« Le miracle d’une vie de générosité »

La petite femme se faufila dans le temple, souhaitant être invisible. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait là. Tout ce qu’elle savait, c’était que son amour et sa joie pour le Seigneur bouillonnaient en elle et qu’elle voulait le montrer en donnant.

Elle aimait donner.

Le problème, c’était qu’elle n’avait pas grand-chose à offrir. Elle serra les deux petites pièces dans sa main. Elles représentaient tout son argent. La vie avait été dure depuis la mort de son mari. Le pharisien qui possédait sa maison l’avait jetée dehors quand elle n’avait plus été capable de payer le loyer.

Sa sœur lui avait donné un coin où dormir mais le mari de sa sœur lui avait clairement fait comprendre qu’il n’appréciait pas d’avoir une autre bouche à nourrir et elle lui faudrait trouver une autre solution.
Mais laquelle ?

Ce jour-là, cependant, elle avait mis tout cela de côté et avait presque pleuré de joie de connaître Dieu. Malgré ses circonstances, elle ressentait Ses bras autour d’elle qui l’attiraient dans une étreinte, comme un père avec sa fille. Continuer la lecture de « « Le miracle d’une vie de générosité » »

Le café qui a failli me tuer

Cafe Souhait de Mort

Bob est un ami qui ne boit jamais de caf. Il boit du thé. C’est un gars super malgré tout, et il fait souvent du café pour notre équipe qui travaille dans ce ministère.

Ça a d’ailleurs posé un problème pendant un temps. Normalement, il faut mettre six cuillères de café dans cette cafetière, mais mon ami avait mal compris et pensait qu’il en fallait dix. Et, comme il ne goûtait jamais le produit fini, le résultat était fort.

Fort !

Je me versais une tasse, ajoutais un sucre, buvais une gorgée… et manquais tomber à genoux. C’était costaud. Pourtant, je suis habitué au café européen, mais là, c’était plutôt un café martien. « Fort » ne lui rend pas justice.

Mon ami a fini par apprendre que six cuillères étaient suffisantes et son café est maintenant officiellement buvable.

Goûter, c’est comprendre

Il faut goûter quelque chose pour la connaître.

C’était la même chose pour Jésus. Comment Dieu aurait-il pu comprendre « froid » s’Il n’avait jamais eu froid ? Comment pouvait-Il comprendre « la souffrance » s’Il n’avait jamais été blessé ? En Jésus, Il a compris pleinement parce qu’Il est devenu comme nous, pour que nous puissions devenir comme Lui. Continuer la lecture de « Le café qui a failli me tuer »

La fois où chanter faux m’a posé problème

Quand nous étions pasteurs au Texas, au début de notre ministère, nos jeunes adultes aimaient chanter et nous faisions souvent des réunions dans les maisons de retraite. Les personnes âgées aimaient les chants et rattrapaient le retard sur leur sieste pendant que je prêchais.

Pendant six ans et probablement plus de soixante-quinze réunions, j’ai toujours eu de l’aide. Mais un dimanche, je me suis retrouvé tout seul.
Ce jour-là est resté gravé dans ma mémoire.

Tous les pianistes étaient pris ailleurs et je me trouvais devant un petit groupe, essayant de ressembler à Chris Tomlin (avant qu’il ne devienne LE Christ Tomlin). Une vieille dame était assise juste devant moi et chantait faux. DE TOUT SON COEUR !

J’ai lutté pour garder la note, mais tandis qu’elle gazouillait avec ardeur, la note et moi-même avons complètement déraillé. Ça a été l’un de nos plus courts moments de chant. J’ai décidé que le message ne pourrait pas être pire que les chants. Je suis resté majoritairement sur les rails, en tout cas.

Les chansons préférées en maisons de retraite

En parlant des réunions chez les personnes âgées, il y avait un chant qu’elles aimaient beaucoup et que je détestais. « Compte tes bénédictions. Nomme les une par une. Cooooooooooooooompte tes bénédictions, etc. » Cette chanson me faisait penser à de l’aspirine et à du Synthol.

