Ma meilleure décision—Jason Robinson, rugbyman

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Il semble que l’ancien héros anglais du rugby, Jason Robinson, ait expérimenté toute une longue vie d’émotions pendant ses courte vie.

Par exemple, il a marqué un essai contre l’Australie dans la finale de la Coupe du Monde en 2003 que l’Angleterre a gagne la coupe. Puis il a célébré la victoire avec son équipe dans un des matches les plus palpitants de l’histoire du rugby. Lui et ses partenaires ont pris le temps de déguster une gorgée de thé avec la reine Élisabeth, et ensuite passer dire un petit « bonjour » à Tony Blair, qui etait le premier ministre a ce moment-la.

Ajoutez à cela le plus grand contrat du rugby anglais, un million de livres sur quatre ans, qu’il a signé avec son équipe, les Sharks (Requins) de Sale,  a l’époque et vous avez le commencement de quelques sourires, pas vrai ? Continuer la lecture de « Ma meilleure décision—Jason Robinson, rugbyman »

« En quelque secondes, le Seigneur a effacé des années de misère »

Parfois Claude Huot sort dans la rue pour inviter des gens aux réunions spéciales. Un ami remarquait comment cet homme, dans la cinquantaine, s’animait quand il parlait de Jésus Christ avec des jeunes et des ados dans la rue.

Mais quand vous connaissez son histoire, sa passion ne vous étonne pas …

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Du haut de ses 15 ans, Claude les regardait dans la rue, ces hippies. Ils se fichaient du monde des adultes et avaient créé une contre-culture à eux-mêmes. Cette confrérie des jeunes dans les années 60 et au début des années 70 ne faisait plus confiance à                         « l’établissement ».
« Je voyais les hippies dans la rue–cheveux longs, sac à dos, concert de pop musique—et je ne rêvais qu’à cela » dit-il.

Claude était l’aîné de cinq enfants de la famille Huot de Montbéliard et il brûlait de frustration à cause des conflits constants avec son père. « Quand j’avais 15, 16 ans je voulais déjà vivre dans la rue parce que je trouvais la vie à la maison tellement difficile avec un père qui ne pensait qu’à travailler. »

C’était la mère qui devait s’occuper des enfants, pour la plupart, et les jeunes en ont bien profité. Mais quand papa revenait à la maison et maman lui disait les bêtises qu’ils avaient faites …
« C’était des coups qui pleuvaient. Pendant des années ma seule relation avec mon père étaient des relations conflictuelles, voir même de violence parce que régulièrement il débouclait son ceinturon pour me prouver son amour paternel. » Continuer la lecture de « « En quelque secondes, le Seigneur a effacé des années de misère » »

Une athée et un croyant non pratiquant vivent un « phénomène » bien surprenant

 

Nathalie athée, moi croyant non pratiquant ! C’est avec un tel état de coeur que nous nous sommes rendu pour la première fois de notre vie dans une réunion d’une Eglise Evangélique, en février 1984.

Nous y avons trouvé des jeunes et des moins jeunes, mais tous étaient manifestement heureux d’être là – le contraire de ce que j’étais lorsque je me rendais dans une église traditionnelle. Nous ne pouvions pas nous empêcher d’observer les uns les autres et bien des questions fusaient dans notre tête. La musique et les chants nous enchantaient, mais notre curiosité était doublée d’une certaine méfiance.

Pourtant c’est ce jour que Dieu choisit pour nous révéler son existence. Durant cette réunion dominicale, il se passa un « phénomène » bien surprenant, mais bel et bien réel ! Continuer la lecture de « Une athée et un croyant non pratiquant vivent un « phénomène » bien surprenant »

Deux Frères

Le plus important n’est pas de savoir d’où on vient mais de savoir où on va » dit Michel Schneider. Avec son frère Rolf, ils ont connu des débuts difficiles dans la vie . Qu’à cela ne tienne, ils s’en sont servis comme d’un tremplin afin de devenir des instruments de bénédiction pour les autres—Michel comme pasteur, Rolf comme chanteur et évangéliste.

Voilà une conversation que nous avons eu avec eux .

Rolf—la vision de louange

Rolf Schneider est né le 11/4/55 à Pirmasens (RFA). Frère de Michel (voir le premier article), il a été adopté en même temps que lui. Aujourd’hui, il a un ministère qui touche plusieurs nations—on a même traduit un de ses chants en Japonais ! Il raconte à Victoire comment il a vécu son enfance et comment le Seigneur se sert de lui maintenant.

