Des gifles

J’avais un ami qui était boxeur professionnel. Il s’entraînait avec d’autres boxeurs quand il était plus jeune. Un jour, un des vétérans l’a appelé pour boxer avec lui.

Le jeune ne voulait pas mais l’homme plus expérimenté a insisté. Le combat commencé, chaque boxer tournait avec prudence autour de l’autre, cherchant un avantage. Soudain mon ami a frappé comme un éclair avec un méchant coup qui a un peu sonné l’adversaire. L’autre était tellement surpris qu’il a quitté le ring avec écoeurement.

Le jour suivant il a appelé le jeune de nouveau. Mon ami savait ce qui l’attendait et il a dit :  » non  » mais l’autre a insisté. Ce jour-là mon ami a reçu une bonne vieille raclée de son adversaire expérimenté.

Infliger la douleur

Le but de la boxe est d’infliger de la douleur à votre adversaire, tout en se protégeant de ses coups. C’est normal dans la vie, n’est pas ?

Alors, nous sommes surpris quand Jésus dit :  » Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre…Aimez vos ennemis, (bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent) et priez pour ceux (qui vous maltraitent et) qui vous persécutent  » (Matthieu 5 :39, 44).

Je dois avouer que lorsque Jésus fait des déclarations comme ça, ma première réaction est :  » Il ne voulait pas vraiment dire cela.  » N’est pas ? Bien sûr ce n’est pas la nature humaine, mais il se peut que ce soit la
nature de Dieu. Des fois Il me surprenne.

La plupart d’entre nous n’ont pas de combats de boxe chaque jour (vous, les mères ayant des enfants de trois ans, vous pouvez être l’exception à cette observation).

Application

Pensez de quelle façon elle s’applique à nous. Jésus dit en effet :  » Vivre ouvertement. Vivre honnêtement. Laissez tomber vos défenses. « 
Lorsque quelqu’un nous fait mal, la réaction normale est d’ériger des barrières autour de nous pour éviter que nous soyons de nouveau blessés. Le mari crie après sa femme encore et encore. Il lui est infidèle et puis il part. Elle se retire. La réaction est naturelle.  » Personne ne me blessera plus comme ça!  » Elle construit un mur.

Mais le problème est que ce mur que vous avez construit et qui vous protége, empêche des gens de vous atteindre pour vous aimer et vous faire du bien. Et vous ne pouvez pas en sortir non plus. Ironie suprême : la muraille de protection est devenue une prison !

La dispute

Cela arrive tout le temps. Dans l’église il y a une dispute et nous disons :  » Je ne vais plus faire confiance comme ça « . Des voisins lancent des coups verbaux. Le patron donne la promotion qui nous revenait à
un des ses amis. Nous construisons des murs pour ne plus être blessés.  » Mais David, si je ne le fais pas, quelqu’un risque de me frapper de nouveau  » ! Vous avez raison. Plus tôt ou plus tard, cela arrivera. Mais
savez-vous quoi ? Pour chaque personne qui vous frappe, il y en a unecentaine qui vous aimeront. Mais ils n’arrivent pas à vous atteindre là où vous vous cachez, derrière votre mur.

Soyons francs ! Si vous vivez ainsi, il y aura des gens qui gifleront votre joue  » exposée « . Mais si je me cache des gifles, personne ne peut me donner un bisou sur cette joue non plus. Des managers de boxe conseillent leurs boxeurs :  » Mettez vous en défense !

 » Le Seigneur nous dit :  » Laissez tomber ces défenses. Vivez ! Ne vous cachez
pas « .
Eugène Peterson paraphrase l’idée de Jésus dans  » Le Message « .  » En un mot, ce que je dis est : croissez. Vous êtes des sujets du royaume. Maintenant vivez comme ça. Vivre votre identité, crée par Dieu. Vivre généreusement et grâcieusement envers les autres, comme Dieu vit vis à vis de vous « . (Mat. 5 :44).

Démolir la crainte !

Est-ce qu’il t’est déjà arrivé de lire la Parole de Dieu et de t’arrêter sur quelque chose qui te semble bizarre ? « Oui, amen » dis-tu, mais au fond, tu penses : « Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? »

Ce verset, par exemple : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (Jean 4:18-19).

« Pas de crainte dans l’amour ? » Je crois que Jean aurait pu écrire : « Il n’y a pas de crainte dans le courage », mais ce n’est pas vrai non plus. Les gens courageux font ce qui est juste malgré la peur.

« Pas de crainte dans l’amour ? »

L’amour bannit la crainte

Juste avant Noël, en 2022, un papa de Géorgie, Thomas Hawk, est entré dans une maison en flammes pour sauver son fils de douze ans, Eric. Le père de Thomas, qui était aussi présent sur les lieux, a réussi à faire sortir Eric par une fenêtre, mais Thomas est mort dans l’incendie, en essayant de sauver son fils.

Il aurait dû être terrifié, et sans doute l’était-il, mais un amour puissant pour son enfant de douze ans a chassé la crainte et a poussé le père à agir.

Jésus a prié dans Son agonie, la nuit qui a précédé Sa crucifixion. Il savait exactement ce qui L’attendait – la croix, trempée dans la pollution empoisonnée de notre péché. Avait-Il peur ? Je ne sais pas, mais je sais qu’Il a demandé ardemment à Son Père de pourvoir à notre salut d’une autre manière, si c’était possible.

Ça ne l’était pas, alors le Sauveur a pris une grande inspiration et a porté Sa croix. Son amour pour nous a banni la crainte d’une mort horrible. Jésus nous a aimé comme Thomas a aimé son fils Eric dans notre histoire : plus que Lui-même.

« … et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang… » (Apocalypse 1:5).

Se tenir devant Dieu, rempli de Son amour

« Aucune crainte dans l’amour. » Jean, inspiré par l’Esprit de Dieu, a écrit ces mots pour nous aider à comprendre qu’il est possible de se tenir devant Dieu sans crainte. Quand nous allons au Père dans la repentance et que nous plaçons notre foi dans le Seigneur Jésus, Son amour nous touche et chasse la peur.

« Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » (1 Jean 4:16-19)

Nous affrontons la peur chaque jour : la peur quand nous avons une maladie grave, la peur de perdre des êtres qu’on aime, la peur de l’échec, la peur de la pauvreté, la peur de ce que les autres pensent, la peur de notre propre faiblesse et de notre incapacité à être à la hauteur, la peur de… Je n’ai pas assez de place sur mon ordinateur pour lister toutes nos peurs.

Le remède ? Aller au Seigneur et continuer à retourner vers Lui jusqu’à ce que la révélation de l’amour de Jésus nous remplisse. Nous aimons parce qu’Il nous a aimés le premier. La peur s’enfuit en courant quand notre cœur réalise et accepte combien Dieu nous aime.

Je ne prétends pas avoir eu des milliers de grandes révélations, mais tu sais quoi ? Parfois, quand je sens que le Seigneur est tout près, je me sens aimé par Dieu. L’amour et la crainte ne peuvent pas remplir le même contenant.

Quand tu touches le Seigneur, Il te remplit de Son amour. Alors, tu deviens capable d’aimer quelqu’un qu’il ne te serait pas facile d’aimer autrement. Quand tu sais que tu es aimé, l’amour pour les autres bouillonne en toi et tu peux te mettre en danger pour eux.

Cherche-Le dans Sa Parole. Cherche-Le dans une prière simple et sincère. Cherche-Le avec d’autres qui L’aiment et qui t’aiment. Et cherche-Le avec un cœur simple, qui a faim d’être avec Lui.

Laisse Son amour bannir ta crainte.

Suivre son propre chemin ?

Il y a une belle chanson qui m’agace : « My Way. »

Que ce soit Frank Sinatra, Elvis Presley ou Willie Nelson qui la chante, cela semble arrogant, comme si quelqu’un se tenait devant un juge et lui expliquait à quel point il était une bonne personne.

La traduction des paroles en français donne quelque chose comme :

« La fin est proche, il est temps de tirer le rideau. Mon ami, je vais te le dire franchement, je vais défendre mon cas. J’ai vécu une vie bien remplie. J’ai parcouru toutes les routes. Et, plus important encore, j’ai suivi mon propre chemin. »

Paul Anka a écrit les paroles anglaises pour Frank Sinatra, qui a chanté cette chanson en 1969, sur la musique de Comme d’habitude interprétée par Claude François en 1967. Il semble que tous les crooners l’aient chantée par la suite.

Nous aimons faire les choses à notre manière, suivre notre propre chemin. Cela te choquera-t-il si je te dis que nous ne sommes pas sur cette Terre pour « suivre notre chemin » ? Je sais que nous entendons tout le temps parler de « notre rêve », de « notre destin », de « notre vision », etc. Et c’est bien, à une condition :

Est-ce que ton rêve, le destin que tu poursuis, est le plan de Dieu pour ta vie ou est-ce que c’est ton propre désir ? Est-ce que tu obéis aux ordres du Maître ou est-ce que tu entretiens ta propre réputation, remplis tes propres poches et poursuis ton propre bonheur ?

Tu n’es pas un accident

Tu vois, tu n’es pas un accident. Est-ce que Dieu a dit : « Oups ! Je viens de le lâcher dans la vie par accident ! » quand tu as été conçu ? Est-ce que ta mère s’est frappé le front quand le test est revenu positif en se disant : « Oh non ! Pas encore un ! » Est-ce que ton père a subi un choc et a marmonné : « Ma femme est trop vieille pour que je puisse la renvoyer chez ses parents » ?

Je ne sais pas ce qu’il en est pour tes parents, mais je suis certain que Dieu ne s’est pas trompé quand Il t’a fait. Il t’a placé sur la Terre pour une raison. Oui, toi.

Dieu aurait-il une mission pour ta vie ? Oui, depuis ton premier cri dans la salle d’accouchement jusqu’à ton dernier souffle. Il t’a confié un travail à accomplir.

Alors, voilà la question à un millier d’euros : Est-ce que tu accomplis la mission pour laquelle Il t’a créé ou est-ce que tu suis simplement ton chemin ?

Ce qui ne va pas avec cette image

Je m’amuse à jouer avec le générateur d’image de Microsoft. Mais il peut parfois mal comprendre ce que tu lui demandes. J’avais demandé une image de Jésus lavant les pieds d’un jeune homme et il m’a donné l’image ci-dessus. J’ai été un peu surpris, mais je me suis rendu compte que la machine avait accidentellement donné ce qu’il fallait.

Notre mission est de servir le Seigneur Jésus. Il a dit que, quand nous servons le plus petit de Ses frères – le pauvre, l’affamé, le prisonnier – c’est comme si nous le servions Lui. Nous pouvons laver les pieds du Seigneur, Le servir, en nous servant les uns les autres !

Son chemin ! Le Seigneur a un chemin pour ta vie. Nous devrions faire un chant avec les paroles de  Jérémie :

« La parole de l’Éternel me fut adressée en ces mots :

Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. » (Jérémie 1:4-5).

Nous ne sommes pas tous appelés à devenir prophètes des nations ou pasteurs ou missionnaires.

