Appelez des bonnes choses

Dans l’intérêt de la science, faisons une petite expérience.

Tu vois ce chien, là-bas ? « Fido ! Viens ici. Allez, viens mon chien. » Regarde ce vieux Fido. Le voilà qui arrive, la langue pendante, un sourire canin sur le visage. Il trotte vers nous et lèche nos mains. « Gentil chien. »

Un peu plus loin, nous voyons Sylvestre le chat traverser devant nous. Allez, à toi. « Viens, Sylvestre. Allez ! Syyyyylvestre. Gentil chat, viens ici. J’ai quelque chose pour toi. Viens minou, minou, minou. Sylvestre ? Sylvestre ! SYLVESTRE ! Imbécile de chat. »

Quand il s’agit d’obéissance, les chiens viennent de Mars et les chats du purgatoire.

A présent, réponds-moi franchement, tes pensées ressemblent-elles à un chien ou à un chat ? Ma réponse est… à un CHAT !

Je suis toujours étonné quand je lis dans la Parole de Dieu des passages sur la joie dans les moments d’épreuves, parce que, lorsque je suis dans l’épreuve, mes pensées veulent courir dans toutes les directions. Je suis tout sauf joyeux. Mais Dieu nous dit de nous réjouir en Lui quand le chemin devient difficile. Comment y parvenir ?

Appelle

Il y a un petit livre dans l’Ancien Testament, appelé les Lamentations, qui nous donne quelques clés. Le pays a été dévasté par la guerre et les méchants ont gagné. Des cadavres, la famine, l’humiliation, l’esclavage, la moquerie. Le péché du peuple de Dieu les a finalement rattrapés.

Voyons un peu ce que dit l’auteur du livre (qui est probablement Jérémie). Il se trouvait dans une situation horrible, mais en plus, il délivrait fidèlement la parole du Seigneur. Et beaucoup de gens de son peuple le méprisaient pour cela. Ils travaillaient à sa chute.

Voilà comment il a réagi :

« Sans cesse, je m’en souviens, j’en suis abattu.

Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même,

la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance:… » (Lam. 3:20, 21, Semeur) 

J’aime cette expression « me rappelle à moi-même. » C’est comme s’il y avait une pensée qui n’était pas présente et que Jérémie la rappelle. La joie est juste là, attendant d’être appelée. Nous pouvons rappeler certaines vérités à notre esprit.

« Viens ici, foi ! Venez ici, souvenirs de la fidélité de Dieu dans le passé. Venez ici, promesses que Dieu a données dans Sa Parole. Viens ici, connaissance de la nature de Dieu. Partez d’ici doutes, craintes, égoïsme et auto-apitoiement. »

La joie de Dieu ressemble davantage à un chien qu’à un chat. Elle vient quand on en appelle à Dieu. La joie est un produit dérivé de la foi en Dieu. Fais-Lui confiance et la joie va jaillir.

Alors, appelle la joie. Appelle la foi.

Souviens-toi

Mais ce n’est pas tout. Jérémie a commencé à se rappeler à quoi ressemble Dieu.

Et à quoi ressemble-t-Il, Dieu ?

“Non, les bontés de l’Éternel ne sont pas à leur terme

et ses tendresses ne sont pas épuisées.

Chaque matin, elles se renouvellent.

Oui, ta fidélité est grande!

J’ai dit: L’Éternel est mon bien,

c’est pourquoi je compte sur lui.

L’Éternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui,

pour ceux qui se tournent vers lui.” (Semeur) 

Si tu te souviens de ces vérités, si tu te les rappelles constamment, l’espérance et la joie jaillissent. Quel genre de pensées et de souvenirs est-ce que tu te « rappelles à toi-même ? » De quoi te souviens-tu ?

De l’amour de Dieu et de Sa fidélité, ou bien de tes faiblesses ? De l’impossibilité que tu vois, ou de la puissance de ton Dieu qui se soucie de toi ? Allons David ! Est-ce que tu te souviens de tes échecs, ou des moments où Dieu t’a aidé à gagner ?

Est-ce que tu imagines constamment la défaite et ce qui pourrait se passer, ou est-ce que tu te rappelles à toi-même les promesses de Dieu de remplir tes pensées ? Est-ce que tu essayes de décider si oui ou non tu mérites les bénédictions de Dieu ou est-ce que tu te repens de tes échecs, te confiant dans Son pardon et t’attendant à ce que Dieu agisse pour toi ?

Qu’est-ce que tu te rappelles à toi-même, de quoi te souviens-tu ?

Quand nous avons mal, cette souffrance hurle pour attirer notre attention. Quand celui qui rode comme un lion rugit, il est difficile de ne pas permettre à ces rugissements de retentir dans toutes nos pensées.

Mais nous pouvons nous rappeler et appeler certaines choses. Appelle la foi ! Appelle les souvenirs de Sa fidélité. Appelle ce que tu sais à propos de Dieu, de ce qu’Il est réellement, et pas de ce que Satan dit qu’Il est. Fais confiance à Jésus. Même dans les moments difficiles. Surtout dans les moments difficiles.

“Car le Seigneur ne le rejettera pas pour toujours.

Mais s’il afflige, il aura aussi compassion selon son grand amour.

Ce n’est pas par plaisir qu’il humilie et qu’il afflige les humains.”

Armés de cette vérité que nous connaissons :

“Il est bon d’attendre en silence la délivrance que l’Éternel opérera.”

« Attendre. » Nous n’aimons pas cela, n’est-ce pas ? Parfois, nous attendons quelques heures. Parfois, nous attendons des années. Parfois, nos prières voient leur exaucement pendant la vie de nos enfants et pas pendant la nôtre. Mais nous attendons avec confiance, sachant qu’Il a tout sous Son contrôle.

Introspection et repentance

Une autre chose que nous devons faire pendant les temps difficiles : regarder attentivement notre vie et voir si nous avons joué un rôle dans le désastre. Si c’est le cas, nous nous repentons et changeons. 

“Considérons notre conduite et examinons-la,

puis revenons à l’Éternel.

Tournons notre cœur, élevons nos mains

vers Dieu qui est au ciel.

Nous, nous avons péché et nous nous sommes révoltés.

Tu ne nous as pas pardonné:” (Lamentations 3:40-42 Semeur)

Toutes les épreuves ne sont pas le résultat de notre rébellion ou de notre péché, mais certaines le sont. Avons-nous été infidèles dans notre façon de gérer notre argent ? Sommes-nous en guerre contre quelqu’un d’autre ? Avons-nous manqué à une promesse ? Justifions-nous le péché dans notre vie ?

Si nous nous repentons, Il nous pardonne. Mais si nous persistons à suivre un chemin qui n’est pas le Sien, nous récoltons ce que nous avons semé.

Appelle les pensées de Dieu. Souviens-toi de Sa fidélité. Attends patiemment qu’Il agisse. Examine-toi et change ce qui a besoin d’être changé.

Alors, nous ressemblerons davantage à Fido qu’à Sylvestre.

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