans laquelle la plupart des églises est tombée.

– L’erreur de l’autre extrême consiste en disant que Dieu fera un miracle seulement à chaque fois que  nous aurions  assez de foi.  Alors, si la guérison n’arrive pas ce n’est pas Dieu, mais un manque de foi de notre part. Cela peut être cruel.

Mais pour la plupart, ce n’est pas notre problème.  Ces dons ont été donnés pour l’édification de l’église et l’expansion de celle-ci.  Combien de membres de nos églises ont vu un miracle de leurs propres yeux ?  Ou une guérison immédiate.  Peu.

Cherchons la face du Seigneur et demandons-Lui, avec persistance, de nous accorder ces dons qui bâtissent l’église.

Des dons de guérison :

  1. Ce sont des dons surnaturels que Dieu a donnés pour rendre la santé aux malades. Ce n’est pas le boulot du médecin.  J’apprécie beaucoup les docteurs, mais leur science est naturelle et pas surnaturelle.  Ces dons sont surnaturels (les dons de l’Esprit de Dieu). Je crois que chaque fois que nous prions pour un malade, il faut attendre que cette personne soit guérie, tout en realisant que si le Seigneur a un autre projet dans cette situation Il est toujours Seigneur et Il fait selon sa sagesse.  Trois choses frappaient dans le ministère de Jésus : la puissance de sa prédication et de son enseignement ; le nombre de guérisons; et le nombre de démons chassés.
  2. Une chose qui saute aux yeux,  c’est que ce « don » est au pluriel.  « Des dons de guérisons ».  Cela indique qu’il y a plus d’une manière que ce don se manifeste.  Il y a des gens qui semblaient « doués » par Dieu dans ce domaine et Il se sert souvent d’eux comme ça.  Mais nous pouvons aussi appeler les anciens de l’église (Jacques 5 :14).  Quelquefois des gens sont guéris en écoutant la Parole, d’autres reçoivent une « parole de foi, » certains sont oints d’huile, et encore d’autres croient tout simplement à la Parole de Dieu.
  3. C’est un don qui montre la compassion de Christ.  Son ministère terrestre était marqué par ce don.  C’est juste ici que je lutte un peu.  En voyant le désir du Seigneur à guérir, suis-je correcte en disant que parfois ce n’est pas sa volonté de guérir ?  Honnêtement, cela reste une question ouverte pour moi.  Si le Seigneur ne guérit pas, ce n’est pas un manque de compassion mais pour d’autres raisons.
  4. C’est un don qui est très utile pour l’évangélisation pour un grand nombre de personnes.  Aimé Semple Macpherson était un évangéliste, il y a presque cent ans de cela.  Des foules sont venues pour être sauvées et guéries dans ces réunions.  Elle disait « Je ne prêche pas Jésus comme, ‘le Grand J’étais’, mais comme ‘le Grand Je Suis !’  Ces guérisons témoignaient  de sa résurrection et  de sa puissance.

Exemples :

  • plein dans le ministère de Jésus.
    • L’homme à la Porte du Temple appelée « La Belle »
    • L’homme impotent des pieds à Lystre
  • Certaines afflictions parmi les inconvertis semblaient d’avoir une origine démoniaque.  (fils atteint d’une épilepsie. Certains avaient un esprit de surdité.  Satan avait courbé une pauvre femme pendant des années.  Attention : ce ne sont pas  toutes les personnes atteintes de ces types de maladies qui sont affligées par un esprit.  Souvent Jésus n’a pas chassé un esprit.  Il les guérissait, tout simplement, et l’esprit devait partir.
  • Quelques-uns uns affirment que si la maladie part immédiatement, c’est un miracle.  Si elle part progressivement, c’est une guérison.

Le don d’opérer des miracles :

Un miracle serait l’intervention surnaturelle dans le monde naturel qui met à côté momentanément les lois de nature.  Nous avons banalisé les miracles en donnant le nom « miracle » à beaucoup de choses.

a) Exemples

  • Quand Jésus a calmé la tempête, c’était un miracle.
  • Quand Eli a appelé le feu du ciel, c’était un miracle.
  • Quand Pierre a ressuscité Tabitha par la puissance de Dieu c’était un miracle.
  • Quand Jésus a changé l’eau en vin, c’était un miracle.
  • Quand ton fils a réussi son examen de mathématiques c’était une réponse à la prière, mais pas forcément un miracle.

Ce don semble surtout avoir pour but d’interpeller les gens et les tourner vers le Seigneur.  Pour les chrétiens, cela augmente leur foi.  Regardez la joie d’Israël quand ils ont passé la Mer Rouge et que Dieu a détruit leurs ennemis.

b) Certains dons semblent plus présents dans le ministère de ceux qui ont  des de ministères accompagnés de dons dans l’église, c’est à dire, les apôtres, prophètes et évangélistes.

Le don de foi

Ce n’est pas la foi « ordinaire. »  C’est une foi puissante pour une situation précise.  C’est une foi qui déplace les montagnes.  Il semble qu’il y ait des chrétiens qui ont plus de foi que les autres.  C’est sûr que chacun a une mesure de foi.

Mais il arrive que nous ayons besoin de grandes choses.  Tout d’un coup, un membre de l’église est « saisi » par la foi.  Au moins deux fois, le Seigneur m’a saisi comme ça pour prier pour les personnes qui s’étaient éloignés de Dieu.  Dans les deux cas, il y eut des résultats assez extraordinaires.

Dieu nous donne de Lui demander des choses folles, et nous le croyons.