Quelle est ta mission ? Jésus est venu pour chercher les perdus. Un disciple devrait faire comme son maître. Est-ce que je partage la bonne nouvelle de Jésus avec les autres ? C’est la vie éternelle qui est en jeu pour chacun d’eux.

Le premier commandement est d’aimer Dieu de tout son être et le second est d’aimer son prochain comme soi-même. Qu’est-ce que je fais pour adorer Dieu ? Qu’est-ce que je fais pour servir les autres ?

Si nous aimons le Seigneur de tout notre cœur, il y a une grande chance pour que notre rêve soit justement la mission qu’Il a pour notre vie. Il nous a dit que, si nous faisons de Lui nos délices, Il nous donnera le désir de notre cœur.

Voilà quelques versets à considérer pendant que tu réfléchis à la mission de Dieu pour ta vie et aux directives spécifiques qu’Il a pour toi.

« Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. » (Ésaïe 30:21).

« Que toute la Terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui ! Car Il dit et la chose arrive ; il ordonne et elle existe. » (Psaumes 33:8-9).

« Recommande à L’Éternel tes œuvres et tes projets réussiront » (Proverbes 16:4).

Mon chemin ? D’après Helen Brown, dans The Financial Times : « Sinatra en est venu à détester cette chanson qui était pourtant devenue sa chanson phare, forcé de se tenir devant son audience qui l’adorait et d’exposer la vérité horrible de son mépris pour les pensées et les émotions des autres. Sa fille Tina a dit : ‘C’était un homme qui, toute sa vie, a cherché à l’extérieur ce qui lui manquait à l’intérieur. » (Financial Times 20 Février 2017).

Mon chemin ? Je préfère les Paroles de Matt Redman :

« Roi d’éternité, qui peut exprimer ce dont tu es digne ?

Bien que faible et pauvre, je te donne tout, prends toute ma vie

J’apporte plus qu’un beau chant, chanter ne suffit pas pour répondre à ton appel.

Les apparences sont trompeuses, tu vois bien au-delà.

Ô Dieu tu sondes mon cœur.

Je reviens au cœur de la louange pour tout centrer sur toi,

Centrer sur toi, Jésus.

Oui je renonce à tous mes faux semblants, pour tout centrer sur toi,

Centrer sur toi, Jésus. » (Chant : Au cœur de la louange de Matt Redman).

Tu n’es pas à la hauteur ? Tant mieux !

J’ai passé beaucoup de temps, pendant mes jeunes années, à essayer d’être à la hauteur des attentes des autres. Au lycée, j’avais l’impression de ne pas être à la hauteur de ce que l’entraîneur attendait de moi. Même si je m’en sortais bien, il y avait toujours un sentiment sous-jacent de : « Tu n’es pas à la hauteur. Tu aurais dû mieux faire. »

A l’école, les autres donnaient l’impression d’avoir toujours plus que moi, d’être mieux habillé, de mieux savoir que moi comment se comporter socialement. J’avais toujours l’impression de devoir faire plus pour arriver au niveau des autres. Je n’étais pas à la hauteur.

Pire encore, j’avais l’impression de ne pas réussir à être comme Dieu voulait que je sois. Je restais allongé dans mon lit, la nuit, et même si je ne voyais pas quel grand péché j’aurais commis, j’avais l’impression que quelque chose n’allait pas. Je pouvais faire les choses comme il fallait pendant un certain temps et puis « boum » ! Je faisais une nouvelle gaffe.

Je n’étais pas à la hauteur.

Tu sais quelles émotions découlent de cette impression ? La peur, l’indignité, la colère… et la décision d’essayer plus fort. Mais essayer plus fort ne marche qu’un temps. Ensuite, on revient à la case départ du Monopoly. Pas d’hôtel rue de la Paix ou de Parc gratuit pour me consoler, tout mon argent dépensé. Zéro. Et c’est ce que j’avais parfois l’impression d’être : un « zéro. »

Et puis, j’ai fini par découvrir la vérité et elle m’a libéré. J’avais raison. Je n’étais pas à la hauteur ! Aucun de nous ne l’est. Nous avons tous péché et ne sommes pas à la hauteur de la gloire de Dieu.

Mais Dieu !

Voilà la vérité : tant que je gardais les yeux fixés sur moi, je me sentais indigne, parce que je le suis. Je suis à un univers de la sainteté de Dieu. Mais quand je tourne les yeux vers Jésus, que je me confie en Lui et en ce qu’Il a fait pour moi, le Père me transforme. Je deviens saint parce que je suis en Lui et qu’Il est saint.

Écoute ce gars qui était hyper-religieux et qui, malgré tout, n’était pas à la hauteur : « Mon désir est d’être trouvé en lui, non pas avec une justice que j’aurais moi-même acquise en obéissant à la Loi, mais avec la justice qui vient de la foi en Christ et que Dieu accorde à ceux qui croient » (Philippiens 3:9).

Juste ? Comment Dieu peut-Il nous déclarer justes ? Ne serait-ce pas comme déclarer qu’un cochon peut remporter le prochain Kentucky Derby (cours de chevaux) ?

Romains 8:30 argumente : « Ceux qu’il a ainsi destinés, il les a aussi appelés à lui ; ceux qu’il a ainsi appelés, il les a aussi déclarés justes et ceux qu’il a déclarés justes, il leur a aussi donné sa gloire. »

Comment Dieu peut-Il nous justifier ? Il dit que nous sommes innocents. Justes. C’est comme si le juge étudiait mon cas et proclamait : « Vous n’êtes pas coupable, vous êtes innocent ! »

Ouah ! Attends ! Nous savons que nous avons échoué. Dieu nous déclare « justes. » Nous ne sommes pas coupables. Mais comment est-ce possible ? Il sait toutes choses. Il connaît tout de nous. Il ne peut pas mentir. Pourtant, Il dit que nous sommes innocents ? Il nous pardonne à cause de ce que Jésus a fait sur la Croix.

« Je comprends que c’est pour cette raison qu’Il nous pardonne, mais la justification va bien au-delà du pardon ! » penses-tu. « Non coupable ? » Nous sommes coupables.

Il dit que nous sommes justifiés à cause de ce qu’Il a fait dans notre coeur (2 Corinthiens 5:17). Il règne sur ce qui est, pas sur ce qui a été. Il a fait de nous de nouvelles créatures. C’est comme si une nouvelle personne se tenait devant le Seigneur – pardonnée, oui, mais aussi justifiée, un membre de la famille de Dieu.

Le Père dit que, maintenant, nous sommes « en Christ » qui est notre justice. En Lui, il n’y a aucune injustice. Il considère la justice de Christ comme étant la mienne. Je suis à Lui. Cette nouvelle créature en Christ est juste. Pardonnée. Sa dette a été payée. C’est comme si nous étions nés de nouveau.

Non coupable ! Juste et justifié

Est-ce que cela signifie que je peux maintenant vivre d’une manière qui Lui déplaise ou que je serais toujours à la hauteur de ce qu’Il attend pour ma vie ? Non, cela signifie que j’ai la puissance de vaincre ces choses qui m’assujettissaient. Si je trébuche, je demande pardon, je me relève et je continue à marcher, toujours justifié en Christ. Et si je trébuche encore ? S’il te plaît, relis ce que je viens de dire. Et si je trébuche une centaine de fois, je continue à me relever et à me battre jusqu’à ce que j’aie vaincu ce péché.

Plus encore, j’ai la puissance de Le servir, d’accomplir Sa volonté sur Terre. Son peuple, c’est Ses mains et Ses pieds pour atteindre ceux qui ont faim et qui souffrent, pour les guérir comme le Seigneur Lui-même le ferait.

Et, parfois, je me heurte encore à ce sentiment de ne pas être à la hauteur. La meilleure façon de combattre un mensonge, c’est par la vérité. Je dois décider si je vais croire ce que DIEU dit de moi ou si je vais croire cette voix qui m’accuse. Qui suis-je pour contredire ce que le Seigneur proclame ? Cette voix avait raison à mon sujet. Je n’étais pas à la hauteur. Mais maintenant que je suis en Jésus, Sa voix répond celle qui m’accuse : « Fausse information. »

Je crois ce que Dieu dit de moi. Et toi ?

Image: Bing AI

Se faufiler au Paradis?

Un de mes pires souvenirs, je crois, date du collège, quand je devais participer à des courses de 800 mètres aux meetings d’athlétisme.

Je jetais le poids bien que je sois assez chétif. L’entraîneur exigeait que tous ceux qui étaient présents aux rencontres fassent au moins une course de 800 mètres.

Ma théorie, c’est qu’on ne court pas, sauf si c’est après un ballon, et encore, seulement si quelqu’un d’autre essaie de te le prendre (ou si c’est toi qui essaie de lui prendre.)

Mais l’entraîneur, c’est l’entraîneur et, à chaque rencontre, on voyait une demi-douzaine de Frelons de Mineral Springs courir tranquillement en queue de peloton. On aurait pu nous chronométrer avec un calendrier, plutôt qu’avec un chronomètre.

Notre but, c’était d’éviter d’arriver tout dernier. Il y avait un petit gars un peu joufflu qui courait toujours avec nous et qu’on arrivait toujours à battre, alors tout allait bien.

Un jour, mon copain Bobby m’a dit : « Je vais me donner à fond, aujourd’hui, et voir si je peux arriver dans les premiers. » Le pistolet a retenti et, à ma grande surprise, j’ai vu mon copain Bobby courir coude à coude avec les meneurs au début.

Finalement, son sprint s’est transformé en course beaucoup plus lente. Il était rouge et à bout de souffle quand je l’ai dépassé. Il est allé jusqu’à la ligne d’arrivée, mais même le petit gars joufflu l’a battu, ce jour-là. J’ai admiré le fait qu’il n’abandonne pas, mais il vaut mieux s’entraîner un peu si tu veux pouvoir franchir la ligne d’arrivée avec style plutôt que bon dernier.

La ligne d’arrivée de Dieu

Pierre nous dit ce que nous devons faire pour franchir la ligne d’arrivée de la vie éternelle avec style, quand nous entrerons dans le royaume de Dieu. Veux-tu arriver aux portes avec un vieux vélo dont la roue frotte sur le garde-boue ? Ou désires-tu arriver dans une Porche rouge, avec des lunettes de soleil en faisant retentir ton klaxon ?

Bon, cette dernière comparaison est peut-être un peu excessive pour des gens aussi modestes que toi et moi (sourire), mais tu ne veux pas avoir besoin de t’y faufiler, n’est-ce pas ?

Pendant longtemps, je me suis dit (humblement) qu’entrer au Paradis serait suffisant. Oubliez les récompenses ! Comme ce chant qui dit : « Donne-moi juste une petite cabane dans un coin du pays de la Gloire. »

J’ai changé d’avis. Pierre nous dit comment y arriver toutes voiles dehors, le drapeau flottant au vent. Avec style ! Pas arrogant, mais heureux, reconnaissant et victorieux, notre victoire glorifiant le Dieu qui nous l’a accordée.

