Un de mes pires souvenirs, je crois, date du collège, quand je devais participer à des courses de 800 mètres aux meetings d’athlétisme.
Je jetais le poids bien que je sois assez chétif. L’entraîneur exigeait que tous ceux qui étaient présents aux rencontres fassent au moins une course de 800 mètres.
Ma théorie, c’est qu’on ne court pas, sauf si c’est après un ballon, et encore, seulement si quelqu’un d’autre essaie de te le prendre (ou si c’est toi qui essaie de lui prendre.)
Mais l’entraîneur, c’est l’entraîneur et, à chaque rencontre, on voyait une demi-douzaine de Frelons de Mineral Springs courir tranquillement en queue de peloton. On aurait pu nous chronométrer avec un calendrier, plutôt qu’avec un chronomètre.
Notre but, c’était d’éviter d’arriver tout dernier. Il y avait un petit gars un peu joufflu qui courait toujours avec nous et qu’on arrivait toujours à battre, alors tout allait bien.
Un jour, mon copain Bobby m’a dit : « Je vais me donner à fond, aujourd’hui, et voir si je peux arriver dans les premiers. » Le pistolet a retenti et, à ma grande surprise, j’ai vu mon copain Bobby courir coude à coude avec les meneurs au début.
Finalement, son sprint s’est transformé en course beaucoup plus lente. Il était rouge et à bout de souffle quand je l’ai dépassé. Il est allé jusqu’à la ligne d’arrivée, mais même le petit gars joufflu l’a battu, ce jour-là. J’ai admiré le fait qu’il n’abandonne pas, mais il vaut mieux s’entraîner un peu si tu veux pouvoir franchir la ligne d’arrivée avec style plutôt que bon dernier.
La ligne d’arrivée de Dieu
Pierre nous dit ce que nous devons faire pour franchir la ligne d’arrivée de la vie éternelle avec style, quand nous entrerons dans le royaume de Dieu. Veux-tu arriver aux portes avec un vieux vélo dont la roue frotte sur le garde-boue ? Ou désires-tu arriver dans une Porche rouge, avec des lunettes de soleil en faisant retentir ton klaxon ?
Bon, cette dernière comparaison est peut-être un peu excessive pour des gens aussi modestes que toi et moi (sourire), mais tu ne veux pas avoir besoin de t’y faufiler, n’est-ce pas ?
Pendant longtemps, je me suis dit (humblement) qu’entrer au Paradis serait suffisant. Oubliez les récompenses ! Comme ce chant qui dit : « Donne-moi juste une petite cabane dans un coin du pays de la Gloire. »
J’ai changé d’avis. Pierre nous dit comment y arriver toutes voiles dehors, le drapeau flottant au vent. Avec style ! Pas arrogant, mais heureux, reconnaissant et victorieux, notre victoire glorifiant le Dieu qui nous l’a accordée.
Des récompenses nous attendent dans le Ciel. Mais si je lis bien, certains d’entre nous vont y arriver en boitillant, avec quelques marques de brûlé laissées lors du passage au-travers du feu de Dieu.
« L’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15). C’est effrayant Tu te dis : « David, ça fait un peu peur, quand même ! » C’est censé faire peur.
Nous sommes les serviteurs de Dieu. Nous devons être sérieux quand nous accomplissons ce qu’Il nous a confiés sur cette Terre. « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur » (Colossiens 3:23-24).
Alors, comment puis-je faire une grande entrée plutôt que de devoir me faufiler en douce ? Pierre dit que la clé, c’est de toujours mieux connaître Jésus, chaque jour de notre vie (2 Pierre 1:2, 3). Construis intentionnellement ta foi sur le Seigneur Jésus qui t’a sauvé.
« A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:5-11).Voilà tes devoirs : arrête-toi et réfléchis à chacune de ces qualités. Lis différentes versions de la Bible pour voir comment elles sont traduites depuis le grec afin de mieux les comprendre. Est-ce que tu grandis continuellement dans chacun de ces domaines ? Si ce n’est pas le cas, demande de l’aide à Dieu. Il dit : « appliquez-vous d’autant plus. » Nous devons être sérieux à ce sujet, parce que, si nous le sommes, nous ne broncherons jamais. « En faisant cela, vous ne broncherez jamais. » Es-tu prêt ? « que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »
As-tu bien compris ? « Pleinement accordée » ! Tu entreras avec style, sans avoir à te faufiler. Tu n’auras probablement pas de Porche et de lunettes de soleil, mais le Seigneur trouvera quelque chose d’encore mieux. Je te le garantis ! Tu seras éternellement content d’avoir été sérieux dans ton service pour le Seigneur.