La définition de « réveillé » change selon la situation.
« L’éveil en cours de français » : tu as les yeux grands ouverts, mais l’esprit est ailleurs, en train d’explorer de nouveaux mondes pendant que le professeur bourdonne en arrière-plan.
« L’éveil pendant le message d’une heure et cinq minutes » te trouve en train d’espérer, parfaitement consciemment et contre tout espoir, que le pasteur va enfin arrêter de dire « Pour finir… » et s’arrêter pour de bon. Ton mari a abandonné il y a environ quinze minutes et ronfle tranquillement sur la chaise d’à côté.
« L’éveil pendant le match OM-PSG » est une catégorie à part. Ton équipe est menée trois buts à deux à trente-cinq secondes de la fin du match. Non seulement tu es réveillé, mais tu ne seras pas capable de dormir de toute la nuit à cause du stress.
Vous, mesdames, ne saisissez peut-être pas précisément ce dont il s’agit. Comparez cela à la fois où, à minuit, votre fille de seize ans n’était toujours pas rentrée alors qu’elle était censée être à la maison depuis une heure. Vous êtes réveillée ! (Et elle va être réveillée aussi quand elle finira par se montrer !)
Je me suis déjà surpris à être en « éveil de cours de français » dans la présence de Dieu. C’est reposant. Tes yeux sont ouverts et tout va bien tant qu’Il ne te pose pas de questions qui nécessiteraient un peu d’attention. Ce serait plus simple de poser la tête sur le bureau et de ronfler sérieusement, mais tu ne t’en sortirais probablement pas aussi bien. Continuer la lecture de « Le cœur du réveil personnel »