Des récompenses nous attendent dans le Ciel. Mais si je lis bien, certains d’entre nous vont y arriver en boitillant, avec quelques marques de brûlé laissées lors du passage au-travers du feu de Dieu.

« L’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15). C’est effrayant Tu te dis : « David, ça fait un peu peur, quand même ! » C’est censé faire peur.

Nous sommes les serviteurs de Dieu. Nous devons être sérieux quand nous accomplissons ce qu’Il nous a confiés sur cette Terre. «  Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,  sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur » (Colossiens 3:23-24).

Alors, comment puis-je faire une grande entrée plutôt que de devoir me faufiler en douce ? Pierre dit que la clé, c’est de toujours mieux connaître Jésus, chaque jour de notre vie (2 Pierre 1:2, 3). Construis intentionnellement ta foi sur le Seigneur Jésus qui t’a sauvé.

« A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,  à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.  Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:5-11).Voilà tes devoirs : arrête-toi et réfléchis à chacune de ces qualités. Lis différentes versions de la Bible pour voir comment elles sont traduites depuis le grec afin de mieux les comprendre. Est-ce que tu grandis continuellement dans chacun de ces domaines ? Si ce n’est pas le cas, demande de l’aide à Dieu. Il dit : « appliquez-vous d’autant plus. » Nous devons être sérieux à ce sujet, parce que, si nous le sommes, nous ne broncherons jamais. « En faisant cela, vous ne broncherez jamais. » Es-tu prêt ? « que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

As-tu bien compris ? « Pleinement accordée » ! Tu entreras avec style, sans avoir à te faufiler. Tu n’auras probablement pas de Porche et de lunettes de soleil, mais le Seigneur trouvera quelque chose d’encore mieux. Je te le garantis ! Tu seras éternellement content d’avoir été sérieux dans ton service pour le Seigneur.

Laisse Dieu te remplir à ras bord

Aux USA, un des repas préférés est le petit-déjeuner. Il est un peu spécial et vraiment bon. J’ai une théorie : si tu cherches un bon restaurant pour le petit-déjeuner, il ne faut pas regarder l’extérieur du bâtiment. Il faut compter le nombre de pick-up dans le parking.

Ensuite, tu rentres et tu regardes combien il y a de vieux types bedonnants avec une casquette de baseball qui y sont assis et qui racontent de longues histoires. S’il y a beaucoup des deux, alors tu as des chances de bien manger.

Un autre indice qui montre que c’est un bon endroit où petit-déjeuner, c’est une serveuse sympa qui parle fort et t’appelle « chéri » tout en veillant régulièrement à garder ta tasse de café remplie à ras bord. Les tasses à café vides sont un signe de « sauve qui peut » dans un restaurant de petit-déjeuner.

Je crois que le Seigneur a beaucoup de choses en commun avec un serveuse dans un bon restaurant de petit-déjeuner (même si je ne suis pas certain qu’Il nous appelle « chéri. ») Je vais te dire pourquoi.

Dieu nous remplis

Dieu les a re-remplis à ras bord Dans Actes 4:31, nous voyons la jeune église traverser un temps difficile. Dieu a guéri un paralytique qui a commencé à marcher, à sauter et à louer Dieu. C’était un jour de célébration au temple, alors il y avait beaucoup de monde. Je suppose que des milliers d’entre eux avaient vu cet homme mendier à l’une des entrées du temple, au fil des années. Et soudain, ouah ! Que s’est-il passé? Ils ont commencé à louer Dieu.

Enfin, la plupart d’entre eux. Certains ont eu l’impression que ce miracle jetait un peu le discrédit sur leur autorité et leur doctrine. Pierre et Jean, les instruments de Dieu pour cette guérison, se sont retrouvés face à des pontes religieux plutôt hostiles.

« Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela? » ont-ils demandé, imaginant que leur position et leur puissance allaient intimider ces hommes simples.

Mais Pierre et Jean avaient une arme secrète – l’Esprit de Dieu les remplissait. Nous avons vu l’Esprit les remplir, en même temps que beaucoup d’autres, dans Actes 2. Et la puissance de l’Esprit s’est manifestée en eux à ce moment-là – quand le paralytique a été guéri – d’une façon particulière.

« Alors Pierre, rempli du Saint Esprit, leur dit:… » (Actes 4:8, ESV)

Ils avaient été remplis de l’Esprit dans Actes 2, mais ici Dieu les a « re-remplis à ras-bord », comme notre gentille serveuse le fait avec ma tasse de café. Ils ont alors pu annoncer la vérité à ces pompeux personnages.

Leur assurance a alarmé le conseil des responsables et ils leur ont intimé de se taire. Avant de les laisser partir, ils ont menacé Pierre et Jean et leur ont ordonné de cesser de parler de Jésus.

Tu sais que cela n’a pas vraiment fonctionné.

Prière puissante

Donc, les deux disciples se sont dépêché de rejoindre les frères et sœurs et de leur raconter ce qui s’était passé. C’est une chose que de tenir ferme pendant la bataille, remplis à ras-bord du Saint-Esprit. Mais maintenant, l’adrénaline retombait et les menaces du conseil ont ébranlé l’église toute entière. Ils avaient besoin d’aide.

Regarde leur prière dans Actes 4:24-29. Moi, j’aurais prié pour obtenir la protection du Seigneur. Pas eux. Ils ont prié pour recevoir plus d’assurance et pour que davantage de signes et de guérisons viennent confirmer leur message.

C’est logique, pas vrai ? Les armées qui remportent la victoire ne sont pas celles qui demandent des endroits où se cacher. Ce sont celles qui se portent à l’attaque. Ces « fous » ont demandé à Dieu plus de ce qui leur avait valu des problèmes.

Et Dieu a répondu ! Le lieu où ils se trouvaient a été ébranlé et l’Esprit les a remplis tout à nouveau. Je ne crois pas que Dieu les ait simplement remplis à ras bord. Il les a remplis jusqu’à ce qu’ils débordent… encore une fois !

Notre problème

C’est peut-être le problème avec nous, aujourd’hui. Dieu nous remplit, mais au lieu de nous laisser « re-remplir à ras bord » quand l’ennemi nous met au défi, nous nous reposons sur nos propres moyens. Les chrétiens se cachent dans les églises. L’urne électorale nous permet de voter pour exclure les trouble-fêtes. Nous nous recroquevillons. Ou nous ne faisons rien et vivons simplement pour nous-mêmes.

Ces chrétiens se sont agenouillés ensemble et ont demandé à recevoir de l’assurance. Les gens persécutés demandent à Dieu de continuer à se manifester. Ils annoncent la Bonne Nouvelle du salut de Jésus.

Et Dieu les remplit. Le résultat, quand Dieu nous remplit, c’est une assurance pour parler de Jésus. « Remplis-nous à ras bord, Seigneur, jusqu’à ce que nous débordions. S’il te plaît ! »

« Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. » (Actes 4:31, ESV).

Étude des dons de l’Esprit

Dieu en Action (Dons de l’Esprit)

Citation de Philippe Bouvard—« Les progrès dus à l’intelligence de l’homme sont-ils de nature à décourager les interventions de Dieu ? »  Il réagissait au propos du Docteur Theuillier, responsable du bureau médical de Notre-Dame de Lourdes, qui impute aux avancés de la science, le recul du nombre de miracles constatés annuellement à Lourdes.

Nous avons toujours un peu de doute sur de tels miracles (d’origine Mariale). Mais chez nous, où sont passés les miracles ?  Combien de chrétiens dans nos églises n’ont jamais vu un miracle ?  En Amérique, la majorité des membres des Assemblées de Dieu dans l’église de Pentecôte, n’est pas baptisée du Saint Esprit.

Asaph exprimait bien nos sentiments, « le Très-Haut n’agit plus comme autrefois… » mais il savait au fond de lui-même « Car tu es le Dieu de miracles » (Ps. 77 : 11, 15).

Les dons de l’Esprit deviennent-ils les dinosaures des églises de Pentecôte ?  Nous allons à la librairie chrétienne pour acheter des livres qui racontent les miracles que Dieu a faits autrefois ou ailleurs.  Les ossements ne sont pas aussi beaux ou redoutables que le dinosaure lui-même.

Aujourd’hui,  il y a même des « tests » pour vous aider à décider quels sont vos dons spirituels.  Mais j’ai plutôt la tendance à croire qu’ils mesurent les capacités et les tendances que Dieu a mises en nous dès notre naissance, plus que les dons de l’Esprit.

I.

a) Qu’est qu’un don de l’Esprit ?

Une intervention surnaturelle dans un chrétien pour l’aider dans l’évangélisation ou pour que l’Eglise soit édifiée.  La Bible parle des « manifestations » de l’Esprit (grec : Phaneros = manifester)

  • Par ces dons, il est manifesté, soit en parole soit en action, que Jésus est Seigneur (1 Cor. 12 :3). 
  • Ce sont les païens qui « se laissent entraîner aveuglement » (v.2).  Je crois que le surnaturel va toujours sembler bizarre à celui qui ne connaît pas Dieu, et va toujours interpeller l’Eglise.  Mais ce n’est pourtant pas nécessaire de nous laisser « entraîner ».  C’est le Saint Esprit qui partage ses dons et l’attention doit se porter seulement vers Jésus.  Il y aura des moments de débordements  mais ce n’est pas dans toutes les réunions.  Ce n’est pas nécessaire d’être en « transe » pour exercer un don de l’Esprit.  L’esprit des prophètes est sujet aux prophètes.
  • Une manifestation de l’Esprit est pour l’utilité commune et non pas pour l’élévation personnelle (v. 7). 
  • Les dons sont normalement éparpillés parmi tout le peuple de Dieu et non concentrés sur une personne (« à l’un est donné »—v. 8, 11). 
  • C’est l’Esprit qui décide qui aura tel don (11b) bien que nous ayons la liberté d’aspirer… 
  • Il y a peut-être certains dons et membres qui sont plus utiles ou plus en vue, mais chacun a une fonction importante, et sans ce don-là, le Corps en souffre (v. 22). 
  • Quand les membres et les dons fonctionnent comme il le faut, chaque membre souffre avec le membre qui souffre, et il se réjouit avec celui qui se réjouit (v. 25, 26). 
  • Les différentes personnes exercent différents dons

    (v. 28-30). 

  • Certains dons sont « meilleurs » et nous pouvons « aspirer » à ces dons (v. 31).  Lesquels ?  Je crois pour le chrétien « normal » c’est le don de prophétie (14 :1).
  • Sans amour ces dons et ministères ne font rien pour moi (13 :1-3).  Il faut remarquer que Paul n’a pas dit que « sans amour, le don n’est rien ».  C’est la personne qui les exerce.  Ah, oui.  Cela arrive que certains qui ont un cœur un peu louche, exercent pour un certain temps un don.  Le don est réel, mais eux, ils sont hypocrites, ou profiteur.  Normalement sans la repentance, le caractère pèse tellement sur le don que les résultats sont très mixtes à la long.
  • Le don ne valorise pas la personne à moins que cette personne ait l’amour de Christ dans le cœur (13 :4-8).  Cela nous semble bizarre que le don et la personne ne soient pas toujours le même.  Mais Dieu a parlé à Balaam par la bouche d’un âne.  Peut-être qu’il le fait toujours, de temps en temps.
  • Les dons disparaîtront quand le Seigneur reviendra (13 :10 ; 1 Cor. 1 :7).  Même avec ces merveilleux cadeaux, notre vision est tellement limitée.  Nous soupirons après la venue de notre Seigneur !

