Jean-Claude GUILLAUME (l’auteur de cet article est auprès du Seigneur maintenant mais ces conseils sont toujours pertinents)
Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.” (Jérémie 29.11)
J’ai connu des chrétiens qui n’ont probablement jamais découvert ce merveilleux passage. Ils prétendent, en effet, que Dieu laisse à l’homme son libre choix, ce qui est vrai, mais qu’il n’a aucun plan particulier pour sa vie, ce qui est faux.
Ce texte nous dit clairement que Dieu a des projets pour nous. Le mot projet utilisé ici peut se traduire par pensée, ou dessein. S’il est vrai que Dieu nous laisse notre libre choix, il désire néanmoins que nous mettions à profit sa compétence pour nous conduire dans des voies qui ne pourront être que les meilleures !
Tout particulièrement dans le domaine du mariage, il faut reconnaître que le choix d’un conjoint ressemble souvent à une loterie ! Faudrait-il vraiment croire que Dieu n’aurait aucun projet dans ce domaine, et qu’il espérerait simplement que nous tirions le gros lot ?
Je plains sincèrement de tout mon coeur ceux qui pensent ainsi !
LA MEILLEURE QUI SOIT
Pour ma part, je suis absolument convaincu que Dieu m’avait réservé pour épouse la
meilleure qui soit. Il est vrai qu’à dix-neuf ans, j’aurais fort bien pu faire mon choix
moi-même, selon mes propres critères.
Mais j’aurais sans aucun doute manqué une grande bénédiction. Dieu avait formé un magnifique projet pour moi en la personne d’une Norvégienne du nom de Rakel. Et si ce projet s’est concrétisé en 1947, lorsque je la rencontrai en Angleterre, il avait été conçu bien des années auparavant. David n’écrit-il pas :
“Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât.” (Psaume
139.16) ?
Chacun sait que la vie sur terre n’est pas exempte de difficultés, d’accidents, voire même de catastrophes. Et Dieu ne l’ignore pas ! Mais comme nous le dit le prophète Daniel, l’ancien des jours est sur le trône, et il règne en souverain, ayant à son service une multitude d’êtres angéliques.
L’auteur de l’épître aux Hébreux lève un coin du voile lorsqu’il écrit : “(Les anges) ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ?” (Hébreux 1.14).
L’ANGE « BOULANGER »
Lorsque Rakel était encore toute petite, (peut être trois ans), elle fit une chute qui aurait pu être mortelle. Sous la cuisine de la maison où elle habitait, se trouvait une cave profonde, au sol cimenté, à laquelle on accédait par une large trappe pratiquée dans le plancher. Sa maman étant descendue dans la cave, cette trappe était ouverte.
Rakel et son frère Levi, de quatorze mois son aîné, s’approchèrent tous deux du trou béant, et Rakel bascula dans le vide. À ce moment, son frère s’écria : “Maman ! Il y a le boulanger en bas !” La maman dans la cave se précipita pour relever l’enfant, qui était totalement indemne.
Alors elle dit à son fils : “Ce n’était pas le boulanger que tu as vu, c’était un ange !” Levi l’avait pris pour le boulanger, qu’il connaissait bien, toujours vêtu de blanc, et qui habitait tout près de chez eux !
Une autre fois, alors qu’elle pouvait avoir quatre ou cinq ans, elle descendit en courant une rue en pente, comme il en existe à Stavanger, en Norvège. Elle voulait aller à la rencontre de son père qui remontait la rue.
Arrivé au croisement d’une autre rue, également très en pente, elle trébucha, et tomba devant un attelage qui dévalait cette rue. C’était un lourd chariot à quatre roues. Le cocher ne put arrêter à temps, et la roue avant du chariot lui passa sur la poitrine.
Son père se précipita pour retenir le chariot, qui put enfin s’arrêter avant que les énormes roues arrière n’atteignent l’enfant. Il releva sa fille, et, rentrés à la maison proche, elle fut soigneusement examinée.
Les grosses mailles de son maillot s’étaient profondément incrustées sur son corps, mais à part cela, elle n’avait aucun mal. Lorsque le cocher vint prendre de ses nouvelles, on lui dit simplement : “Oh ! elle est en train de jouer dans la cour !” Complètement abasourdi, il ne put que dire : “Ça, c’est un véritable miracle !”
Oui, l’Ancien des Jours veillait ! Vous trouverez peut être prétentieux de ma part de penser qu’il veillait ainsi sur son projet à mon égard, mais je me plais à le croire. Notre Dieu n’est pas le Dieu des décisions hâtives, et il travaille à long terme, comme nous le dit l’apôtre Paul :
“En lui (Christ) Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints
et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté” (Éphésiens 1.4-5)
Dans quelques mois, si Dieu nous prête vie, nous fêterons nos noces de diamant, notre soixantième anniversaire de mariage. Les années ont fini par s’accumuler, mais le climat de douceur et de tendresse qui règne dans notre couple nous confirme que les projets de Dieu à notre égard étaient bien des projets de paix et non de malheur. À lui toute notre reconnaissance !
que Dieu bénisse votre couple abondamment au nom de Jésus amen
mamie Lynn
le plus grand trésor pour un enfant voir ses parents réunis pour L’éternité
gloire à Dieu !