Victoire : Quel âge aviez-vous quand vous avez été placé dans la famille d’accueil ?

Rolf : J’avais quelques semaines à peine. En grandissant, j’ai bien connu ma mère biologique (terme que je trouve horrible…), elle était en somme devenue comme une de mes tantes, avec peut-être un peu de distance car elle ne voulait pas interférer dans notre nouvelle famille. Je garde d’elle ce souvenir de femme allemande d’après guerre; je dirais aujourd’hui qu’elle était une beauté sacrifiée. Continuer la lecture de « Deux Frères »

L’église : la famille de la deuxième chance !

« Le plus important n’est pas de savoir d’où on vient mais de savoir où on va » dit Michel Schneider. Avec son frère Rolf, ils ont connu des débuts difficiles dans la vie . Qu’à cela ne tienne, ils s’en sont servis comme d’un tremplin afin de devenir des instruments de bénédiction pour les autres—Michel comme pasteur, Rolf comme chanteur et évangéliste.

Voilà une conversation que nous avons eu avec Michel.

Victoire : Parlez-nous un peu de votre arrière-plan.

Michel : L’Allemagne d’après-guerre était en souffrance. Les Américains avaient établi des bases militaires un peu partout dans le pays, notamment à Pirmasens où je suis né le 22 février 1954 d’un papa américain GI et d’une maman allemande.

Après la naissance de Rolf l’année suivante notre père nous a quittés. Notre maman qui n’a pas pu assumer notre éducation nous a confiés à une famille d’accueil à Freyming Merlebach en France. J’avais 18 mois.

En 1956, un troisième frère, Jean Pierre, nous a rejoints dans la famille Schneider qui nous a adoptés. Nous sommes en tout trois frères et deux sœurs de la même maman et de quatre pères différents. Continuer la lecture de « L’église : la famille de la deuxième chance ! »

“Mon petit bateau « 

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Lorsque Gilbert Ringenbach entre quelque part, les gens bien souvent sourient sans s’en rendre compte. La joie émane de lui et il la communique.

Cela ne date pas d’hier. Ce fils de la grande dépression économique (né en1935) faisait déjà rire ses petits copains, inventant des histoires de Tarzan à Tahiti et de D’Artagnan. Les copains s’asseyaient dans l’escalier de la maison de sa mère et
le petit comique les amusait avec ses grimaces et ses gestes.

Même les profs de l’école appréciaient son humour. Une fois, pendant la seconde guerre mondiale, ils l’ont appelé pendant la pause de la recréation. “Ringenbach, chantez ce chant pour nous.” Avec beaucoup de fierté, le gamin mettait les épaules en arrière, remplissait ses poumons et chantait un chant des résistants Français, “Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine”, au grand bonheur de ses profs.

Heureusement qu’il n’y avait pas de collaborateurs dans le coin, sinon le petit aurait pu aller à Auschwitz!

Au plus profond de lui même, il rêvait d’aventure, d’endroits lointains, exotiques même. Il vivait ses aventures dans ses rêves.

A 14 ans, il rejoint son père pour travailler à l’usine à Belfort. Sa joie de vivre naturelle l’accompagnait. Avec son copain Raymond, ils présentaient des sketchs imitant Laurel et Hardy, Bourvil et bien d’autres. Le propriétaire du cabaret “La Coupole”, à Belfort, les laissa même jouer leurs sketchs pour
amuser ses clients. Continuer la lecture de « “Mon petit bateau «  »

Cinq colombes sur un fil … et une surtension de puissance

Guy Bergamini
« L’Esprit de Dieu descendit comme une colombe » Matthieu 3.16

Soir après soir, semaine après semaine, et par dizaines, des jeunes hippies, filles et gars, étaient saisis par la puissance du Saint-Esprit. Il en venait de partout. C’était extraordinaire et merveilleux.

Les rencontres se déroulaient dans une grande simplicité. Nous étions assis à même le sol, soit sur le palier de l’école maternelle du quartier, soit dans notre salle à manger.

Quelques guitares, quelques choeurs de louange, des témoignages de vies transformées, des prières et un message centré sur Jésus, composaient nos soirées d’évangélisation.

