L’héritage d’une mère qui prie

Phyllis Porter
Je me souviens de l’époque où j’étais petite fille. Parfois je revenais un peu tôt avec l’autobus de l’école et j’entendais maman dans la chambre à coucher qui intercédait pour ses enfants et ses petits enfants.

Sans le savoir, elle m’enseignait à prier par son exemple. Nous habitions en pleine campagne à ce moment-là et il me semble que j’entends toujours sa voix, chantant fort des louanges alors qu’elle travaillait hors de la maison. Je jouais avec les voisins et maman se croyait toute seule, alors elle chantait à pleins  poumons, glorifiant le Seigneur.

Cela me donna le goût de la prière. Quand je fus moi-même jeune maman, j’aimais passer du temps au piano, jouant, chantant, priant—bref me réjouissant d’un bon moment avec le Seigneur. Continuer la lecture de « L’héritage d’une mère qui prie »

Êtes-vous une Oie sauvage ou une poule?

Quelque part j’ai entendu une histoire un peu comme celle-ci : une jeune oie sauvage a été blessée et ensuite recueillie par un fermier quil’a mise dans son poulailler avec ses volailles.

L’oie sauvage souffrait au début mais finalement son aile s’est guérie. Au lieu de quitter sa prison, pourtant, elle s’y est habituée et menait sa petite vie tranquille à coté des poules.

Elle aimait les graines que la femme du fermier lui donnait et peu à peu la mémoire du fait qu’elle savait voler s’estompait. Et en plus elle voulait plaire aux poules qui l’entouraient. Elle grattait la terre et mangeait des vers de terre (pitouii !), mais il ne fallait pas déplaire aux poules où au coq.

Ils se croyaient les meilleurs de toutes les bêtes et ils persécutaient ou faisaient fuir tous ceux qui étaient différents. (Petite note : les poules sont faites pour donner leur chair à manger et pour pondre les oeufs, mais quand ce sont elles qui gèrent le monde, attention !) Continuer la lecture de « Êtes-vous une Oie sauvage ou une poule? »

Dons de l’Esprit

Citation de Philippe Bouvard—« Les progrès dus à l’intelligence de l’homme sont-ils de nature à décourager les interventions de Dieu ? » Il réagissait au propos du Docteur Theuillier, responsable du bureau médical de Notre-Dame de Lourdes, qui impute aux avancés de la science, le recul du nombre de miracles constatés annuellement à Lourdes.

Nous avons toujours un peu de doute sur de tels miracles (d’origine Mariale). Mais chez nous, où sont passés les miracles ? Combien de chrétiens dans nos églises n’ont jamais vu un miracle ? En Amérique, la majorité des membres des Assemblées de Dieu dans l’église de Pentecôte, n’est pas baptisée du Saint Esprit.

Asaph exprimait bien nos sentiments, « le Très-Haut n’agit plus comme autrefois… » mais il savait au fond de lui-même « Car tu es le Dieu de miracles » (Ps. 77 : 11, 15). Continuer la lecture de « Dons de l’Esprit »

La route que je n’ai pas prise

 

Il y a eu un matin où j’ai eu conscience que deux routes s’offraient à moi, c’était au moment de choisir dans quelle université faire mes études !  … et j’ai souvent pensé que ma vie aurait été toute autre si j’avais choisi l’AUTRE université ! Je n’aurais probablement PAS rencontré le Seigneur !

Dans le système français, il est normal d’aller à l’université dont dépend le domicile des parents; mes parents habitaient Nîmes, et il était normal de m’inscrire à l’université de Montpellier, avec tous les autres jeunes de Nîmes ! Mais étant enfant unique, on ne m’a pas attribué de chambre en cité universitaire, par contre il n’y avait aucun problème pour que je suive les cours à Montpellier, à condition de ma débrouiller sur la question du logement : je pouvais faire le trajet en train depuis Nîmes ( 50 km) puisque mes parents n’avaient pas les moyens de me louer une chambre dans le privé. A Nîmes, notre logement était petit et je dormais dans le séjour/ salle à manger … Continuer la lecture de « La route que je n’ai pas prise »

Saïd Oujibou: Trouver le paradis

Philippe André

Garçon violent de banlieue, ce jeune a fait une rencontre qui bouleversa sa vie.

D’origine nord-africaine et de culture arabo-musulmane, la famille Oujibou émigre en France au début des années 1970, alors que Saïd n’a que trois ans. Très tôt, il s’intéresse à l’Islam, la religion de ses pères.

La famille est pratiquante et inculque au jeune garçon les préceptes que tout bon musulman doit connaître.

Bien vite, la conscience spirituelle de Saïd le travaille : « Très, très jeune, des questions émergent, notamment au sujet du salut. L’Islam aussi parle du paradis et de l’enfer.

« Il fallait absolument que je trouve par quel moyen fiable je pouvais aller au paradis. Mes parents, pour avoir un espoir de gagner le paradis, essayaient quant à eux d’accumuler un maximum de bons points spirituels. » Continuer la lecture de « Saïd Oujibou: Trouver le paradis »

Ma meilleure décision—Jason Robinson, rugbyman

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Il semble que l’ancien héros anglais du rugby, Jason Robinson, ait expérimenté toute une longue vie d’émotions pendant ses courte vie.

Par exemple, il a marqué un essai contre l’Australie dans la finale de la Coupe du Monde en 2003 que l’Angleterre a gagne la coupe. Puis il a célébré la victoire avec son équipe dans un des matches les plus palpitants de l’histoire du rugby. Lui et ses partenaires ont pris le temps de déguster une gorgée de thé avec la reine Élisabeth, et ensuite passer dire un petit « bonjour » à Tony Blair, qui etait le premier ministre a ce moment-la.

