Écraser les héritages indésirables

Une vérité surprenante nous aide à vaincre le péché dans notre vie.

Les sans-abris Zsolt et Geza Peladi n’ont pas dû en croire leurs oreilles quand des travailleurs sociaux les ont trouvé et leur ont annoncé une nouvelle difficile à digérer. Ils avaient hérité de l’argent de leur grand-mère en Allemagne : environ cinq milliards de dollars !

A l’époque, les deux frères vivaient dans une grotte en Hongrie, couverts de haillons et fouillant dans les ordures pour survivre.

La semaine dernière, j’ai probablement énervé certains d’entre vous en parlant de malédiction et d’héritage. J’ai dit que « les malédictions familiales » dans notre vie étaient démolies par l’œuvre de Jésus au Calvaire et que nous entrions dans une bénédiction de mille générations.

« Cependant » ai-je dit d’une voix sinistre « parfois, nous recevons des héritages de la part de nos parents qui peuvent ressembler à une malédiction. » Cette semaine, j’allais vous parler de la façon de se débarrasser des ces « héritages » indésirables.

Alors… accrochez-vous !

Ce n’est plus à vous

Tout d’abord, il faut réaliser que cet héritage ne nous appartient plus.

« Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.

« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:13, 14).

J’aime la façon dont la version le Message traduit cela : « Le péché ne peut pas vous dicter votre façon de vivre. »

Le comédien Flip Wilson avait l’habitude de dire : « Le diable m’a poussé à le faire. » Pour ceux qui n’ont pas de relation avec le Seigneur Jésus, c’est vrai. Nous étions sous la domination du péché. Le diable était notre maître (Éphésiens 2:1-3).

Mais plus maintenant. Nous changeons de royaume quand nous nous confions en Jésus. Nous avons un nouveau Roi. Le diable ne nous retient plus prisonniers.

Je devrais peut-être ajouter qu’il essaie. Il essaie vraiment ! Et nous sommes parfois réellement tentés.

Puisque je suis en train d’irriter certaines personnes, allons un peu plus loin. (Et vous êtes libres de ne pas être d’accord avec moi. Soyez simplement gentils dans votre désaccord.)

Une prière douteuse

Il y a une prière que j’ai entendue dans différentes églises. « Seigneur, nous ne sommes que des pécheurs sauvés par grâce. » Je ne suis pas d’accord avec ça. Soit nous sommes des pécheurs, soit nous sommes sauvés.

Soixante fois (60!) dans le Nouveau Testament, la Bible nous appelle « saints. » Il est parlé trente fois de pécheurs et ces gens ne font définitivement pas partie du peuple de Dieu. « Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs » a dit Jésus dans Luc 5:32.

Pourquoi ne pas prier : « Seigneur, nous sommes tous des saints, sauvés par grâce. » Et je dirai « Amen » du fond du cœur. Mais des pécheurs sauvés par grâce ?

Sommes-nous des pécheurs sauvés ? Non. Nous sommes l’un ou l’autre.

C’est comme si tu disais que tu étais un supporter de PSG/OM. Cette seule idée est suffisante pour qu’un supporter de l’une de ces deux équipes s’effondre au sol en se tenant la poitrine, foudroyé par une crise cardiaque.

Je sais que Paul a écrit : « C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j’ai obtenu miséricorde… » (1 Timothée 1:15-16). Paul parlait de sa vie d’avant. Nous ne croyons pas que Paul était toujours un blasphémateur, persécuteur de l’Église, n’est-ce pas ? Ça, c’était le Paul pécheur.

Nous ne pechons jamais?

Attends un peu. J’entends d’ici les engrenages de ton cerveau grincer. Je ne dis pas que nous ne péchons jamais. Nous péchons. Même des saints sauvés échouent, parfois. Ça a été une révélation pour moi quand j’ai réalisé que le pardon dont il est question (et qui est complètement nécessaire) dans Jean 1:9-2:1 est promis à des disciples de Christ !

Mais si nous nous considérons nous-mêmes comme des pécheurs par nature plutôt que comme des saints par nature, nous commençons la bataille contre l’héritage de péché que Satan veut nous donner en étant déjà vaincu. Nous disons par là que la foi en Christ n’a pas fait de nous de nouvelles créatures alors que la Parole de Dieu certifie que nous le sommes (2 Corinthiens 5:17).

Le « pécheur » a une conscience, mais le saint a davantage. Il a Jésus qui vit en lui et ça fait toute la différence ! La conscience nous pique un peu quand nous péchons, mais elle devient insensible au bout d’un moment, quand nous l’ignorons.

Pour nous croyants, l’Esprit de Dieu vit en nous et Il nous reprend encore et encore, sans jamais arrêter. Il peut même devenir vraiment sérieux si nous n’obéissons pas (1 Corinthiens 11:29-31).

Nous vivons intentionnellement la vie de l’Esprit par la puissance de l’Esprit en nous. « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses.

« Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (Gal.5:22-25).

Donc, la clé pour refuser l’héritage du diable et vivre la vie que Dieu a placée en nous, c’est de placer notre foi en l’œuvre de Jésus qui change la vie. Nous avons confiance en Son Esprit pour nous donner la puissance de vivre comme Lui. Toutes sortes de bons fruits découlent de ça.


David Porter combine 50 ans de ministère en Amérique du Nord et en Europe avec une vision de la vie humoristiquement sérieuse. Sa passion, c’est une spiritualité qui agit dans la vie quotidienne. Vous pouvez souscrire à ce blog ou faire un commentaire en envoyant un e-mail à davidscoffeestains@gmail.com

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