B)  J’insiste sur l’aspect surnaturel de ses dons.  Assez souvent, ils ont l’air tous naturel, mais c’est surnaturel.  Souvent, on a donné à ces dons une définition qui n’a rien à voir avec une intervention surnaturelle. 

– Par exemple, beaucoup disent que la prédication c’est le don de prophétie.  Elle peut être prophétique, mais normalement ce n’est pas cela.  Je crois que l’onction avec laquelle nous devrions prêcher est bien surnaturelle, mais en regardant le contexte de ce que Paul dit de la prophétie, je crois que c’est évident que c’est autre chose que la prédication et l’enseignement.

– D’autres disent que Dieu agit par la main des médecins pour opérer sa guérison.  Je glorifie Dieu pour les médecins.  J’y vais moi-même.  Je ne doute pas que la médecine vient du Seigneur et que Dieu agit avec les bons médecins.  Mais, ce ne sont pas les dons de guérison dont il est question dans la Bible. 

Nous essayons tellement de conformer la Parole de Dieu à notre expérience au lieu de chercher Dieu pour la vraie manifestation de son Esprit.

C)  Il y en a qui insiste tellement sur les dons et les miracles, qu’ils les banalisent.  On ne voit pas un miracle toutes les cinq minutes.  Autrement, l’impact est perdu. 

– D’autres sont toujours en train de nous casser les oreilles avec, « Où sont les miracles d’autrefois ?  Si nous avions la foi comme les gens d’autrefois nous entrerions dans l’hôpital, et nous guéririons tous les malades ».  Ils nous culpabilisent.  Mais eux non plus, ils ne voient pas grand chose.  Alors, peut-on critiquer si on est dans la même situation ?  A l’étang de Bethesda, Jésus n’a pas guéri tous les malades.  Il y a eu une seule guérison que le Père cherchait à ce moment-là.

d) Mais pourquoi Dieu a-t-Il donné les dons ?  (Prenons un  moment pour fouiller dans les Actes des apôtres.  Voir les actes surnaturels et quelle était la suite de chaque intervention de l’Esprit  1 :3/12 ; 2 :2-4/v, 7, 37, 41 ; 3 :7, 8/10b, 4 :4 ; 4 :8, 13 ; 4 :29-31/v.31-37 ; 5 :3/5, 11-16/v 14, 17 ; 5 :19, 6 :8/11, 7 :55, 59 ; 8 :6, 7, 12/v. 8, 8 :15, 17/19 ; 8 :39 ; 9 :3, 10, 18 ; 9 :34/35 ; 9 :40, 42 ; 10 :3, 11/44 ; 11 :28/29 ; 12 :7/11 ; 13 :2/3 ; 13 :11/12 ; 14 :1/1 ; 14 :3; 14 :9, 10/11, 19, 20 ;  16 :6-9/10 ;16 :18, 26/30 ; 18 :10/11 ;19 :5, 611, 12/10 ; 19 :15-20 ; 20 :9,10/12 ; 21 :11, 13 ; 23 :11 ; 27 :10, 22-25/44 ; 28 :5/7 ; 25 :8,9/10 ; 28 :25-28/30)  guérisons, visions, anges, prophéties, direction divine, etc.

  • révélation de Dieu/Sa louange
  • croissance de l’Eglise/salut des âmes
  • édification de l’Eglise et des membres individuellement

Ce sont des indications du ciel, les « petites révélations de Jésus ».  Jésus a promis que les apôtres rendront témoignage de Lui, mais aussi l’Esprit.  Quand la main de Dieu a agi comme ça, ses ennemis avaient mal à renier la vérité du Seigneur, surtout qu’eux n’avaient pas la même puissance.

e) Pourquoi ne nous les voyons pas si souvent ?

Dieu fait-il-la grève ?

– L’ambiance dans laquelle les dons se produisent.

Compassion/foi (la foi agit au travers l’amour)

– La science, nous aurait-elle enlevé la foi ?  Comparer par exemple notre société où l’idée est que tout s’explique par une réponse naturelle.  Si nous ne savons pas pourquoi quelque chose est arrivée, nous pensons qu’il doit exister une explication naturelle quelque part.  Si nous entendons un bruit que nous ne pouvons pas expliquer dans la nuit, nous ne disons pas que c’est un fantôme.  Dans beaucoup de sociétés du monde, il y a une croyance aux anges et aux démons, etc.… qui fait que le surnaturel ne surprend pas.  Quand nous disons que Jésus guérit, c’est dans leur « world view » qu’une telle chose est possible.  Mais dit cela à un européen….  Le « world view » (façon de voir et organiser la réalité dans notre esprit,) contribue-il, à ce que nous voyons les miracles ou non ?

– Y a-t-il un élément de désespoir dans la foi qui manque, parce que notre foi est beaucoup dans la science ?  Nous devrions être les « mendiants » dans la foi.  ‘Bénis soient les pauvres en esprit’ ceux qui réalisent qu’ils ne sont pas suffisants en eux-mêmes et qui cherchent Dieu de tout cœur pour une résolution.

f) Comment allons-nous faire pour qu’ils soient plus présents dans nos églises et nos vies ?

prêcher/étudier/désirer/oser/agir

II. 

Quels sont les dons ?

  1. dons de ministère (des personnes)  Eph. 4 :11.
  2. dons de l’Esprit.  (1 Cor. 12 :8-10).  Cette liste, inclut-elle tous les dons ?  Nous savons qu’au moins ces neuf sont de l’Esprit.
  3. les activités différentes.

  I Cor. 12 :4-6

Ces dons existent pour bâtir l’église et non pas pour augmenter l’importance de l’individu qui les manifeste (12 :7).  Si l’ennemi n’arrive pas à nous empêcher de croire pour que ces manifestations soient en évidence dans l’église, il a une autre manœuvre.  Il nous gonfle d’orgueil.

Après tout, c’est assez intoxicant de prier pour quelqu’un et que cette personne soit guérie, n’est-ce pas ?  C’est facile de croire à ce que l’ennemi murmure dans notre oreille lors d’une révélation que le Seigneur nous donne.  « Vous êtes vraiment fort dans le Seigneur, tu sais ? »  L’orgueil y croit—la jalousie et la division le suivent—et le diable rigole.

Ce n’est pas par hazard que le plus beau discours concernant l’amour dans toute la Bible se trouve au beau milieu de cet enseignement sur les dons de l’Esprit.  Cela nous étonne, mais ce ne sont pas les dons de l’Esprit qui rendent une personne spirituelle.  Ce sont les fruits de l’Esprit qui indiquent qu’un

Homme est mature (Gal. 5 :22, 23).  Ecoutez une description d’une personne spirituelle (1 Cor. 13 : 4 à 8).

Les Dons Spirituels

      Combien y en a-t-il ?  Certains comptent beaucoup,  mais il y en a au moins neuf ! 

Stanley Horton a noté, « Mais Paul ne dit pas de ces neuf dons, ‘Ce sont les dons de l’Esprit.’  Il donne simplement la liste disant, ‘voici un don donné par l’Esprit, puis un autre par le même Esprit.  L’insistance est sur le fait qu’ils viennent du Saint Esprit, pas en disant que tous les dons sont cités. » (« Ce que la Bible enseigne sur le Saint Esprit, » Horton, S. p. 209).

Dans cette étude nous nous limiterons pour la plupart à ses neuf dons.   

Il faut noter qu’il existe des idées différentes en ce qui concerne la définition de ses dons.  Je n’ai aucune notion que je sais tout et que ce que je dis est la dernière parole.  J’offre ces aperçus basés sur ma compréhension de la Parole de Dieu et de mon propre expérience.

Ces neuf se regroupent en triades :

dons d’expression, dons de puissance, dons de révélation.

A) les dons d’expression sont : le parler en langues, l’interprétation des langues et la prophétie.

  1.  le parler en langues (au moins 4 raisons pour que le Seigneur l’ait donné)  Divers sortes de langues : langues connues, inconnues, ou peut-être même le langage des anges (13 :1)
  • évidence initiale du Baptême du Saint Esprit.  En Actes, 3 fois (parmi les 5 instances où nous voyons les gens baptisés dans le Saint Esprit), il est dit clairement qu’ils parlaient en d’autres langues.  Les deux autres fois peuvent être inférées.  Certains argumentent qu’on ne peut pas établir la doctrine à partir des récits historiques comme Actes.  La question que je pose est simplement : Qui l’a dit ?  Si c’est une instance isolée et obscure, oui je comprends.  Si c’est quelque chose en conflit avec la révélation dans la Parole, je comprends.  Mais ici, Luc détaille comment c’était dans l’église primitive
    • (Actes montre la doctrine exprimée dans les épîtres en action).  Il était un compagnon de celui qui a écrit une grande partie des épîtres et nous a donné par l’Esprit une grande partie de notre doctrine.  Paul a sans doute lu ce que Luc a écrit.  Moi, je dirais plutôt que les Actes des Apôtres et les Evangiles nous montrent la doctrine en action.  Le problème qui se pose est que les gens cherchent le parler en langues au lieu de chercher d’être baptisés dans l’Esprit.  Le parler en langues est loin d’être le seul signe du baptême du S.E., et si c’étais le seul signe que j’avais, je me poserais des questions.
  • Une aide qui édifie le chrétien dans sa vie de prière.  « Il s’adresse à Dieu »  « Il parle des mystères » (peut-être Paul les compare aux paroles des adeptes des groupes secrets qui avaient certains mots que seulement les illuminés connaissaient.  Ce serait une autre façon de parler sans que quelqu’un de l’extérieur comprend), « il s’édifie lui-même » v. 4 ; l’apôtre désire que tout le monde parle en langues, v. 5 ;  quand je prie ainsi mon esprit est en prière, v. 14 ;   Le parler en langues sans interprétation n’est pas pour l’édification de l’église  « vous parlerez en l’air » v. 8. (ex. les deux pasteurs dans la vidéo qui se parlaient assez longtemps l’un à l’autre en d’autre langues. A mon avis, ce n’est pas biblique) ;  dans l’église, il y a des dons qui sont plus utiles que le parler en langues, v. 19 ; si tout le monde parle en langues très forts au même moment, un inconverti sera peut-être choqué par ce qu’il voit et par ce qu’il ne comprend pas du tout, v. 23 ; si on parle en langues (fort) dans l’assemblée il faut qu’il demande l’interprétation du Seigneur ou se désister et parler doucement à lui-même, v. 13, 28 ; le contenu du parler en langues sera quoi ?  Des bénédictions et des remerciements au Seigneur v. 16, 18.  Est-ce que l’Esprit peut lancer un appel aux inconvertis ou aux rétrogrades par un parler en langues et son interprétation ?  Peut-être.  Regardez le contenu de la prophétie au v. 24.  Certains disent que le parler en langues est toujours dirigé vers Dieu. Mais je crois qu’on peut faire un argument assez fort des versets 21 et 24. Dieu s’adresse à nous au travers de ses expressions.  Nous pouvons même chanter en langues au Seigneur dans notre vie de prière privée, v. 15.  Le chant en langues dans une réunion de l’église doit-il être interprété ?  J’ai la tendance à dire que ce serait mieux, mais c’est moins commun et je crois qu’il y a une puissance d’interpeller dans la musique même.  Je vous donne mon avis.  Cela ne devait pas être long, et je crois qu’il est surtout mieux s’il est interprété.  Et si tout le monde chante en langues en même temps ?  J’ai été présent quand cela est arrivé et je dois être franc, d’un point de vue personnel je croyais que c’étais très édifiant pour l’Assemblée.  C’était un moment quand tout le monde priait ensemble et cette façon de louer le Seigneur, marchait très bien dans le cadre.  Encore je donne mon avis personnel.  Je ne crois pas que Paul ait cité tous les cas possibles pour des expressions de l’Esprit et personnellement, je crois que ceci édifie.                