Ajoutez à cela le plus grand contrat du rugby anglais, un million de livres sur quatre ans, qu’il a signé avec son équipe, les Sharks (Requins) de Sale,  a l’époque et vous avez le commencement de quelques sourires, pas vrai ? Continuer la lecture de « Ma meilleure décision—Jason Robinson, rugbyman »

« En quelque secondes, le Seigneur a effacé des années de misère »

Parfois Claude Huot sort dans la rue pour inviter des gens aux réunions spéciales. Un ami remarquait comment cet homme, dans la cinquantaine, s’animait quand il parlait de Jésus Christ avec des jeunes et des ados dans la rue.

Mais quand vous connaissez son histoire, sa passion ne vous étonne pas …

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Du haut de ses 15 ans, Claude les regardait dans la rue, ces hippies. Ils se fichaient du monde des adultes et avaient créé une contre-culture à eux-mêmes. Cette confrérie des jeunes dans les années 60 et au début des années 70 ne faisait plus confiance à                         « l’établissement ».
« Je voyais les hippies dans la rue–cheveux longs, sac à dos, concert de pop musique—et je ne rêvais qu’à cela » dit-il.

Claude était l’aîné de cinq enfants de la famille Huot de Montbéliard et il brûlait de frustration à cause des conflits constants avec son père. « Quand j’avais 15, 16 ans je voulais déjà vivre dans la rue parce que je trouvais la vie à la maison tellement difficile avec un père qui ne pensait qu’à travailler. »

C’était la mère qui devait s’occuper des enfants, pour la plupart, et les jeunes en ont bien profité. Mais quand papa revenait à la maison et maman lui disait les bêtises qu’ils avaient faites …
« C’était des coups qui pleuvaient. Pendant des années ma seule relation avec mon père étaient des relations conflictuelles, voir même de violence parce que régulièrement il débouclait son ceinturon pour me prouver son amour paternel. » Continuer la lecture de « « En quelque secondes, le Seigneur a effacé des années de misère » »

Une athée et un croyant non pratiquant vivent un « phénomène » bien surprenant

 

Nathalie athée, moi croyant non pratiquant ! C’est avec un tel état de coeur que nous nous sommes rendu pour la première fois de notre vie dans une réunion d’une Eglise Evangélique, en février 1984.

Nous y avons trouvé des jeunes et des moins jeunes, mais tous étaient manifestement heureux d’être là – le contraire de ce que j’étais lorsque je me rendais dans une église traditionnelle. Nous ne pouvions pas nous empêcher d’observer les uns les autres et bien des questions fusaient dans notre tête. La musique et les chants nous enchantaient, mais notre curiosité était doublée d’une certaine méfiance.

Pourtant c’est ce jour que Dieu choisit pour nous révéler son existence. Durant cette réunion dominicale, il se passa un « phénomène » bien surprenant, mais bel et bien réel ! Continuer la lecture de « Une athée et un croyant non pratiquant vivent un « phénomène » bien surprenant »

Deux Frères

Le plus important n’est pas de savoir d’où on vient mais de savoir où on va » dit Michel Schneider. Avec son frère Rolf, ils ont connu des débuts difficiles dans la vie . Qu’à cela ne tienne, ils s’en sont servis comme d’un tremplin afin de devenir des instruments de bénédiction pour les autres—Michel comme pasteur, Rolf comme chanteur et évangéliste.

Voilà une conversation que nous avons eu avec eux .

Rolf—la vision de louange

Rolf Schneider est né le 11/4/55 à Pirmasens (RFA). Frère de Michel (voir le premier article), il a été adopté en même temps que lui. Aujourd’hui, il a un ministère qui touche plusieurs nations—on a même traduit un de ses chants en Japonais ! Il raconte à Victoire comment il a vécu son enfance et comment le Seigneur se sert de lui maintenant.

Victoire : Quel âge aviez-vous quand vous avez été placé dans la famille d’accueil ?

Rolf : J’avais quelques semaines à peine. En grandissant, j’ai bien connu ma mère biologique (terme que je trouve horrible…), elle était en somme devenue comme une de mes tantes, avec peut-être un peu de distance car elle ne voulait pas interférer dans notre nouvelle famille. Je garde d’elle ce souvenir de femme allemande d’après guerre; je dirais aujourd’hui qu’elle était une beauté sacrifiée. Continuer la lecture de « Deux Frères »

L’église : la famille de la deuxième chance !

« Le plus important n’est pas de savoir d’où on vient mais de savoir où on va » dit Michel Schneider. Avec son frère Rolf, ils ont connu des débuts difficiles dans la vie . Qu’à cela ne tienne, ils s’en sont servis comme d’un tremplin afin de devenir des instruments de bénédiction pour les autres—Michel comme pasteur, Rolf comme chanteur et évangéliste.

Voilà une conversation que nous avons eu avec Michel.

Victoire : Parlez-nous un peu de votre arrière-plan.

Michel : L’Allemagne d’après-guerre était en souffrance. Les Américains avaient établi des bases militaires un peu partout dans le pays, notamment à Pirmasens où je suis né le 22 février 1954 d’un papa américain GI et d’une maman allemande.

Après la naissance de Rolf l’année suivante notre père nous a quittés. Notre maman qui n’a pas pu assumer notre éducation nous a confiés à une famille d’accueil à Freyming Merlebach en France. J’avais 18 mois.

En 1956, un troisième frère, Jean Pierre, nous a rejoints dans la famille Schneider qui nous a adoptés. Nous sommes en tout trois frères et deux sœurs de la même maman et de quatre pères différents. Continuer la lecture de « L’église : la famille de la deuxième chance ! »