Enfin, jusqu’à ce que Dieu me parle un jour de l’importance de la reconnaissance. Je l’ai chanté sans le moindre problème avec les vieilles personnes depuis. Voilà comment cela s’est passé. Continuer la lecture de « La fois où chanter faux m’a posé problème »

Tu ferais mieux de ne pas parler comme ça à maman !

Bon, il est temps de confesser tes fautes. Par exemple, quand tu avais 13 ans, t’est-il déjà arrivé de mal répondre à maman ? Quand j’étais jeune, c’était le meilleur moyen de ne jamais voir ton quatorzième anniversaire. (Je plaisante.)

Mais si tu as déjà répondu à ta mère, tu as peut-être eu une remarque du genre : « Garçon, tu ferais mieux de te rappeler à qui tu parles ! »

Tu peux répondre à ton meilleur ami ou à ton pire ennemi, mais tu as intérêt à te rappeler à qui tu parles, quand tu parles à maman.

Nous parlons différemment selon la personne à qui nous nous adressons, n’est-ce pas ?

Tu ne communiques pas de la même façon avec ton meilleur ami qu’avec le Président. Si tu parles à ton frère, tu parles d’une certaine façon. Si tu parles à un policier qui t’a arrêté parce que tu conduisais trop vite, tu changes d’attitude.

Tu as une certaine estime de ton plus proche voisin et une estime différente de l’homme le plus intelligent du monde.

Quand tu parles à Dieu, tu as intérêt à te rappeler à qui tu parles.

Comment Parler à Dieu

Jésus nous a appris à avoir ce respect quand nous nous adressons à Dieu.

« Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié… » (Mat. 6:9). Une note de la version Semeur nous donne d’autres traductions et nous aide à comprendre : « Que tu sois reconnu pour Dieu ou que les hommes te rendent le culte qui t’est dû ou que la gloire de ta personne soit manifeste. »

En d’autres termes, quand tu pries : « Garçon (ou ma fille), tu as intérêt à te rappeler à qui tu parles. »

« Donc, David, » penses-tu, « cela signifie accorder à Dieu une grande importance et un grand respect, ou rendre Son Nom saint dans nos pensées et notre cœur. Le mettre à part. Donc… »

Voilà pourquoi c’est si important :

Cela peut faire toute la différence entre voir tes prières être exaucées… ou pas.
Pourquoi ?

Dans la Bible, le nom d’une personne reflétait qui il était. Quand je prie : « Saint est Ton Nom, » je parle de mon estime et de mon attitude envers Dieu.

Nous devons arreter entre « Père céleste » et « saint est Ton Nom » et nous rappeler à qui nous sommes en train de parler.

Il est le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs. Il est le Dieu tout puissant. Il est un bon, un très bon Père. Quand Il se révèle, l’univers tremble. « Eh, mon gars, tu as intérêt à te rappeler à qui tu parles. »

Une version anglaise de la prière de Jésus dit : « Notre Père qui es aux cieux, révèle qui tu es. »

Quand Nous Le Voyons …! Continuer la lecture de « Tu ferais mieux de ne pas parler comme ça à maman ! »

Voilà le juge !

Je vérifié l’état de ma robe une fois de plus pour être sûr qu’elle n’est pas froissée quand une voix annonce : « Levez-vous, voilà le juge ! »

Je prends mon expression la plus grave en montant derrière mon haut bureau et je regarde la foule qui attend que je les juge.

« Premier cas, s’il-vous-plaît. »

« Votre honneur, nous avons ce matin plusieurs conducteurs de louange et d’adoration. »

« Très bien, voyons le premier. » Un jeune homme se tient devant moi et je lui jette un regard bref.