Ces langues sont une aide précieuse dans notre vie de prière. Le parler en langues, accompagné par l’interprétation a sa place dans le culte mais il doit être exercé en ordre (pas plus de deux ou à la limite trois, v. 27, 39, 40).

Quand Paul pose la question, « Tous parlent-ils en d’autres langues, » 1 Cor. 12 :30, il est évident qu’il parle d’une autre chose que le parler en langues dans la prière privée.  Il dit clairement qu’il désire que tous parlent en d’autres langues (14 :5).  Mais nous parlerons maintenant du parler en langues qui est pour toute l’église.

  • Par lui l’Esprit édifie l’Eglise, si cela est accompagné d’interprétation.  Il est possible que le parler en langues avec son don compagnon, l’interprétation des langues, porte une bénédiction qui équivaut à celle de la prophétie (v. 5b).   Normalement, il ne devrait pas être plus de deux ou au plus trois à parler en langues avec l’interprétation dans une réunion.  Si personne ne les interprète, il faut que celui qui parle reste silencieux.     
  • Le parler en langues est un signe qui interpelle les inconvertis.  V. 21, 22.  Je ne crois pas que le signe qui les interpelle est, celui de v. 23 quand tout le monde parle d’une haute voix ensemble en langues.  Les non-convertis ne sont pas forcement frappés non plus quand l’église passe une grande partie de la réunion en parlant en d’autres langues pendant que les autres attendent qu’ils terminent.  Le problème vis à vis des inconvertis ne semble pas être le fait que quelqu’un parle en d’autres langues.  Il y a une certaine valeur de « choque » qui risque de piquer leur attention.  Le problème était pour ceux qui ne faisaient que cela ou qui parlaient très fort pour très longtemps.  Nous pouvons contrôler notre esprit v. 32.  Nous ne devons pas nous laisser entraîner comme les païens de 12.2.  Dieu ne nous oblige pas, bien que parfois les sentiments et les émotions spirituels soient très forts.  Notre cœur doit être pur avec le désir de bénir l’église, non pas de montrer combien nous sommes spirituels.  Les parlers en langues sont surtout un signe quand les langues parlées sont connues par l’incroyant, comme au jour de la Pentecôte.
  • Le parler en langues peut nous aider dans les prières d’intercession.  Cela nous arrive de ne pas savoir comment prier et l’Esprit vient à notre secours, priant exactement selon la volonté de Dieu (Rom. 8 :26-28).  Il existe plusieurs témoignages des gens réveillés la nuit avec le fardeau de prier pour une autre personne.  Puisqu’ils ne savaient pas quoi prier, le Saint Esprit intercédait par leur cœur et leur bouche.  Je ne sais pas quel est cet effet dont Paul parle en Rom. 8 :26-28 lorsqu’il parle des soupirs inexprimables, mais c’est quand même une chose que l’Esprit fait parfois.

Cela peut être le parler en d’autres langues, mais peut-être il est autres choses. 

  • De mon expérience le parler en langues est un don qui nous aide à entrer dans la présence de Dieu et qui « met le feu » à nos prières personnelles.  Assez souvent, il nous semble que nos prières sont sèches ou vides.  L’Esprit vient dans le parler en langues pour la donner la vie à nos prières.

L’interprétation des langues est le don de rendre dans une langue connu de l’assemblée ce qui a été dit en d’autres langues. A mon avis, ce n’est pas forcément une traduction, mot par mot, mais une expression qui donne le sens de ce qui a été dit.  Celui qui parle,  peut donner l’interprétation ou bien cela peut être une autre personne de l’assemblée.  Celui qui parle en langues est invité de prier pour l’interprétation.  S’il n’y a personne dans l’assemblée qui interprète,  que celui qui parle se tait, au lieu de recommencer de parler en langues (14.13)

La prophétie.  Dans l’ancien testament Dieu communiquait à son peuple par l’intermédiaire des prophètes.  Ils étaient les porte-paroles du Seigneur.  C’était l’Esprit Saint qui parlait par eux (2 Pi. 1 :21).  Ce qu’ils disaient *annonçait l’avenir, *rappeler le peuple à l’ordre quand il dérivait (2 Rois 17 :13), et le *réconforter quand il était abattu et faible.  *Les gens consultaient les prophètes pour savoir ce que Dieu conseillait (2 Rois 3 :11).  Dieu *se révélait par les paroles de ses prophètes.  Le peuple de Dieu aurait été beaucoup plus pauvre sans les révélations du caractère de Dieu en Esaïe, par exemple.  Quand nous pensons aux prophètes, c’est surtout ce phénomène de la prédiction qui saute aux yeux.  Mais si vous analysez ce qu’ils ont dit, il n’y a pas beaucoup de versets qui annoncent l’avenir.  Il y en a bien sûr des centaines, mais par rapport au nombre total de versets, ce n’est pas énorme.                   

Le caractère de la prophétie dans le Nouveau Testament a changé en ceci : si le prophète était le porte-parole de Dieu, révélant ses voies dans l’Ancien Testament, nous avons une révélation encore plus éclatante, celle du Fils de Dieu lui-même (Héb. 1 :1)………………………….  La prophétie du Nouveau Testament est même encore moins axée sur la prédiction de l’avenir.  Cela existe, mais attention, il y a des profiteurs qui ne sont pas loin des « diseurs de bonne aventure ».  Tout de même, nous voyons Agabus qui annonce une disette à Jérusalem, ce qui s’est passé par la suite.  Nous le voyons plus tard annonçant à Paul ce qui lui arriverait à Jérusalem.  D’autres églises lui ont dit la même chose, (tout en ajoutant leurs propres conseils).  Je crois que cet aspect de prédiction est normalement dans le ministère d’un prophète, et cela sera assez rare, d’après moi, dans l’église typique.  Je ne crois pas que cela arrivera tous les dimanches.  ………………………………. .Nous voyons cette dimension de prédiction/ révélation dans la vie de Paul (1 Thessa. 4 par exemple), et Pierre (2 Pierre).  Le Seigneur Jésus lui-même dessine l’avenir (Mat. 25).                            *********************************************

Celui qui prophétise dans l’église n’est pas forcément un prophète.  A Ephèse, Paul a baptisé des nouveaux chrétiens (Acts 19).  Ils ont été tout de suite baptisés du Saint Esprit, parlant en langue et prophétisant.  Alors la prophétie n’est pas seulement à la portée des gens qui sont très avancés spirituellement.

Les prophéties du Nouveau Testament n’ont pas la même force que les prophéties écrites dans l’Ancien Testament.  Ce n’est pas la Parole de Dieu infaillible.  Dans l’Eglise, les prophéties doivent être « jugées » par d’autres gens spirituels (1 Cor. 14 :29).

« Juger» ici est le même mot qui est utilisé en 1 Cor. 6 :5 dans le sens de décider entre deux frères en dispute, et en 1 Cor. 11 :31 où nous sommes conseillés de nous juger nous même avant de prendre la Saint Cène.

« N’éteignez pas l’Esprit ; ne méprisez pas les prophéties, mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » (1 Thessa. 5 :19-21).   

Est-ce qu’il est possible quand dans certaines « prophéties » il y ait quelque chose qui soit, disons, un peu moins inspiré ?  Probablement.  Mais il ne faut pas mépriser.  Il faut peser, penser, réfléchir et retenir ce qui vous édifie, même si cela fait un peu mal.

Il est possible  que le  sens du verbe « juger »  ait une meilleure traduction comme peut-être « peser », « considérer ».  Je crois que les deux sens sont vrais.  Tout prononcé de Dieu est en accord avec sa Parole écrite, la Bible.  Il faut considérer si ce qui est dit est en accord avec sa Parole.

Mais il faut aussi considérer ce qui a été dit, le peser, pour voir si par elle Dieu nous parle.  Si la réponse est « oui », il faut donc changer notre manière de vie en conséquence.

Contenu. 

  1. Edification (gc. Oikodom­­e)= l’acte de bâtir
    1. Exhortation (encourager-« français courant » « instruction et stimulation dans leur foi » version « Semeur »-v. 31)
    1. Consolation (gc. Paraklesis) aussi traduit comme « conforter ».  voir 2 Thessa. 2 :16, 17.  Le grec veut dire, « appelé aux cotés de quelqu’un ».  Cela vous rappelle-t-il un autre Consolateur ?  Jean. 14 :6
    1. Message aux inconvertis ou ceux qui ne sont pas instruits (1 Cor. 14 v. 24, 25),
    1. Un « signe » pour les croyants (v. 22).
    1. Un avertissement ou encouragement de l’avenir (il faut que cela s’accomplisse)

« Quand ? »  Nous pouvons « contrôler » l’impulsion prophétique.  Nous ne sommes pas maîtrisés par nos émotions mais pour vraiment donner le maximum à l’église, nous pouvons même « garder » l’inspiration pour le moment propice de donner la prophétie dans la réunion.  « Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes. » v.32.  La déclaration, « Je ne pouvais pas m’empêcher » est probablement fausse.  « Je ne voulais pas… » oui, « pouvait pas » non.

« Attitude » (respect pour les autres + ordre)  v. 29-33.

Les Dons de Révélation 

Parole (message)  de sagesse—Il me semble que cette parole ou ce message de sagesse sera une révélation de la pensée de Christ (qui est la sagesse de Dieu) pour une situation précise.  Ce ne sera pas toute la sagesse du monde et celui qui exerce ce don n’est pas forcement très sage normalement.  Ce sera un « flash » de sagesse pour une situation précise.

Cela peut aussi être une révélation de quelque chose que nous ayons en Christ Jésus ou une révélation d’un aspect de sa personnalité.  Vous saurez que ce don est de Dieu parce qu’il sera en accord avec

Jacques 3 :17.

