Je vais faire un petit sondage. Vous pouvez répondre en levant la main. Combien d’entre vous ont un jour désiré être pauvre ?
Pas moi. Je n’ai jamais voulu être pauvre, laid, au chômage ou un supporter des Philadelphia Eagles, des Washington Redskins ou des New York Giants (equipes de football americaines).
Jusqu’à ce que, un matin, je lise : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » (Matthieu 5:2). (Pour autant, je ne veux toujours pas être supporter des Eagles, des Redskins ou des Giants).
Le mot grec utilisé ici pour « pauvre » est le même mot que celui utilisé pour désigner un mendiant. Remarque bien que Jésus n’a pas dit que ceux qui n’avaient pas d’argent sur leur compte en banque étaient bénis. Il y a des gens qui ont des millions et qui sont pauvres en esprit et d’autres qui n’ont pas vingt centimes et qui sont en faillite spirituelle.
Il y a une grande différence entre la faillite et la pauvreté quand il s’agit des bénédictions de Dieu. Une de ces deux attitudes garde la porte du royaume céleste fermée à double tour alors que l’autre l’ouvre en grand.
Une personne qui est pauvre en esprit ne se sens pas lésée. Elle n’est pas constamment en train de bouder parce que le monde entier lui doit quelque chose et ne veut pas la payer.
Une personne pauvre en esprit sait que, sans l’aide de Dieu, elle est fichue… mais elle compte sur l’aide de Dieu. Ce n’est pas simplement se sentir impuissant, c’est se sentir assez confiant pour savoir que Dieu est de notre côté et aller de l’avant en comptant sur l’aide qui vient d’en Haut. Continuer la lecture de « L’étrange clé qui ouvre la porte du Royaume »