« Des jeans trop petits de deux tailles. Une musique qui menace de rendre sourd la moitié de l’assemblée et je ne peux même pas entendre chanter la personne qui se tient à côté de moi. Tu te trémousses comme Elvis. Coupable ! Au suivant ! »

Un gars avec une ceinture de cow-boy se tient devant moi. « Tu chantes comme si tu te trouvais dans un bar country. Je n’arrive même pas à me concentrer sur l’adoration tellement je suis occupé à te regarder. Coupable ! Suivant ! »

Un grand type décharné se tient devant moi. « Tu ne chantes rien d’autre que des vieux cantiques. Tous les jeunes quittent l’église. Tu chantes les même chansons depuis cinquante ans ! Coupable ! Suivant ! »

Que c’est amusant ! Je suis bien lancé ! Ensuite, c’est une ligne de prédicateurs qui passe devant moi et je les critique avec enthousiasme.

« Beaucoup trop long ! Pas assez de citations bibliques. Un simple discours humaniste. Trop ennuyeux. Trop émotionnel. Trop riche. Habillé comme un pauvre… »

Ah, j’ai bien repris ces gars ! Amenez en d’autres. J’aime ça !

L’un après l’autre, les gens défilent devant moi.

« Pas étonnant que tu sois malade : tu es en surpoids ! Et toi, eh bien, cela m’ennuie de te le dire, mais tu ne peux pas vraiment t’étonner de ce qui t’arrive, alors que tu es toujours en train de critiquer les autres. Toujours en train de faire du commérage. Et toi, tu vis dans le péché. On ramasse ce qu’on sème. »

Un homme qui m’avait persécuté lorsque j’étais plus jeune se tient devant mois. « A chaque fois que je te vois, je pense que la vengeance est un plat qui se mange froid. Tu m’as fait du mal autrefois et je ne vais pas te laisser t’en tirer comme ça. Coupable. Je te condamne à être perpétuellement critiqué et rabaissé par le juge, autrement dit : MOI ! »

Ouf ! L’horloge sur le mur du fond indique 16h et je suis fatigué de cette journée gratifiante passée à rendre le monde plus juste selon mes propres critères. Soudain, je vois une ombre immense sur le sol, devant le banc. Quelqu’un s’est mis debout derrière moi !

Quelqu’un de GRAND !

Je me retourne et ouah ! Je ne peux pas décrire Celui que je vois. Mais je sais que le juge est en train de regarder le JUGE ! Je tombe à genoux, penche la tête et dit : « Hum, je suis content de te voir, Seigneur. J’espère que tu as remarqué le travail que j’ai accompli aujourd’hui, en remettant tout le monde à sa place. A décider de ce qui est bien et mal, à condamner des gens et tout ça. Un travail difficile, mais il faut bien que quelqu’un le fasse, tu sais. »

Il répond : « Très bien. Maintenant, je vais te juger en utilisant les critères que tu as utilisés pour juger tous les autres. Prêt ?

« Hum, pas vraiment. »

Là, dans la lumière aveuglante de la perfection véritable, toutes mes imperfections clignotent comme des lampes au néon en pleine nuit. Je pense à toutes les condamnations que j’ai prononcées et je réalise que je suis aussi éloigné de la perfection que ceux que j’ai condamnés.

« Donc, tu as dit qu’on récolte ce qu’on sème ? Qu’en est-il de toutes ces attitudes désobligeantes que tu as eues dans ta vie ? »

En vérité, Seigneur, j’espère vraiment que tout ce que j’ai fait – toutes mes opinions et mes actions – ne vont pas ressurgir maintenant. Hum, tu vois, je n’en ai pas forcément fini avec tout ça et si un de ces boomerangs me revient en pleine figure, ça ne va pas être beau à voir.

« Tu avais pourtant l’air sûr de toi quand tu condamnais les autres. »

J’ouvre ma bouche pour répondre, mais je finis par me raviser.

Seigneur, hum, tu crois que je peux revenir au début de cette journée et avoir une seconde chance ? (Et un renouvellement de mes pensées et de mon attitude envers les autres par le Saint-Esprit?) Continuer la lecture de « Voilà le juge ! »

Appelez des bonnes choses

Dans l’intérêt de la science, faisons une petite expérience.