  1. Le mot en grec est « sophia ».  Il veut dire, « sagesse, large et pleine intelligence. »
  2. Voilà d’autres endroits où ce même mot est employé—Rom. 11 :33 ; 1 Cor. 1 :17, 19 (dans ces versets il est question du contraste entre la sagesse du monde et la sagesse de Dieu.  Le Christ est la sagesse de Dieu, alors dans cette manifestation spirituelle il y aura une manifestation de Christ.  Nous devons la chercher.  Dieu L’a fait sagesse pour nous.  Cette parole ne sera pas en accord avec la sagesse de ce monde.  Le Christ en  sera sa source et le grand plan de Dieu par Jésus Christ sera son contexte.  Il sera exalté par ce qui est dit : Eph. 1 :17 ; 3 :10 ; Col. 1 :9 ; 1 :28 ; 2 :3 ; 3 :16 ; Jacques 1 :5 —si vous avez besoin de sa sagesse, demandez la à Dieu.  Il la donne librement.  3 :13 —la sagesse de Dieu est humble.  Voilà une description de sa sagesse (Jacques 3 :17)–. 
  3. Dans une assemblée générale, il y eut un débat assez vif.  Il y avait un message en langue avec interprétation. L’un était pour et un autre, contre.  Ces frères marchaient-ils dans la sagesse de Dieu ?
  4. Exemples :
    • Jacques à la conférence de Jérusalem (Actes 15 :19, 20, 28)
    • Paul étant arrêté par l’Esprit et dirigé à Philippes (Actes 16 :6-10)
    •  ?? Peut-être quand Paul faisant connaître la révélation de Jésus à Ephèse (Eph. 1 :17 ; Col. 2 :3)
    • Pierre  donnant l’ordre de baptiser des non-juifs

(Actes 10 :43)

  1. Pierre sachant qu’il fallait aller avec les serviteurs de Corneille (Actes 10 :20).
  2. Barnabas cherchant Saul pour l’aider (Actes 11 :24, 25). ??
  3. Jérémie prévenant le reste du peuple d’Israël qu’il ne devait pas descendre en Egypte.
  4.  Behatsleel, rempli de sagesse pour bâtir le tabernacle.
  1. Attention : Ce n’est pas le don de diriger ni d’appeler les autres au ministère.

Parole (ou message) de Connaissance

  1. Le mot en grec est « gnossis. »  Selon Robertson c’est « perspicacité, pénétration, clairvoyance. »
  2. C’est surnaturel.  Ce n’est pas tout connaître.  Il y a une connaissance, même sagesse spirituelle qui se développe en nous au fil des années suite à notre soif et à notre recherche spirituelle de Dieu et dans sa Parole.  Mais ce n’est pas cela.  C’est une parole, un « flash. » C’est une connaissance limitée par laquelle nous connaîtrons quelque chose du Seigneur que nous n’aurions pas connu naturellement.
  3. Je crois qu’il va de paire avec la parole de sagesse.  « Connaître » est de savoir quelque chose.  « Sagesse » est de savoir quoi faire avec la connaissance.
    1. « Pierre, quelqu’un est à la porte. »  Une révélation.  Une connaissance de quelque chose avant qu’il ne frappe à la porte.  « Va avec. »  La sagesse de Dieu (Actes 10).  Dieu a fait cela d’une manière surnaturelle pour que Pierre soit encouragé. C’était vraiment de Dieu, parce que le Seigneur allait planifier quelque chose qui allait exploser son petit monde « kascher. »
    1. Joseph savait quel était l’interprétation du  rêve du roi—connaissance.  Le conseil fut basé sur cette connaissance—sagesse.
    1. Croyants dans les églises, « Les liens t’attendent à Jérusalem, Paul. »  Connaissance (ou prophétie).  « N’y va pas. » Pas de sagesse parce que la volonté de Dieu pour Paul était d’y aller.
    1. Pierre a dit, « Tu mens, Ananias ! » Connaissance.  « Tu va mourir ! » Foi ou miracle.
  4. Il faut savoir que faire avec la révélation.  Très souvent c’est pour la prière et pas pour autre chose.  (La femme qui reçut la révélation que le  missionnaire était en danger, pria pour lui).  Vous pouvez faire du mal si vous agissez sans discrétion.  Je crois que vous pouvez même faire appel à des gens spirituels afin d’avoir la confirmation que cela vient de Dieu.  Cela peut être une aide merveilleuse dans la cure d’âme.  Des fois, la connaissance vient même dans un rêve.  Mais attention, il y a des rêves qui viennent parce que nous avons mangé une pizza pimentée à 22h du soir !
  5. Celui qui a la connaissance de Dieu jugera selon la réalité et non pas selon l’apparence (Es. 11 :2, 3).
  • D’autres voient en ce don une autre définition.  Quand ils regardent 1 Cor. 14 :6,  il semble que la parole de connaissance peut être considérée dans la famille de révélation, de prophétie et d’enseignement.  Dans ce cas, on pourrait avoir une révélation de la Parole qui révèle Jésus plus clairement—mais dans un éclair de perspicacité.  Cela doit être quelque chose qu’on serait capable de partager avec d’autres chrétiens pour l’édification.

Je crois que les deux définitions sont valables.  Il est peut-être plus important de savoir ce qui est possible d’après les exemples qu’on voit dans la Parole,  que de mettre un nom précis sur chaque manifestation.

Le discernement des esprits

  1. C’est la capacité de savoir par quel esprit une personne est animée quand il parle ou agit.  Ce n’est pas le don de criticisme, mais une révélation de Dieu.
  2. Dans le monde spirituel, il y a au moins trois esprits qui parlent : l’Esprit de Dieu, l’esprit humain, et l’esprit du diable (ou des esprits démoniaques).  Parmi le peuple de Dieu c’est l’Esprit de Dieu qui parle et parfois l’esprit humain—ou un mélange des deux.  C’est pour cela que tout doit être pesé, jugé, et considéré.
  3. Parfois, il y a quelqu’un poussé par un démon qui se glisse dans l’assemblée pour perturber le peuple de Dieu.  Il donnera un message qui sème la confusion ou qui entrave l’action du Saint Esprit.  Celui qui aura le don du discernement des esprits, saura du Seigneur quand il peut l’exposer.  Quand le Seigneur montra à John que c’était un démon qui parlait et non pas l’Esprit Saint quand une personne semblait être baptisée du Saint Esprit.
  4. Attention.  Cela peut être quelqu’un qui n’est pas bien dans sa tête, mais pas forcément poussé par le diable.  Ai, yii, yii, yii, yiii.  Nous ne pouvons pas se servir de nos aprioris et nos préjugés pour attaquer quelqu’un en disant que c’est un mauvais esprit qui parle.  C’est une révélation et non pas une manière de gagner une dispute.  Il y a des doctrines inspirées par les démons, selon Paul.
  5.  Le message inspiré par le démon n’est pas forcement incorrect en ce qu’il dit.  La fille possédée par un esprit de divination, disait la vérité en ce qui concernait Paul et sa bande.  Les démons disaient aussi la vérité sur Jésus, mais le Seigneur leur a fermé la bouche.  On n’a pas besoin de témoins comme ceux-là.  Attention aux esprits qui veulent toujours vous flatter.  Peut-être la personne même se croit sincère mais ce n’est pas un encouragement aux œuvres bonnes.  C’est plutôt un encouragement vers l’orgueil.  L’encouragement est bon, mais quelqu’un qui nous flatte toujours est dangereux.  Le diable emploie cette tactique plus souvent que les blasphèmes contre le Seigneur Jésus.  Il aimerait blasphémer mais cela le révèlerait.  Ce sera trop évident.
  6. Il arrive parfois que le jeune chrétien dise quelque chose de lui-même.  Ce n’est pas un mauvais esprit mais un jeune qui n’a pas encore assez de foi ou un esprit humain orgueilleux.  Personnellement, j’éviterai de corriger quelqu’un qui est sincère devant toute l’assemblée, si c’est possible.  Je lui parlerai en privé.  Si c’est un démon qui parle, ça, c’est autre chose.
  7. A mon avis, ce don doit être en opération quand on chasse un démon pour savoir que c’est vraiment un démon et non pas un esprit humain malade.
  8. Si une église a des manifestations spirituelles, ce don est indispensable.  C’est le fusible qui saute pour que la maison ne brûle pas.
  9. La Bible nous avertit que les faux prophètes viendront.  Ce n’est pas, « ça se peut qu’ils viennent », mais ils viendront (1Jean 4 :1)
  10.  Exemples :
    1. Les prophètes qui parlaient à Achab.  Puis le vrai prophète parla.
    1. Les ennemis prophétiques de Jérémie.  Ils se sont servis du nom du Seigneur et de ses promesses dans leurs proclamations.  Mais c’était la parole de Jérémie qui s’est accomplie.
    1. La fille qui flattait Paul et ses compagnons.
    1. Siméon le magicien.

Mesure tout par la Parole de Dieu.  Même s’il n’y a pas de révélation précise, elle nous montre quand les gens se dérapent.

Les dons de puissance :   dons de guérison, don de foi,  don d’opérer des miracles. 

Ce sont des dons qui frappent l’oeil, qui peuvent porter une grande bénédiction dans l’édification et l’expansion de l’Eglise.  Ce sont des dons que les gens désirent souvent plus que les autres.  Ils ne sont pas si communs.  Il y eut des extrêmes dans l’enseignement de ses dons et voir des exagérations, comme pour tous les dons, d’ailleurs.

Je crois que les exagérations sont venues parce que nous pensions que ces dons se manifestaient systématiquement. Mais en réalité, Dieu les donnait ponctuellement.

Dieu envoie un ange et Pierre a été miraculeusement délivré de la prison.  Jacques a perdu la tête.  Etait-ce un manque de foi chez Jacques ?  L’église oubliait-t-elle à prier ?  Je ne crois pas.  Dans le premier cas,  Dieu avait besoin d’un miraculé, dans le deuxième, il avait besoin d’un martyr.  Il était glorifié et l’église avançait dans l’édification dans les deux cas (évidement nous préférons être à la place de Pierre que celle de Jacques dans ces cas-là).

La Bible dit que les paroles de connaissance sont partielles aussi bien que la prophétie.  On ne sait pas tout.  Dieu nous révèle une partie.  Je crois que tous les dons sont partiaux dans ce sens.  Malheureusement, ce n’est pas tous les malades qui sont guéris, pas toutes les montagnes qui tombent.  Il faut en escalader certaines.  Mais je suis sûr d’une chose : si le Seigneur n’accorde pas une intervention surnaturelle, il accordera une grâce surnaturelle.

L’écharde piquait Paul très fort.  Il criait au secours au Seigneur.  Le Seigneur répondait simplement, « non, ma grâce te suffit …car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.  Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi…en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »  2 Cor. 12 :9, 10.

Je crois qu’il y a deux erreurs qu’il faut éviter :

– La première est de ne pas attendre  grandes choses de Dieu.  Dieu fait des miracles, mais nous ne les voyons pas trop souvent.  Alors, débrouillons-nous tant bien que mal comme tout le monde.  Je crains que ce soit l’erreur dans laquelle la plupart des églises est tombée.