Le Saint Esprit agissait dans les coeurs et nombreux étaient ceux qui expérimentaient instantanément la révélation de Jésus-Christ. Dieu donnait également des dons spirituels, don de paroles de connaissance, don de prophétie et de guérisons, pour confirmer sa présence et sa volonté de sauver et de bénir ces vies cassées, déchirées et malheureuses. Continuer la lecture de « Cinq colombes sur un fil … et une surtension de puissance »

C’est fini ! Tes péchés sont pardonnés !

« Une présence glorieuse dans ma chambre, avec une cavalerie bruyante, invisible, mais très présente ! Cette fois, comme contraint d’abdiquer, j’ai crié : ‘‘ SEIGNEUR JESUS SAUVE -MOI !”

Les questions de vie et de mort préoccupèrent Alain T. très tôt. Né en Côte d’Ivoire, de père d’origine malienne, et de mère française, il posait déjà des questions à l’âge de trois ans.

« Maman, tu vieilliras ? » « Oui ». « Et moi ? » « Oui ».
« Est-ce que tu mourras ? » « Oui ». « Et moi ? » « Oui ».
Alain lui a demandé à ce moment-là, pourquoi il vivait si la fin était la mort ?
« J’ai grandi avec cette réflexion, ce malaise intérieur. A l’école primaire, ainsi qu’au collège, mes parents m’ont inscrit dans des écoles confessionnelles catholiques. J’y ai suivi des cours de catéchisme, j’allais à l’église, et j’ai même aspiré devenir enfant de choeur !

« Lorsqu’est venu le temps de me faire baptiser, mon père n’a pas accepté, prétextant que j’étais d’origine musulmane, et que je le deviendrai un jour. Un bon point malgré tout : j’ai découvert l’existence d’un paradis ! J’ai découvert également l’existence d’un jugement de mes oeuvres, mais par contre selon ce qu’on m’a appris, celles-ci détermineraient mon entrée ou non dans ce paradis. Continuer la lecture de « C’est fini ! Tes péchés sont pardonnés ! »

Le rocker et le petit livre bleu

La personne qui a le plus marqué ma vie, spirituellement, fut ma grand-mère catholique.

C’est elle qui est venue soutenir ma mère pour mon éducation à la mort de mon père, lorsque j’avais quatre ans.

A sa mort, ma mère a dû trouver un travail. Et ma grand-mère est venue à son secours, pour l’aider dans l’éducation du petit garçon que j’étais dont le papa, m’a-t-on dit, était parti très loin, très loin, à Tahiti… Oh, il allait revenir, un jour…. mais il n’est jamais revenu…évidemment.

J’habitais un immeuble d’une cité de la grande banlieue parisienne, à Creil, sur le plateau. On y avait parqué, au début des années soixante, tous les pieds noirs venus d’Algérie, du Maroc ou de Tunisie. Ma famille était pied noire, de Constantine en Algérie. Mes copains l’étaient aussi, ils s’appelaient Éric, Alain, Florent, ou Hamed… mais il y avait aussi la bande à Bébert. Continuer la lecture de « Le rocker et le petit livre bleu »

Tais-toi ou c’est la porte !

On envie les joueurs de football quand ils signent des renouvellements de contrat avec un grand club comme ce fut le cas pour Marco Ceara au Paris Saint Germain il y a quelques années.

Ce Brésilien de 29 ans  a donné sa vie au Seigneur Jésus il y a 10 ans, mais cet engagement lui a coûté cher.

Marco aspirait à une vie meilleure et espérait y arriver par son talent au football. A 19 ans, il avait déjà beaucoup accompli  quittant une vie paysanne pour celle de footballeur professionnel.

« J’ai commencé à aider mes parents à la ferme quand j’avais six ans. On plantait du riz pour manger parce qu’on n’avait pas de travail pour gagner de l’argent. Je suis le dernier né d’une famille de 8 enfants » se souvient Marco.

« Alors que j’atteignais mes 11 ans, 4 ou 5 frères  étaient déjà partis pour Sao Paulo à la recherche d’une vie meilleure. Mes parents ont aussi quitté la ferme pour vivre à Sao Paulo. A mon arrivée  dans cette ville,  j’ai pu gagner de l’argent en vendant de la glace aux passants. J’ai ensuite travaillé au supermarché à 12 ans. » Continuer la lecture de « Tais-toi ou c’est la porte ! »