Tu vois ce chien, là-bas ? « Fido ! Viens ici. Allez, viens mon chien. » Regarde ce vieux Fido. Le voilà qui arrive, la langue pendante, un sourire canin sur le visage. Il trotte vers nous et lèche nos mains. « Gentil chien. »

Un peu plus loin, nous voyons Sylvestre le chat traverser devant nous. Allez, à toi. « Viens, Sylvestre. Allez ! Syyyyylvestre. Gentil chat, viens ici. J’ai quelque chose pour toi. Viens minou, minou, minou. Sylvestre ? Sylvestre ! SYLVESTRE ! Imbécile de chat. »

Quand il s’agit d’obéissance, les chiens viennent de Mars et les chats du purgatoire.

A présent, réponds-moi franchement, tes pensées ressemblent-elles à un chien ou à un chat ? Ma réponse est… à un CHAT !

Je suis toujours étonné quand je lis dans la Parole de Dieu des passages sur la joie dans les moments d’épreuves, parce que, lorsque je suis dans l’épreuve, mes pensées veulent courir dans toutes les directions. Je suis tout sauf joyeux. Mais Dieu nous dit de nous réjouir en Lui quand le chemin devient difficile. Comment y parvenir ?

Appelle

Il y a un petit livre dans l’Ancien Testament, appelé les Lamentations, qui nous donne quelques clés. Le pays a été dévasté par la guerre et les méchants ont gagné. Des cadavres, la famine, l’humiliation, l’esclavage, la moquerie. Le péché du peuple de Dieu les a finalement rattrapés. Continuer la lecture de « Appelez des bonnes choses »

Est-ce une passion ou de l’indigestion?

 Cinq tests pour vérifier s’il s’agit d’une passion de Dieu 

Notre mantra d’aujourd’hui est : « Faites la chose pour laquelle vous êtes passionnés ! Ne gaspillez pas votre temps en faisant ce que vous n’aimez pas. Soyez motivé par ce qui brûle à l’intérieur de vous. » 

Et moi, je réponds : « Hum … peut-être. » Laissez-moi vous raconter une histoire.

Quand j’étais ado, il y avait un frère dans notre église qui voulait chanter. Son rêve était de chanter en solo pour l’assemblée. Un petit problème : il y avait des corbeaux qui avaient des voix plus agréable que la sienne.

Mais sa passion l’a poussé à prendre des leçons de chants. Et après, chose étonnante, il s’est amélioré. Il est passé du chanteur horrible qu’il était en chanteur… simplement mauvais ! 

Grâce à la miséricorde de notre pasteur, il a accompli son rêve de chanter tout seul devant l’assemblée un dimanche soir. C’était impressionnant. 

Grâce aussi à la miséricorde du pasteur envers les autres membres de l’assemblée je n’ai jamais entendu ce frère chanter tout seul de nouveau. 

Il était passionné  mais il avait besoin de cadrer les dons que Dieu lui a donné avec ses passions.  Notre gentil frère qui voulait chanter était un bon menuisier et il a béni l’église avec ce don. 

Franchement, nous avons des désirs qui, sans un miracle du ciel, ne s’accompliront jamais. Continuer la lecture de « Est-ce une passion ou de l’indigestion? »

La crainte

Vaincre l’épouvantail nommé Crainte

Internet est un fabuleux moyen de trouver de bonnes illustrations. Nous pouvons aussi y trouver l’avis d’autres personnes qui vont te dire que cette merveilleuse illustration n’est qu’un tas d’âneries.

Par exemple, il y avait cette histoire très inspirante de la maman aigle qui apprend à ses jeunes comment voler. Elle les fait monter sur son dos, vole haut, haut dans le ciel, puis les fait tomber. Le petit n’a plus qu’à battre des ailes pour essayer de voler. Quand il risque de s’écraser, elle se glisse en-dessous de lui, retourne dans le ciel avant de le laisser tomber à nouveau.

Au bout du compte, le petit apprend à voler (ou meurt).

J’allais vous parler de cette image, aujourd’hui, mais après quelques recherches profondes et ardues (peut-être quinze minutes sur youtube et internet), il semble qu’il y ait plus de votes contre la véracité de cette histoire que de votes pour.