– L’erreur de l’autre extrême consiste en disant que Dieu fera un miracle seulement à chaque fois que  nous aurions  assez de foi.  Alors, si la guérison n’arrive pas ce n’est pas Dieu, mais un manque de foi de notre part. Cela peut être cruel.

Mais pour la plupart, ce n’est pas notre problème.  Ces dons ont été donnés pour l’édification de l’église et l’expansion de celle-ci.  Combien de membres de nos églises ont vu un miracle de leurs propres yeux ?  Ou une guérison immédiate.  Peu.

Cherchons la face du Seigneur et demandons-Lui, avec persistance, de nous accorder ces dons qui bâtissent l’église.

Des dons de guérison :

  1. Ce sont des dons surnaturels que Dieu a donnés pour rendre la santé aux malades. Ce n’est pas le boulot du médecin.  J’apprécie beaucoup les docteurs, mais leur science est naturelle et pas surnaturelle.  Ces dons sont surnaturels (les dons de l’Esprit de Dieu). Je crois que chaque fois que nous prions pour un malade, il faut attendre que cette personne soit guérie, tout en realisant que si le Seigneur a un autre projet dans cette situation Il est toujours Seigneur et Il fait selon sa sagesse.  Trois choses frappaient dans le ministère de Jésus : la puissance de sa prédication et de son enseignement ; le nombre de guérisons; et le nombre de démons chassés.
  2. Une chose qui saute aux yeux,  c’est que ce « don » est au pluriel.  « Des dons de guérisons ».  Cela indique qu’il y a plus d’une manière que ce don se manifeste.  Il y a des gens qui semblaient « doués » par Dieu dans ce domaine et Il se sert souvent d’eux comme ça.  Mais nous pouvons aussi appeler les anciens de l’église (Jacques 5 :14).  Quelquefois des gens sont guéris en écoutant la Parole, d’autres reçoivent une « parole de foi, » certains sont oints d’huile, et encore d’autres croient tout simplement à la Parole de Dieu.
  3. C’est un don qui montre la compassion de Christ.  Son ministère terrestre était marqué par ce don.  C’est juste ici que je lutte un peu.  En voyant le désir du Seigneur à guérir, suis-je correcte en disant que parfois ce n’est pas sa volonté de guérir ?  Honnêtement, cela reste une question ouverte pour moi.  Si le Seigneur ne guérit pas, ce n’est pas un manque de compassion mais pour d’autres raisons.
  4. C’est un don qui est très utile pour l’évangélisation pour un grand nombre de personnes.  Aimé Semple Macpherson était un évangéliste, il y a presque cent ans de cela.  Des foules sont venues pour être sauvées et guéries dans ces réunions.  Elle disait « Je ne prêche pas Jésus comme, ‘le Grand J’étais’, mais comme ‘le Grand Je Suis !’  Ces guérisons témoignaient  de sa résurrection et  de sa puissance.

Exemples :

  • plein dans le ministère de Jésus.
    • L’homme à la Porte du Temple appelée « La Belle »
    • L’homme impotent des pieds à Lystre
  • Certaines afflictions parmi les inconvertis semblaient d’avoir une origine démoniaque.  (fils atteint d’une épilepsie. Certains avaient un esprit de surdité.  Satan avait courbé une pauvre femme pendant des années.  Attention : ce ne sont pas  toutes les personnes atteintes de ces types de maladies qui sont affligées par un esprit.  Souvent Jésus n’a pas chassé un esprit.  Il les guérissait, tout simplement, et l’esprit devait partir.
  • Quelques-uns uns affirment que si la maladie part immédiatement, c’est un miracle.  Si elle part progressivement, c’est une guérison.

Le don d’opérer des miracles :

Un miracle serait l’intervention surnaturelle dans le monde naturel qui met à côté momentanément les lois de nature.  Nous avons banalisé les miracles en donnant le nom « miracle » à beaucoup de choses.

a) Exemples

  • Quand Jésus a calmé la tempête, c’était un miracle.
  • Quand Eli a appelé le feu du ciel, c’était un miracle.
  • Quand Pierre a ressuscité Tabitha par la puissance de Dieu c’était un miracle.
  • Quand Jésus a changé l’eau en vin, c’était un miracle.
  • Quand ton fils a réussi son examen de mathématiques c’était une réponse à la prière, mais pas forcément un miracle.

Ce don semble surtout avoir pour but d’interpeller les gens et les tourner vers le Seigneur.  Pour les chrétiens, cela augmente leur foi.  Regardez la joie d’Israël quand ils ont passé la Mer Rouge et que Dieu a détruit leurs ennemis.

b) Certains dons semblent plus présents dans le ministère de ceux qui ont  des de ministères accompagnés de dons dans l’église, c’est à dire, les apôtres, prophètes et évangélistes.

Le don de foi

Ce n’est pas la foi « ordinaire. »  C’est une foi puissante pour une situation précise.  C’est une foi qui déplace les montagnes.  Il semble qu’il y ait des chrétiens qui ont plus de foi que les autres.  C’est sûr que chacun a une mesure de foi.

Mais il arrive que nous ayons besoin de grandes choses.  Tout d’un coup, un membre de l’église est « saisi » par la foi.  Au moins deux fois, le Seigneur m’a saisi comme ça pour prier pour les personnes qui s’étaient éloignés de Dieu.  Dans les deux cas, il y eut des résultats assez extraordinaires.

Dieu nous donne de Lui demander des choses folles, et nous le croyons.

Prier comme ça ?

Les ministères changent et évoluent au fil des années. Depuis quelque temps, un qui me prend beaucoup de temps est de répondre aux gens qui nous écrivent via le site de Network211, Réponses pour ta vie.com (www.leparcours.net)

Nous avons toutes sortes de questions. Parfois, des hommes nous écrivent en nous disant : « Je voudrais une femme. » Les femmes, elles, semblent chercher l’homme parfait. Je suis parfois tenté de les informer que Dieu ne fait plus d’hommes parfaits. Ma femme a eu le dernier.

Mais la plupart des mails me touchent beaucoup. Voilà quelques exemples de mails auxquels j’ai répondu récemment.

De France : « J’aimerais que Jésus soit avec moi. Il ne m’arrive que de mauvaises choses en ce moment et j’aimerais que quelqu’un soit avec moi. J’ai besoin de prier et d’être sûr que quelqu’un m’entende. Je suis baptisé, mais je n’ai jamais assisté à une messe, j’aimerais croire en Dieu. »

De France, encore : « Bonjour, je suis baptisé et je ne me suis jamais réellement posé de questions à propos de la religion, mais j’aimerais en savoir plus et, pourquoi pas, pratiquer 🙂

Une dame d’Ukraine a écrit : « Je me sens loin de Dieu. J’aimerais être pardonnée. J’ai beaucoup péché. J’aimerais me repentir. Je ne sais pas comment faire. Aidez-moi, s’il vous plaît. »

Du Congo : « Depuis quelque temps, je ressens le profond désir d’être dans une relation personnelle avec Jésus, d’expérimenter le bonheur avec Lui. Mais je n’y suis pas encore parvenu. A travers vous, j’espère découvrir un bon moyen (des orientations).

De France : « Bonjour, j’ai besoin de renouveler mon intimité avec Dieu. J’ai laissé tout un tas de choses détruire ce que j’avais commencé à construire avec Dieu. Aujourd’hui, je veux juste revenir à Lui et avoir à nouveau la paix du cœur que j’avais expérimentée alors. J’ai besoin d’aide ! »

C’est une joie de répondre à ces questions.

Une question qui revient souvent

Une question qui revient encore et encore concerne la prière. « Comment prier ? Pouvez-vous m’envoyer des modèles de prière ? Etc. » Honnêtement, je lutte, comme beaucoup, dans ma propre vie de prières. Je prie quotidiennement mais j’ai souvent l’impression d’être un homme qui prie plutôt qu’un homme de prières.

Parfois, je fais mon temps de prière uniquement parce que j’ai l’impression que, sinon, Dieu va être en colère. Et c’est difficile, soyons honnête. Heureusement, ce n’est pas toujours comme ça. Parfois, c’est comme le paradis sur Terre. Et, franchement, les résultats sont souvent merveilleux, même si je n’ai pas de grandes émotions quand je prie.

Récemment, j’ai trouvé un rythme de prières qui m’aide vraiment à grandir. Je me suis dit qu’il serait bien de le partager avec vous.

Je commence souvent par chanter. J’ai un vieux recueil que j’utilise, mais j’ai aussi fait mon propre recueil. Je vais sur internet pour trouver les paroles de cantiques d’adoration qui me parlent vraiment sur le moment. Je les copie dans un fichier sur mon téléphone. Comme cela, je peux chanter n’importe quelle chanson qui va m’aider un certain matin à faire monter mes louanges vers le Seigneur.

Peu importe si ma voix ressemble à celle d’un ange ou d’un corbeau. Quand elle arrive dans le royaume céleste, l’Esprit de Dieu la change en « or audio » pour les oreilles de Dieu.

J’utilise aussi les Psaumes et je lis l’un d’eux comme une prière pour le Seigneur.

J’ai un journal où j’écris souvent une prière pour exprimer au Seigneur ma louange, mes besoins et le cri de mon cœur.

Et, souvent, pendant mes temps de prière, j’élève ma voix et je prie dans l’Esprit quelque temps. Il sait comment louer Dieu et Il sait pour quoi prier quand je ne le sais pas.

J’ai quand même des moments où je suis en roue libre, où je prie de façon improvisée, en disant simplement à Dieu quels sont mes besoins et en Lui demandant de répondre. Et, oui, parfois, je Lui demande encore et encore les mêmes choses. Je viens embêter le Seigneur comme la veuve venait embêter le juge inique.

La traduction anglaise Amplified de Matthieu 7:7-8 dit ceci : « Demandez et continuez à demander et il vous sera donné. Cherchez et continuez à chercher et vous trouverez, frappez et continuer à frapper et la porte vous sera ouverte. Car tous ceux qui continuent à demander reçoivent, ceux qui continuent à chercher trouvent et il sera ouvert à ceux qui continuent à frapper. »

La note liée à ce verset dit ceci : « Dans la version grecque, les verbes utilisés ici sont conjugués à l’impératif (demander, chercher, frapper), ce qui souligne une prière persistante, constante. »

Demander plus d’une fois n’est pas de l’incrédulité. C’est la prière d’une personne qui est sûre de demander au bon endroit et, si elle insiste, c’est parce qu’elle sait que la source de la réponse est en Dieu.

Un peu comme vos enfants quand ils veulent quelque chose.

Vous avez peut-être vos propres secrets de prières et vos propres habitudes qui fonctionnent. Si vous voulez les partager, j’aimerais que vous écriviez et que vous me disiez quelles sont vos clés pour une prière efficace.

Prions. Comment?

