Le cœur du réveil personnel

 

La définition de « réveillé » change selon la situation.

« L’éveil en cours de français » : tu as les yeux grands ouverts, mais l’esprit est ailleurs, en train d’explorer de nouveaux mondes pendant que le professeur bourdonne en arrière-plan.

« L’éveil pendant le message d’une heure et cinq minutes » te trouve en train d’espérer, parfaitement consciemment et contre tout espoir, que le pasteur va enfin arrêter de dire « Pour finir… » et s’arrêter pour de bon. Ton mari a abandonné il y a environ quinze minutes et ronfle tranquillement sur la chaise d’à côté.

« L’éveil pendant le match OM-PSG » est une catégorie à part. Ton équipe est menée trois buts à deux à trente-cinq secondes de la fin du match. Non seulement tu es réveillé, mais tu ne seras pas capable de dormir de toute la nuit à cause du stress.

Vous, mesdames, ne saisissez peut-être pas précisément ce dont il s’agit. Comparez cela à la fois où, à minuit, votre fille de seize ans n’était toujours pas rentrée alors qu’elle était censée être à la maison depuis une heure. Vous êtes réveillée ! (Et elle va être réveillée aussi quand elle finira par se montrer !)

Je me suis déjà surpris à être en « éveil de cours de français » dans la présence de Dieu. C’est reposant. Tes yeux sont ouverts et tout va bien tant qu’Il ne te pose pas de questions qui nécessiteraient un peu d’attention. Ce serait plus simple de poser la tête sur le bureau et de ronfler sérieusement, mais tu ne t’en sortirais probablement pas aussi bien. Continuer la lecture de « Le cœur du réveil personnel »

Dieu qui donnerait naissance à un bébé ?

Pendant un temps, c’était la mode d’inviter tout le monde et n’importe qui en salle d’accouchement, à l’exception peut-être du facteur. On pouvait même faire une vidéo pour immortaliser le moment.

Pourtant, la femme qui donne naissance à un enfant s’en souvient souvent jusqu’à la fin de sa vie.

J’étais là, les trois fois, avec ma femme jusqu’à ce qu’elle soit emmenée dans la salle d’accouchement. (A l’époque, on ne voulait pas du père dans la salle d’accouchement, parce qu’il avait parfois tendance à s’évanouir ou à prendre de drôles de couleurs.)

Voir la souffrance associé à la naissance d’un enfant ne m’a jamais donné envie d’avoir un bébé moi-même. J’ai souvent remercié le Seigneur d’avoir donné la tâche de porter un enfant aux femmes et d’avoir donné aux hommes la tâche de s’en vanter. Toutes les familles se seraient limitées à un seul enfant si ça avait été l’inverse.

Donc, je dois admettre que j’ai été un peu surpris quand j’ai vu ce verset dans Esaïe où Dieu se compare Lui-même à une femme en train d’accoucher.

Il commence le passage avec une image plus « confortable » en se comparant à un guerrier qui part au combat. (Esaïe 42:13)

Mais la pensée de Son peuple aveuglé, en train de suivre bêtement des idoles, Le submerge. Il crie, pleure et agit. Continuer la lecture de « Dieu qui donnerait naissance à un bébé ? »

Battu par une banane

L’autre jour, j’ai décidé de décorer un peu mon bureau. Donc, quand j’ai quitté la maison, j’ai fourré dans un sac deux chevaliers miniatures que j’avais achetés quelque part – en Allemagne, je crois – avec mes collations du matin et de l’après-midi : une banane et une pomme.

Plus tard, quand j’ai sorti l’ensemble du sac, la lance de mon chevalier à cheval était toute tordue. « Tu ne vaux pas grand-chose comme chevalier, » ai-je pensé, « si tu ne peux même pas vaincre une banane. » Bon, d’accord, il s’agissait d’une grosse banane.

Cela m’a fait pensé à moi (et à toi), en certaines occasions. Je dis beaucoup de choses lors des réunions. Je vais dans le camp de l’ennemi et je reprends ce qu’il m’a volé. Toi et moi, nous soutenons le prédicateur avec nos « amens ! » pleins d’enthousiasme, quand il parle de la victoire acquise à la croix et de la résurrection de Jésus.

(Une petite remarque de la part d’un prédicateur vétéran, si tu veux que le pasteur se taise, ne dit pas « amen » avec trop d’enthousiasme. Comme quelqu’un l’a fait remarquer, c’est un peu comme si on lui disait : « Vas-y ! Attaque ! Tu les auras ! »)

Bananes desagreables

Mais nombre d’entre nous, qui disons beaucoup de choses et faisons des proclamations retentissantes le dimanche matin, sont tout déformés et pliés le lundi par des bananes désagréables et le mardi par des pommes à la tête dure. Il n’en faut pas beaucoup pour nous faire oublier nos triomphes du dimanche, pas vrai ?

« Si tu cours avec des piétons et qu’ils te fatiguent, Comment pourras-tu lutter avec des chevaux ? Et si tu ne te crois en sûreté que dans une contrée paisible, Que feras-tu sur les rives orgueilleuses du Jourdain ? » (Jérémie 12:5). Continuer la lecture de « Battu par une banane »