Je commence moi-même à en douter. Au moment où l’aiglon est assez âgé pour voler, il est presque aussi gros que ses parents. Continuer la lecture de « La crainte »

« Fais attention aux choses dégoûtantes cachées derrière les rochers » 

Un jour, j’ai retourné une pierre et un serpent a sorti la tête hors de son trou, caché en-dessous. Je pense que ce devait être un serpent corail. Je n’en suis pas certain, parce que je n’ai pas pris le temps de le lui demander.

Une autre fois, je pêchais dans une rivière qui avait débordé. De petites îles dépassaient ça et là hors de l’eau, alors j’ai enlevé mes chaussures, roulé mes jambes de pantalon et j’ai pataugé vers l’une d’elle. La meilleure façon d’attrapé un gros bar, vois-tu.

Il y avait plusieurs grosses pierres sur ce petit bout de terre qui sortait hors de l’eau. Après plusieurs lancés infructueux, pour une raison quelconque, j’ai soulevé une de ces pierres et j’ai vu une bestiole en-dessous.

Un scorpion !

J’ai tendu la main vers une autre pierre pour l’envoyer là où vont les scorpions quand ils meurent. Il y avait trois scorpions sous cette deuxième pierre ! Évidemment, ils s’étaient réfugiés là pour échapper à l’eau qui montait.

J’ai vu plusieurs pierres autour de moi et imaginé des scorpions sous chacune d’elles. « ai décidé  de faire don de ce petit bout de terre aux scorpions. J’ai effectué un repli stratégique vers la rive.

Fais attention quand tu soulèves un rocher, parce ce qu’on ne sait jamais ce qui se trouve en dessous. Des choses qui mordent et qui piquent s’y cachent bien souvent.

Des choses dégoûtantes en nous.

Et parfois, des gens mettent des choses mortes derrière des rochers. Du moins, ils le faisaient dans l’ancien temps.

C’est ce qui est arrivé à Lazare.

Les sœurs de Lazare avaient envoyé un SOS à Jésus, Lui demandant de venir guérir leur frère, mais il semble que le Seigneur soit arrivé trop tard. Lazare gisait mort derrière un rocher. Sa sœur Marthe a dit à son sujet : « Il sent déjà. »  Continuer la lecture de « « Fais attention aux choses dégoûtantes cachées derrière les rochers »  »

« Hé Dieu, je Te fais une faveur ! »

Phyllis et moi sommes devenus le couple pastoral d’une petite église de campagne dans l’Arkansas la semaine de mes vingt-deux ans.

Il me restait encore un semestre à faire à l’université et nous faisions trois cents kilomètres chaque week-end.

Ensuite, nous avons servi comme assistants du pasteur dans mon église de Nashville, Arkansas.

Quand j’ai atteint l’âge de vingt-cinq ans, nous avons exercé le ministère au Texas et j’étais près pour l’ordination, qui est le troisième et dernier pas pour être reconnu pasteur dans notre mouvement.

Je n’oublierai jamais la soirée de l’ordination. A la fin, un des responsables a placé ses mains sur ma tête, alors que j’étais à genoux, en train de prier. Je ne m’attendais à rien de spécial, mais je l’ai eu quand même.

Tu vois, j’étais plutôt abattu en me rendant à cette réunion. Être le pasteur d’une église semble facile à ceux qui ne l’ont jamais été. Je suis d’accord. C’est à peu près aussi facile que de piloter un Boeing 767 dans une tempête. J’aime que les gens m’aiment et soient contents de moi, mais même dans de petites églises, il y a toujours quelques personnes qui ne seraient pas satisfaites si le Seigneur Jésus Lui-même était le pasteur de leur église.

J’ai dit à ma femme à plusieurs reprises : « Je suis content de n’avoir affaire à cette personne qu’à l’église. Son conjoint a affaire à elle tout le temps et ça ne doit pas être une partie de plaisir. » Il y avait aussi les maris qui étaient en colère contre leur femme, mais qui avaient trop peur pour s’en prendre à elle, alors ils s’en prenaient au pasteur. Continuer la lecture de « « Hé Dieu, je Te fais une faveur ! » »