Alors comment prier

La Bible dit que Dieu regarde au cœur (1 Samuel 16.7). Prier, c'est communiquer avec Dieu, c'est lui parler, c'est lui dire ce qu'il y a sur notre cœur. C’est lui parler de ce qui nous contrarie, des choses qui nous font mal. Prier c’est simplement parler avec Dieu, avec nos propres mots, avec nos propres paroles.

Ainsi vous n’avez pas besoin de savoir autre chose que ceci : Dieu entend votre prière si elle vient d’un coeur sincère qui croit au Seigneur Jésus.

Cela veut dire qu’il entend ce que vous lui dites, avec vos mots, avec votre vocabulaire, avec votre cœur.

Mais voici malgré tout quelque conseil pour que vos temps de prière soient de qualité :

1/ Même si vous pouvez prier dans n’importe quel lieu, puisque Dieu est partout, si vous avez envie de vous exprimer de manière personnelle et intime, mettez-vous dans un lieu approprié, seul et au calme. Faites aussi attention que rien ni personne ne viendra vous importuner dans ce moment ;

2/ Avant de prier, prenez un passage de la Parole de Dieu, lisez quelques passages du livre des Psaumes. Cela vous aidera à entrer dans la présence de Dieu. Vous pouvez même préparer votre cœur à la prière en chantant ou bien en écoutant un cantique.

3/ Ne laissez pas vos pensées vagabonder. C’est souvent le cas, surtout au début, vous penserez à plein de choses que vous devez faire, que vous avez oubliées de faire … etc.

Ne vous laissez pas troubler par cela. Si cela se produit, ressaisissez-vous, et revenez à votre prière.

Par ailleurs, sachez aussi, que dans n’importe quelle situation d’urgence par exemple vous pouvez réclamer le secours de Dieu en votre faveur.

Je vous donne quelques conseils, qui pour moi sont importants :

Jacques 5 : 13 – 18

« 13. L’un de vous passe-t-il par la souffrance? Qu’il prie …

15. La prière faite avec foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis quelque péché, il lui sera pardonné.

16. Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité.

17. Elie était un homme tout à fait semblable à nous. Il pria avec insistance pour qu’il ne pleuve pas et, pendant trois ans et demi, il ne tomba pas de pluie sur le sol.18. Puis il pria de nouveau et le ciel redonna la pluie, et la terre produisit ses récoltes. »

(Jacques 5:13, 15-18, Semeur)

La prière efficace :

  • est en accord avec la Parole de Dieu, la Bible,
  • est sincère, libre d’hypocrisie, et d’autojustification,
  • est exempte de mots vides, et n’essaie pas d’impressionner Dieu,
  • est souvent offerte après la confession des péchés,
  • est offerte avec la foi,
  • est souvent faite avec d’autres,
  • proclame ce que Dieu dit dans sa Parole,
  • est pleine de remerciements et de louange,
  • est en accord avec la mission de Dieu dans notre vie.

Voilà un cours biblique (gratuit) en ligne qui parle de la prière :

http://french.globalreach.org/index.cfm?event=lessonlist&cid=8

Pratique

« Je n’arrive pas à me concentrer pour prier et cela me gêne. Dis-moi s’il te plaît comment faire? »

Alors là, vous n’êtes pas le seul !

Voilà quelques astuces que j’ai trouvées efficaces pour entrer et rester dans la présence du Seigneur.

*Utilisez la prière du Seigneur comme modèle en le priant de tout votre cœur en pensant à votre situation. (Matthew 6:9)

*Utilisez les écritures en priant, en vous servant des paroles de la Bible (surtout des psaumes et à partir d’Esaïe 40)

*Ecrivez une lettre au Seigneur.

*Priez avec une ou des autres personnes.

*Priez par l’Esprit.

*Faites une liste des choses pour lesquels vous êtes reconnaissant et dites-la au Seigneur.

*Pensez à ce qu’il a fait pour vous, et louez Le pour Qui Il est.

*Chantez des chants que vous connaissez et n’hésitez pas à chanter des chants que vous inventez vous-même sur le coup.

*Mettez un temps à Part et essayez d’y être présent tous les jours à la même heure, comme si vous aviez un rendez-vous à garder. Je ne vous dis pas combien de temps est nécessaire. Chacun est diffèrent.

Désamorce la bombe à retardement dans ta vie

Phyllis et moi avons fait une expérience mémorable il y a environ huit ans quand son cœur, comme les enfants d’Israël, a commencé à murmurer.

En réalité, il murmurait depuis longtemps puisque le problème était une valve cardiaque malformée depuis la naissance. Dans la mesure où elle a un tout petit peu plus de trente ans, son coeur a battu un certain de nombre de fois et commençait à fatiguer.

De gentils chirurgiens français ont remplacé sa valve par une valve de veau. Ça a bien marché. Le seul effet secondaire, c’est que, maintenant, quand elle rote, elle fait « meuh ! »

Enfin, tout est vrai, sauf l’histoire du « meuh. »

Le fait est qu’elle avait une bombe à retardement dans sa poitrine et, si sa valve n’avait pas été remplacée, elle serait probablement morte à l’heure qu’il est.

Une blessure du passé.

Beaucoup d’entre nous ont une « bombe » à l’intérieur. Elles font mal et changent la façon dont nous vivons. Ces souffrances du passé nous indiquent que nous devons les affronter si nous voulons vivre sans boiter.

Notre souffrance peut avoir toutes sortes de causes : des abus ; la pauvreté qui donne l’impression de valoir moins que les autres ; des relations brisées ; des comparaisons ; la colère des parents ; des parents qui vivent leur vie à travers nous ; des disputes entre les parents ; des événements terribles dans la famille ; la perte d’un travail ; une maladie grave ; des préjugés raciaux.

Souvent, c’est un complexe d’infériorité qui ne semble pas avoir de cause bien définie. Beaucoup de gens naissent en se sentant ainsi.

Et les mots ! Une amie a été élevée par sa grand-mère. Elle entendait souvent : « Tu vas devenir comme ta mère ! » Et ce n’était pas un compliment.

Rien de nouveau

Je ne pense pas que ces bombes intérieures soient quelque chose de nouveau. Plus j’étudie la vie du Roi David, plus je pense qu’il y a eu quelque chose de douloureux dans son enfance. Certains ont pensé qu’il était un enfant illégitime (Psaumes 51:5).

Quand le prophète a demandé au père de David de lui présenter ses fils, il n’a même pas fait appeler David (1 Samuel 16:11). Pourquoi le laisser de côté ? Son père l’a considéré comme négligeable ou peut-être comme honteux. Son frère aîné semblaient le mépriser (1 Samuel 17:28-30). Sa naissance aurait-elle apporter la honte sur sa famille ?

Certaines personnes réagissent au rejet en donnant raison à la mauvaise opinion que les autres ont. Mais David a fait le contraire. Être berger n’était pas le travail le plus estimé dans cette société, mais David est devenu le meilleur berger qu’il pouvait être.

Tout ce qu’il faisait, il le faisait très bien, avec tout son cœur. La main de Dieu était sur lui et il est devenu le « berger » d’une nation. Il a conduit cette nation a des sommets qu’elle n’avait jamais atteints.

Tout ce que David a fait a prouvé à ceux qui doutaient de lui qu’ils avaient TORT !

Une bombe qui fait tic-tac

Cette « bombe à retardement » à l’intérieur de lui continuait cependant de faire tic-tac. Et elle a fini par se faire sentir. Pourquoi un homme qui aurait déjà trop de femmes volerait-il la femme de quelqu’un d’autre ? Cherchait-il encore cet amour dont sa famille l’avait privé ?

Est-ce une partie de la raison pour laquelle il aimait encore tellement son mauvais fils Absalom, même après que le jeune homme a essayé de le tuer et de lui prendre son trône ?

David était un poète, un musicien, un guerrier et un homme d’état incroyable. Mais quand on lit certains de ses psaumes, on devine qu’il a dû lutter contre la dépression.

Et qu’en est-il de toi et moi ? Nous arrive-t-il de lutter contre une souffrance profondément installée depuis longtemps ?

Comment cesser de souffrir ? Un matérialisme ostentatoire couvre la honte d’un homme qui s’est fait tout seul et qui a grandit pauvre. Nous travaillons pour que nos enfants puissent avoir ce que nous aurions voulu avoir.

La dépression. Vouloir plaire aux autres. Mépriser les autres. Il y a tant de solutions négatives qui ne font que perpétuer la souffrance !

Quelle est la solution/guérison de Dieu ?

Tout d’abord, il faut identifier le problème. Il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat en psychologie pour en être capable. Le Saint-Esprit nous sonde au plus profond et nous montre ce qu’Il trouve.

Ensuite, nous l’affrontons avec l’aide de Dieu. Le point de départ pour David a été sa relation avec Dieu. C’est pour cette raison qu’il n’a pas eu peur de Goliath. C’est pour cette raison qu’il a agi avec foi pendant toute sa vie. David est tombé sur le nez à de nombreuses reprises, mais il s’est toujours relevé et a affronté ses problèmes devant Dieu. Dévore la Parole. Prie. Prie avec un compagnon de prière.

Nous devons réaliser que c’est peut-être une chose contre laquelle nous aurons à nous battre toute notre vie. Ce n’est pas nécessairement mauvais. Nous préférons une guérison rapide, en un coup, et Dieu le fait parfois.

Mais, parfois, Il opère plutôt une « guérison avec le temps. » J’ai remarqué qu’il y a des victoires que j’ai remportées une fois pour toutes et des victoires que je dois remporter chaque jour. Je préfère les premières, mais j’ai probablement davantage grandit à travers les victoires « quotidiennes. » Grâce à elles, nous comprenons les différentes facettes de ce qui nous blesse et cela nous permet d’aider d’autres personnes qui passent par les mêmes choses. Souvent, cette blessure que nous avons ressentie nous pousse à faire quelque chose pour aider ceux qui souffrent comme nous.

John Piper a dit : « (Jésus) a pardonné et restauré (Pierre). Il a fortifié sa foi. Ensuite, c’était à lui de fortifier les dix autres. « Et toi, le jour où tu seras revenu à moi, fortifie tes frères. » Jésus a pourvu au besoin des dix autres en pourvoyant au besoin de Pierre. Celui qui a été fortifié a pu fortifier. »

Cherche à te faire aider. Parler aide si tu parles à la bonne personne. Certains sont de véritables experts en désamorçage de bombes. Si tu es comme moi, écris ! Mon cerveau s’agite comme un bataillon de papillons, mais écrire ce qui se passe à l’intérieur m’aide. Parfois, quand je n’arrive plus à prier, j’écris mes prières. Chante ! Dieu ne se soucie pas si tes chants ressemblent à des braiments d’ânes. Il vient écouter et chante même peut-être avec toi.

Établis un plan et suis-le. Certains recherchent des conseils qui, finalement, ne changent rien parce qu’ils disent « oui », mais continuent à vivre comme ils le faisaient avant. Permets à l’Esprit de Dieu de te changer. Décide de faire de ces choses une priorité.

Refuse une vie de médiocrité ou une vie passée à blesser les autres. Crois que Dieu te guérit.

Désamorce cette bombe et entre dans la vie abondante que le Seigneur te donne.