Nous avons une relation étrange avec notre nourriture, de nos jours. Nous ne faisons que la manger. Cela rend peut-être maman heureuse, parce qu’elle disait toujours : « arrête de jouer avec la nourriture et mange. » Mais les générations qui nous ont précédés savaient que les beefsteaks avaient un jour marcher sur quatre sabots avant d’atterrir dans notre assiettes.
Je suis allé à l’école dans une petit école rurale et tous les garçons devaient suivre quelques heures d’agriculture. Nous avons intégré la FFA (les futurs fermiers d’Amérique) même si peu d’entre nous sont réellement devenus fermiers. Un de nos projets de FFA impliquait d’égorger un porc pour en faire des saucisses.
J’ai caressé l’idée de vous décrire le processus, mais je vais finalement vous épargner les détails. Ça faisait un bruit horrible, c’était horrible à regarder, et horriblement bon à manger.
Garde ça à l’esprit et nous y reviendrons.
Entrer dans la présence de Dieu
La semaine dernière, nous avons commencé à parler de la façon d’entrer dans la présence de Dieu. Le tabernacle juif était notre modèle. Vous vous souvenez ? (Allons, réveillez-vous !).
Les adorateurs entraient dans le tabernacle en passant à travers de beaux rideaux colorés – la porte. Ils entraient en chantant, en louant et en remerciant Dieu. La première chose à faire pour ceux qui veulent entrer dans la présence de Dieu, c’est Le remercier et Le louer. Se réjouir en Jésus !
Nous passons les rideaux et nous nous retrouvons face à un grand autel. (Si tu veux voir un schéma de l’autel et du tabernacle, CLIQUE ici)
Tous ceux qui voulaient entrer dans la présence de Dieu devaient venir devant cet autel. Ils y offraient des taureaux, des boucs, des moutons, des colombes et du grain. Venir à Dieu impliquait forcément d’affronter cet autel de bronze.
Les images le rendent impressionnant, mais tu veux savoir ce que je pense ? Le terme effrayant serait plus adapté. Tu te souviens de mon copain le cochon dont nous avons parlé tout à l’heure ? Bon, évidemment, ils ne sacrifiaient pas de petits cochons sur cet autel, mais des centaines de milliers d’animaux « purs » y ont été offerts.
Et ce n’était pas joli. Des « bêêêêê » et des « meuh » résonnaient dans l’air. Le sable était jonché d’excréments et des animaux terrifiés ne cessaient de mettre en colère le sacrificateur. Pourquoi ne pouvaient-ils pas rester tranquilles quelques minutes pour que cet homme religieux puisse les égorger ?
Du feu et du sang, du sang, du sang. Sur le sol, sur le sacrificateur qui égorgeait et TOUT PARTICULIEREMENT sur l’autel. Lors d’un jour saint important, des litres et des litres de sang sacrificiel étaient déversés et brûlés sur l’autel.
Les animaux mouraient pour rappeler aux Israélites qu’ils auraient dû mourir pour leurs péchés. L’innocent mourait pour le coupable. Tout cela couvrait leurs péchés mais ne les effaçait pas. Il a fallu un autre autel pour y parvenir.
« Bien, David, tout cela est très impressionnant, » dis-tu en te préparant à
cliquer pour passer à autre chose, « mais qu’est-ce que ça a à voir avec moi ?
»
Tout.
Passes par la croix
Tu ne pourras jamais entrer dans la présence de Dieu si tu ne passes pas par l’autel de Dieu – la croix de Jésus.
Ça n’a pas été joli. L’horrible odeur de la mort et du sang envahissait l’atmosphère. Un corps défiguré pendait à cet « autel. » Des loups jaloux hurlaient de rire : « Il a sauvé les autres et ne peut se sauver lui-même ! »
Dix milliers d’anges se tenaient prêts à obéir à Sa Parole. Pourtant, Il est resté sur l’autel. C’était le seul moyen par lequel toi et moi, nous pouvions être sauvés.
« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9:11-14).
Les sacrifices ne sont plus offerts chaque jour. Le sacrifice qu’ils annonçaient a été offert. « Car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même » (Hébreux 7:27). C’est suffisant. Le plus grand sacrifice que l’univers ait jamais connu : le Créateur mourant pour sauver Sa création coupable.
Il est ressuscité des morts le troisième jour. Il est retourné au Ciel, à la droite de Son Père. Il vit pour toujours et intercède pour ceux qui viennent à Dieu à travers Lui, qui croient que Son sacrifice est suffisant pour nous tous.
Deuxième étape.
Alors que nous venons en chantant et en nous réjouissant pour entrer dans la présence de Dieu, il est toujours bon de s’arrêter devant « l’autel. » Pourquoi ?
Nous n’oublions jamais l’amour qui a conduit Jésus à la Croix.
Nous n’oublions jamais la puissance qui a ressuscité Jésus des morts.
Nous n’oublions jamais l’amour et la puissance qui nous ressuscitent de la mort
spirituelle.
Nous n’oublions jamais que nous sommes devenus enfants de Dieu à travers Son
sacrifice.
Nous n’oublions jamais l’accès à Dieu que nous avons obtenu à cause de ce que
Jésus a fait.
Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous, réfléchissons, méditons, réjouissons-nous et adorons à la Croix. Bien-sûr, nous sommes pressés d’entrer dans le « lieu très saint » mais la croix est la seule raison pour laquelle le Père nous accepte. C’est la porte par laquelle nous pouvons entrer dans le plaisir du Père.
Moi, mourir à la croix ?
Ma grand-mère a été ma mère spirituelle. Elle m’a parlé du Seigneur, a prié pour moi et m’a emmené à l’église. Elle était aimante, pleine de joie et de zèle pour le Seigneur. Parfois, peut-être un peu trop.
Je ne devais pas avoir plus de quatre ans lorsqu’elle m’a parlé de la croix. Et j’ai cru qu’elle me disait que nous avions tous à mourir sur la croix.
Je suis certain qu’elle parlait de la mort à nous-mêmes spirituelle. Mais quand tu as quatre ans, les métaphores te passent un peu au-dessus de la tête si elles ne sont pas expliquées.
Pendant un temps, j’ai été inquiet. j’ai cru que j’allais mourir sur une croix, un jour.
J’ai été content de découvrir que ce n’était pas comme ça que ça se passait. Mais quand je viens au Seigneur et que je Lui donne tout ce que je suis, c’est comme mourir. Je m’abandonne entre Ses mains. Et quand nous entrons dans Sa présence, la première chose que nous voyons, c’est l’autel du sacrifice.
Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous et contemplons la croix.
Hmmm …
« A la minute où tu fermes les yeux pour prier, sache que Dieu est avec toi, qu’Il réside en toi ! Tu n’as pas à lutter pour être près de Lui. Jésus a tracé le chemin par son sang, à travers le voile et jusque dans le Saint des saints, et nous a ainsi placé « en Lui. » Rien ne peut nous séparer de Son amour. » Chuck Haavik (Abide, Bear Fruit). ��/